Un arrangement gênant... [PV : Akira & Hiroki ]

Si vous saviez comme les parents pouvaient parfois être lourds et persuadés d’avoir la science infuse… Si vous saviez comme Rei aimerait leur prouver le contraire, qu’ils ne connaissent pas autant de chose qu’ils le pensent, et surtout qu’ils ne connaissent même pas leur fille…Si vous saviez comme elle aimerait leur dire qu’elle n’est pas encore prête pour prendre la relève de son père ou plutôt qu’elle voudrait attendre encore quelques années… En faite, il y a tellement de chose que l’on souhaite dire à nos parents, c’est sûrement cette masse importante qui nous empêche une quelconque révélation. Autant l’importance en quantité, qu’en valeur, c’était si personnel et en même si lourd à porter. Il faudrait le partager avec une personne qui vous écoute, qui vous direz qu’elle comprend et qu’elle accepte vos pensées. Cependant, rare son les parents dans cette situation. Il était si simple pour eux de vous répondre que vous étiez trop jeune pour comprendre, trop jeune pour faire des décisions, trop jeune pour faire des choix. Autant dans certains domaines, vous étiez jugé en personne adulte et mature, autant dans d’autres circonstances, vos actes pouvaient être jugés comme enfantins, inutiles et stupides. Comment arrivaient-ils à distinguer le mature de l’immature ? Est-ce l’acquisition d’une expérience quelconque ? Ou bien la simple envie de protéger ses enfants ? Mais est-ce à ce moment là de la surprotection ou plutôt la réalisation d’un idéal pour vos enfants qui en faite, ne correspond pas au leur ? Est-ce ainsi que les conflits arrivent ? Que les idéaux, de personnes dites « matures » et d’autre « immatures », s’affrontent ? Dans ce cas là, qui gagne le match ? Est-ce celui à qui appartient la vie ou bien celui qui cherche à modeler son enfant à son image ? Qui en générale obtient le droit de décider sur l’autre ?

Dans le cas de Rei, il était de question de trouver l’amant parfait. Et pour ses parents, qui dit parfait dit Yakusa. Cependant, ce n’était pas un Yakusa de bas étage, mais un haut placé, une enfant comme elle. Pourrit, gâté, élevé avec un sentiment de supériorité et un dose de prétention à vous en faire sortir de vos gongs. Mais Rei n’était-elle pas ainsi ? Si hautaine, se croyant si supérieur au point de manipuler les gens pour son propre intérêt ? Si elle l’était, mais elle ne l’affirmait pas à chaque fin de phrase. Peut-être celui-ci était comme elle, ou peut-être pas. Tout ce que l’on savait sur lui était sa position dans la hiérarchie, la même que la sienne, et donc que ce serait parfait de l’avoir comme époux. Mais à son âge, elle avait autre chose en tête que de se marier et de former une famille. Elle avait surtout une autre personne en vu, une autre personne dans son cœur… Seulement, cette personne n’était pas ce qu’attendaient ses parents, bien que sa position dans la hiérarchie sociale soit des plus haute… De toute façon, elle n’avait nullement l’intension de former sa vie avec lui, car pour l’instant leur relation se rapprocher plus de l’exécrable que de l’acceptable !

Cela faisait à présent plus d’une heure qu’elle était attablé à cette table. Le garçon devant elle, était certes, très mignon, mais son caractère déplaisait fortement à Rei. Elle avait déjà eu l’occasion de le voir à plusieurs réunions, et comme à chacune des réunions, il se croyait plus haut qu’elle. Pourquoi ? Tout simple car elle était une femme et lui un homme. C’était une chose qu’elle supportait encore moins… Le fait qu’une personne puisse être supérieur à l’autre uniquement à cause de ça. C’était stupide et machiste. Elle l’écoutait déblatérer sa vie et ses exploits, qui pour elle, n’étaient d’aucunes importances. Il pouvaient bien dire ce qu’il voulait, il n’arriverait pas à déloger la personne qui s’était déjà installer dans son cœur. L’écoutant parler aussi de ses derniers coups de maître et la petite fortune qu’il s’était faite, elle ne put que soupirer d’ennuis. En faite, il n’écoutait que lui, ne parlait que de lui. La seule chose qu’elle faisait été de répondre « oui » lorsque Monsieur daignait lui laisser la parole pour avoir son avis. Celui-ci répondait en rigolant qu’ils avaient les mêmes idées et qu’ils étaient sur la même longueur d’onde… En parlant d’ondes, celle qui émanaient de Rei étaient de plus en plus féroce, prêtent à bouffer tout ce qui bouge. Ce n’était certainement pas une femme qu’il lui fallait, mais un psychologue ! Au bout d’un moment, elle s’énerva, et tapa assez fort la table pour faire de bruit. Plantant son regard dans celui de l’autre Yakusa, elle le regarda d’un air noir mélangé de mépris. Un regard qui en disait long sur ses pensées. Après tout, elle était de la même nature que lui, une Yakusa et leur position était égale. Comment ne pas la faire réagir à un tel comportement ? Cependant, elle devait aussi se méfier. Le rendez-vous qu’elle avait avec lui pouvait avoir des conséquences désastreuses dans les relations entre leur père. Il fallait donc jouer calmement et lui rendre la monnaie de sa pièce de manière à ce qu’il ne puisse rien lui reprocher.

- Vos histoires sont intéressantes certes, mais sachez qu’il faut savoir écouter les autres. Je ne veux d’un futur mari qui ne se rend même pas compte que sa futur femme s’ennuis à mourir avec des histoires qui ne la passionne pas car elle vit les mêmes !

Elle se leva alors doucement tout en posant un gros billet sur la table. Oui, c’est elle qui payait sa boisson, elle ne voulait pas utiliser l’argent de cette imbécile même pour boire un verre ! Elle ne voulait ne rien lui devoir, elle ne le supporterait pas. Autant lui demander d’arrêter le Tir à l’arc, elle vous répondrait avec un regard assassin que vos paroles son inutiles et totalement stupides. Ici c’était le même cas, la présence de cette personne lui en devenait insupportable. Rabattant sa chaise contre la table, elle le salua poliment.

- Ravis de vous avoir rencontré, passez une bonne fin de journée.

Elle se sentait soulagé, elle allait quitté cette endroit, prendre l’air, ne plus voir la face de cet imbécile. Du moins, elle ne pensait pas voir son voleur. Pour une fois, ce n’était pas elle qui avait provoqué leur rencontre. La destin en avait voulu ainsi : lorsqu’elle se retourna pour partir, elle se prit une personne en pleine face. La percussion fut légère mais assez pour déstabiliser Rei. Un regard en l’air, suivis par des yeux qui s’écarquillèrent d’incompréhension. La surprise était là, et elle était grande. La personne qu’elle venait de se prendre n’était autre qu’Akira Yusuke, l’élu de son cœur. Un sourire éclaira son visage et une idée lui vint alors à l’esprit. Elle lui fit rapidement un petit clin d’œil et lui empoigna le bras pour se diriger vers une table au fond. Là elle s’assit et elle lui fit un grand sourire. Elle était un peu gêné de l’avoir traîné un peu plus lui sans lui demander son avis.

- Désolé de t’avoir emmené jusque là et de t’avoir bousculé ! Et en même temps, merci de m’avoir sauvé de cette personne collante et détestable !

Malgré le temps qui passe je veux me souvenir
Quand nous nous sommes croisés quelle émotion
A envahi mon coeur, un sentiment chaleureux
Le miracle que j'attendais s'était produit

Des pensées fusaient dans l'esprit d'Akira qui depuis plus de dix minutes, marchaient à toute allure dans les rues du centre de Tokyo, tout ce qui l'entourait, n'était que futilité, car à cet instant précis, il avait l'impression d'être le seul à exiser, enfait non, ils n'étaient plus que trois à vivre, tout le reste paraissait bien dérisoire et pour tout dire, n'avait pas la moindre importance aux yeux d'Akira. Ce qu'il venait de vivre, à cet endroit particulier qu'est la Baie de Tokyo, était probablement une chose qu'il avait espérer depuis plus de cinq ans maintenant, pourtant, de part la simpliciter du moment, il avait fuit, quelle belle preuve de lâcheté pour un garçon tel qu'Akira qui d'ordinaire, n'avait rien d'un lâche, bien au contraire, sa fiérté & son arrogance faisait de lui un garçon prêt à tout, à foncer dans le tas sans prévoir de suite les conséquences. Plus aucune trace d'humidité sur ses yeux, en courant, l'air frais avait asséché ses pupilles, il devait probablement, rester un peu de rougeur sur ses paupières et tout autour, mais il s'en fichait, il faisait nuit, personne ne voyait, de plus, lui même ne voyait personne, alors franchement, qu'est ce que ca pouvait faire. Le Japonais avait passé son après midi allongé dans un champs, à laisser toute ses émotions l'envahir, Elle était revenue au Japon, ce n'était pas une illusion, Natsuki, Son amie d'enfance, celle qui avait réussi à bénéficier de tout l'amour qu'Akira pouvait donner et qui pourtant était partit, avait fait le choix de revenir. N'était-il donc pas heureux, de revoir le doux sourire de la jeune fille, son visage dont les traits n'avaient aucun secret pour lui, malgré le changement dù à l'âge ? Biensur que si, qu'il était heureux, mais bien souvent, un bon sentiment n'arrive pas seul, et tout le poids du passé avait décider de réapparaitre en même temps, impossible à soutenir, et plutôt que de voir les choses en face et d'affronter, il s'était sauvé, bêtement, refaisant alors une erreur qu'il avait souhaiter ne jamais commettre.

Il avait pourtant retrouver Hiroki, Son meilleur ami lui était revenu, probablement la meilleur chose qu'il soit arrivé dans la vie d'Akira, ce garçon là. Ils pouvaient tout partager, ils se comprenaient, ils se devinaient, malgré la séparation brutale, ils avaient réussi à mettre de côté de jour stupide et ce sentiment, pour être à nouveau souder comme les cinq doigts de la main, ils avaient ainsi pu se rendre compte qu'aujoud'hui encore, ils se connaissaient par coeur, quelle magnifique sensation, un souffle nouveau, et pour rien au monde Akira ne ferait une chose qui pourrai remettre en périle ce lien qui les unis, encore une promesse qu'il s'était faite, le soir même de ses retrouvaille avec Son ami, et celle ci, il comptait bien la tenir. Il ne manquait plus qu'Elle, leur air commun à tous les deux. Le souhait de la revoir, juste une fois, de la savoir en bonne santé, heureuse, était-ce trop demander ? Apparemment non, puisqu'aujourd'hui, il l'avait revu, elle allait bien, n'aurait-il pas du se contenter de ca, et ne plus penser au passé, afin de mettre toutes les mauvaises choses de côté ? Si ca avait été si facile, vous vous doutez bien qu'Akira l'aurait fait, mais voilà pour l'Oyabun, rien ne devait être trop simple et si c'était trop simple, c'est que quelque chose n'allait pas, il fonctionnait comme ca, c'était sa façon d'être, que ca plaise ou non. Il s'était montré froid avec elle, alors qu'une étreinte aurai suffit à appaiser des douleurs, au lieu de ca, il l'avait probablement fait souffrir d'avantage. Dans l'esprit d'Akira pourtant, c'étai logique : Il ne l'avait pas empêcher de partir, elle était triste à cause d'eux, il devait assumer et accepter qu'elle lui en veuille, qu'elle lui fasse des reproches, il voulait l'entendre de sa bouche, sans ca, il se bloquerai et agirait de cette manière purement égoïste. Oui égoïste, car dans l'histoire, ils étaient trois, Hiroki lui, avait réagit différemment à la vue de leur amie, ils avaient beau être semblables, il y avait des différences inhée chez chacun d'entre eux, et les réactions de l'un ne correspondaient pas toujours aux réactions de l'autre, une bonne chose évidemment que d'avoir sa personnalité, mais est ce qu'au travers de sa réaction puérile, Hiroki l'avait compris ? Certainement, car au fond, ne ressentait-il pas la même chose ? Il n'était pas Son ami pour rien, cette alchimie entre eux, était indissociable.

C'est ainsi qu'Akira s'était retrouvé là, rongé par ses pensées les plus profondes, à déambuler dans la rue Dôgen-zaka. Il ne fréquentait pas ce genre d'endroit, juste forcé d'y passer quelques fois pour aller plus vite, la réputation des coins de rues n'était plus à faire. Partit énervé de la baie de Tokyo, il s'était un peu calmé, ayant reprit ce visage froid et insondable, ainsi que ce regard décidé qui en disait long sur son humeur. Se changer les idées, se remettre les idées en place même, il fallait qu'il aille dans un endroit où la vie se faisait ressentir, un endroit bondé de monde, déstabilisé, il l'était, quel agissement ridicule n'est ce pas ? Tout ca pour une vieille histoire d'amis me direz-vous... Si encore c'était une simple amitié, il n'irait pas jusqu'à se ronger l'esprit de la sorte, mais là, il s'agissait d'Eux, de ses deux moitiés, de deux personnes qui étaient les seules à faire qu'il avait envie d'avancer dans le bon sens, ils étaient à nouveau réunis, du moins, présent dans la même ville, seuls les personnes ayant une solide amitié pourraient comprendre cela, car pour Akira, le mot 'amitié' avait une valeur des plus particulière que jamais il ne prendrai à la légère. Pour ce soir, l'Oyabun avait décider de ne penser à rien, de se 'distraire', à sa façon, il n'irait pas jusqu'à se saouler, totalement ridicule, il en avait payé les frais l'autre soir, ca lui avait suffit. Non là, de côté son rôle de fils prodigue et gamin de riche aux bonnes manières, ce soir, il serai Yusuke Akira, un lycéen comme les autres, toujours en mieux, biensur.

Une porte poussée, et le voilà qui entrait là, dans un bar à l'ambiance mouvementée. Musique des îles rythmée, couleurs chaudes et tamisées, et le raisonnement des paroles de tous les clients, exactement l'endroit qu'il recherchait. Regardant de haut un peu partout afin de scruter le bar, un choc, on venait de lui rentrer dedans. Fronçant les sourcils pour voir qui était le bigleux qui ne pouvait pas voir où il marchait, ses yeux s'écarquillèrent en voyant nulle autre que Kanashi Rei, il n'eut cependant pas le temps de se dire qu'il regrettait son entrée ici qu'il sentit la main de Rei l'empoigner, posant un regard furtif sur le type qui semblait être avec elle, puis la jeune fille l'entraina au fond de la salle, jusqu'à une table libre. Posant un regard interrogateur et irrité sur elle, il fut contraint de l'écouter se justifier.

" Ne te sers pas de moi comme échappatoire "

Lanca t-il tout en prenant place sur la chaise, non, il n'avait pas fait demi-tour, étrangement ce soir, la présence du pot de colle ne le dérangeait pas plus que ca. En fait, ca aurai pu être n'importe qui d'autre, que ca aurai fait le même effet, ce soir là, il avait envie d'être entouré, connaissances ou non, il voulait juste des personnes autour de lui.

" Personne collante et detestable... Se pourrait-il qu'il y en ai deux comme toi ? "

Un brin amusé, malgré cette habituelle voix froide, mais non aggressive. Ce soir, il n'irait pas trop loin dans ses paroles, ne voulant pas risquer de la faire fuir, lui qui d'ordinaire pourtant, faisait tout pour qu'elle le laisse tranquil. Il avait beau faire comme si de rien était en affichant cet air dénué de toute expression, il y avait cette lueur dans son regard, et les traits de son visage avaient quelque chose de différent, souvent, cet air froid attirait le regard des autres, souvent dans les couloirs de Ryuuzan, il entendait les filles jacasser à ce propos, le genre de réaction qui l'amusait à la longue. Assis à l'aise, totalement détendu, il s'empara de la carte des boissons et leva la main en guise d'appel au barman qui arriva dans l'instant. Commandant sa boisson, en l'occurence ici, un coktail maison, il reprit la parole après que Rei ai également passer commande. Pendant ce temps, il fixa son regard droit devant lui, pensif, s'amusant à tapoter la table de ses doigts fins, comme s'il était naturel de le voir trainer là avec une fille, ce qui pourtant, ne concordait pas vraiment à l'image qu'il donnait de lui.

Un instant, elle voulait s’échapper un instant de cette situation. Un instant elle voulait ne plus être en sa présence, un instant elle ne voulait plus être la fille d’un Yakusa. Sa vie était si plaisante certes, mais toujours dans l’ombre, toujours caché, toujours camouflé sous un tas d’hypocrisie et de mensonge. De plus, cela ce mélangé parfois à la cruauté, Rei avait beau avoir grandis dans un environnement « sain » pour ses parents, il n’empêche qu’elle avait vu des choses que bon nombre de personne n’ont jamais vu et ne verront jamais. Certaines personnes ne verront jamais les îlots paradisiaque des Maldives, certains ne verront jamais New York, Paris, Londres ou encore Berlin. Certaines personnes ne verront jamais Bora Bora, Tahiti ou encore Hawaï… Hawaï, domaine connu pour être un lieu que les Yakusa fréquentent. Elle ne pourrait pas vous répondre le contraire, enfin si, Rei sait très bien mentir, et elle serait vous répondre avec un grand sourire faux que ce ne sont que des histoires d’avant, une réalité d’avant, devenus une légende à présent. Pourtant, cela est bien faux… Elle a vu aussi des choses qui dépassent les loisirs à haut prix, des choses plus « personnelle ». Avez-vous déjà vu une personne avec son petit doigt en moins après avoir échoué dans sa tache ? Avez-vous déjà vu votre père le corps remplis d’un tatouage extraordinairement beau représentant un tigre et des fleurs de cerisier ? Avez-vous déjà eu un garde du corps en permanence à vos côtés ? Il a fallu un moment à Rei pour faire accepter à son père de ne plus être accompagné. Il a fallut qu’elle prouve que son aptitude physique pour l’autodéfense doit efficace. De plus, on lui avait imposer un chien, mais à dire vrai, cela l’avait réjouis, elle s’était fait son plus grand ami, le plus fidèle mais le têtu en même temps. Fudji, c’est ainsi qu’elle l’avait nommé, en référence au Mont Fuji-Yama.

Une rencontre brutale, un choc, un carambolage, on pourrait donner n’importe qu’elle nom à la scène qui venait d’arriver. Pour Akira, cela pouvait être interprété comme, une rencontre à éviter, pour Rei un rencontre à bénir ! La différence de leur opinion était énorme et pourtant… Elle arrivait à s’attacher à lui, tel qu’il était, du moins, ce qu’il daignait bien lui montrer. Pourtant d’après la situation au lycée, tous laissaient à penser le contraire… Imaginez une seconde une fille de Yakusa devoir se rabaisser devant quatre personne juste à cause du statu financier de leur parent ? Tous laissaient à croire que les nerfs de Rei n’allaient pas tenir longtemps, et pourtant… Si elle n’était pas tombé dans sa classe, elle ne l’aurait peut-être pas supporté. Lui est son comportement froid accompagné d’un visage qui ne laissait rien paraître. Sa façon de parler, d’être à côté des choses, cela laissaient penser à croire que Rei s’en ferait vite un ennemis. Mais non. Pour expliquer cette contradiction entre son caractère et son amour, il faut vous expliquer sa vie en classe durant sa première année. Toujours assise à la même place, celle qu’on lui avait assigné en début d’année. Puis il arriva un moment ou le groupe d’Oyabun se forma. Cela n’a jamais touché Rei, car celle-ci malgré sa popularité, sa façon de manipuler les gens, restait une fille très solitaire, à l’écart des autres. Elle n’a donc jamais eut de problème avec ce groupe. Elle était dans sa classe, elle l’est toujours, et il y eut se jour, cette altercation entre eux.

Flash back :

Première année, Rei venait de manipuler à merveille une de ses camarades de classe. Toujours d’une manière à ce que personne ne s’en aperçoivent, toujours d’une manière si fine, qui frise la perfection. C’était à l’heure du repas exactement. Elle était en train de prendre le couloir pour se rendre à la cafétéria comme chaque midi, sauf si elle amenait son Bento, à ce moment là, elle allait dans le parc dans un endroit au calme. Elle quittait alors la salle joyeusement, un sourire faux aux lèvres, et le même choc qu’aujourd’hui venait d’avoir lieu. Avant même de lever la tête, elle parla pour rappeler à cet imbécile de regarder ou aller.

- Regarde où tu met les… Elle stoppa ses paroles en voyant l’identité de la personne. Yusuke Akira, Oyabun depuis peu. Fais attention quand tu marche, les jeunes demoiselles peuvent être sur ta route !

Dis d’un ton hautain, supérieur, Rei n’avait pas peur, ce n’était que le début de leur « règne » et ils n’avaient pas encore montré tous leur pouvoir. Et Rei était comme elle était ; personne hautain, se croyant supérieur, toujours au dessus de tout le monde. Mais Akira était aussi comme maintenant, froid avec elle et il lui avait répondu avec cette même voix que c’était à elle de faire attention et non de rejeter la faute sur les autres. Est-ce la première fois qu’on lui tenait tête ? Non, mais de cette façon, de ce ton de voix, dans ce regard, non personne. Rei avait alors passé son chemin rapidement pour aller à l’endroit voulu.

~~Flash Back~~

Il y avait encore eut quatre altercations de ce genre entre elle et l’Oyabun, avant qu’elle ne comprenne que son cœur battait à vive alors lorsqu’il était là, devant elle. Ses paroles étaient devenu plus douces, plus calmes, plus patiente. Elle en avait fait de même pour les trois autres Oyabuns. Elle n’avait pas mis en avant son côté Yakusa, et c’était forgé une apparence par-dessus sa carapace, lui permettant d’être manipulatrice, voir cruelle. Elle devint Rei, celle que l’on connaît actuellement, prête à tout pour obtenir ce qu’elle souhaite tout en protégeant son propre intérêt.

- Je te paye un verre pour me faire pardonner !

Toujours le même comportement, toujours la même remarque… Non. Aujourd’hui, après l’avoir tirer contre son grès vers une autre table, Akira n’avait pas eut la même réaction que d’habitude. Il semblait plus… apte à avoir Rei à ses côtés. N’était-il pas resté assis ? Si il n’aurait pas voulu la voir, il se serait relevé et il serait parti. « Personne collante et détestable » quelque part au fond de son cœur, une fleur s’ouvrait de bonheur. Si il l’appelait ainsi, avec ce ton de voix qui semblait… inhabituel, c’était un plaisir pour Rei. Qui serait heureuse qu’on l’appelle ainsi ? Personne, mais elle si. Cela prouvait qu’Akira la connaissait même un peu et que quelque part, il pensait à elle. Même si il pensait à elle en mal, elle était heureuse, car il pensait à elle, tout simplement.

- Je suis bien trop compliqué pour qu’il y est deux moi… Et puis, si il y aurait une deuxième moi, la concurrence serait rude !

Un petit sourire au lèvre, un sourire sincère et amusé. Peut-être ne verrait-il pas ce sourire qui lui appartenait, c’était pas grave, elle ne le faisait pas pour qu’il le voit, elle le faisait car ses sentiments du moments en avaient envie. Un serveur vint alors et Akira passa sa commende, Rei fit de même en commandant un cocktail fruité avec un brin d’alcool, rien qui ne pouvait la rendre saoule.

- Alors Yusuke, qu’est-ce qui t’amène ici ? Je tiens à préciser que j’étais là avant, donc c’est un hasard si on s’est croisé ! Dit-elle en rigolant joyeusement, cette façon de l’appeler l’avait vraiment rendu de bonne humeur.

Qui aurai pu affirmer qu'un jour, Akira serai assis à une table en train de boire un coup avec cette jeune fille là, celle qu'il fuyait presque comme la peste, excusez l'expression, cette fille qui le collait constamment et dont la présense ne faisait que l'aggaçer au plus haut point. Certe elle était jolie, et n'importe quel garçon aurai aimé avoir une telle jeune fille qui lui cours après pour des raisons qui ne regarde qu'elle, pourtant, c'était loin d'être le cas d'Akira, des filles, il pouvait en avoir autant qu'il voulait, des lettres d'admiratrices, il en avait tellement reçu, amusant d'ailleurs, à croire qu'à Ryuuzan, les Oyabun étaient perçus comme des stars, au fond, n'en était-ce pas réellement ? Mais lui, il ne courait pas après ca, cette solution de facilité ne lui plaisait pas vraiment, toujours en train de se compliquer la vie peut être, mais il était comme ca, Yusuke Akira. La preuve encore ce soir, où la simplicité aurait éviter qu'il ne se laisse guider par ses émotions, pour se retrouver assis là, dans un bar Taïtien qu'il ne fréquentait qu'occasionnellement. Les autres personnes pourtant, ne se comliquaient pas la vie, si une option de facilité s'offrait à eux, ils sautaient sans hésitation sur l'occasion, ne s'encombrant pas du superflue, et c'était justement cela, qui avait le don d'énerver l'Oyabun, peut-être était-ce futile, mais c'est ainsi qu'il fonctionnait. Et là encore, dans ce bar, face à Rei, c'est en ne voulant pas choisir la facilité, qu'il était resté là, en effet, il avait déjà fuit une fois aujourd'hui, il n'avait pas l'intention de le faire une seconde fois, ainsi il se retrouvait là, comme s'il était venu boire un coup avec une amie, qui pourtant était loin d'en être une. Quelque chose ne tournait peut être pas rond chez Akira ce soir, pourtant il ne faisait rien pour se remettre dans 'le droit chemin' en agissant comme à son habitude.

Sans réponse après que Rei lui ai dit qu'elle lui offrait un verre pour se pardonner, Akira se remit à fixer les gens, sans leur porter la moindre attention, et puis, quoi de plus normal qu'elle lui offre un verre, en regardant la situation, c'était même la moindre des choses. Si ca avait été une autre fille, il aurai peut-être refusé, mais avec Rei, c'était différent, pas explicable cependant, c'était juste Rei, la fille collante qui ne se gène pas pour vous suivre jusqu'à chez vous en pretextant promener son chien au hasard dans le quartier. Comme le sourire de la Japonaise d'ailleurs, il sonnait tellement faux, que ca stressait le Japonais, lui qui prônait le naturel chez les filles, il avait en face de lui, le type même de demoiselle qui ne l'intéresserai jamais, ca n'avait rien de sympathique, pourtant la franchise était importante pour Akira, et il ne s'était pas gêner de remettre Rei à sa place, à sa façon, évidemment. Il se contenta alors, de l'écouter sans rien dire, en fait, qu'avait-il à dire à Rei ? La situation n'avait déjà rien d'habituelle, ce n'était pourtant pas une raison pour en faire une situation cocasse qui sortirait bien trop de l'ordinaire. Attrapant son verre et se déléctant d'une gorgée, il inspira tandis ce que la nippone le questionna sur sa venue ici, en général, il l'aurai envoyer sur les roses, trouvant une excuse quand à son trop plein de curioisité à son égard, mais là encore, il n'avait qu'à faire comme si elle était une fille parmis tant d'autres, et non pas cette jeune fille là.

" Un simple besoin de changer d'air et de ne penser à rien, je n'ai pas pour habitude de fréquenter les bars... D'ailleurs, je tâcherai de me souvenir de l'expression qui dit : le hasard fait bien les choses, j'ai la preuve même du contraire ici... "

Toujours ces pics lancés, il ne fallait pas qu'elle croie qu'il était bien en sa compagnie, qu'elle ne pense pas qu'une évolution avait été faite depuis leur dernière rencontre, et encore moins qu'elle puisse penser qu'il s'intéresse à elle, il n'était pas tellement méchant, disons juste qu'avec son humeur massacrante et ce trop plein d'émotion de la journée, il se laissait aller, aussi bien dans son comportement que dans ses mots.

" C'était qui ce type ? "

Ajouta t-il entre deux gorgées, parlant biensur du jeune homme avec qui Rei devait être avant son arrivée. Une question attendant, disons, deux réponses, l'identité du type, et la raison de leur présence ici. Une simple curiosité lui aussi, mais si déjà il était rester là pour avoir du bruit et être entouré, ce n'était pas pour laisser le silence prendre place entre lui et la seule personne avec qui il pouvait parler ce soir.

Pensée qui obnubilait l'esprit d'Akira, Natsuki, oui, elle était revenue, et oui, il l'avait laissé, pas seule certe, puisqu'elle était avec Hiroki, et Hiroki d'ailleurs, Akira l'avait aussi laissé ce soir, en même temps qu'Elle. Pourtant, en pensant à Son ami, il savait, du moins, il espérait, qu'il comprendrai son comportement, puisqu'il était le seul à le comprendre aussi bien.

C’est fou ce que le temps pouvait faire des ravages. Être si horrible et bien faisant à la fois. Si doux et brutal en même temps. Un jour, il vous surprend positivement, et l’autre, il vous prend sournoisement par derrière, mais c’est déjà trop tard, on ne sait plus comment réagir, comment changer la situation. Un jour, vous n’aimez pas une personne, son comportement, ses agissements et l’autre jour sans prévenir, vous devenez sans défense devant lui. Impossible de réagir à cette situation, il y a quelque chose qui vous gène trop au fond de vous, cette chose qui vous empêche d’agir comme à votre habitude. Non pas que vous n’aimeriez pas avoir votre caractère « naturel », ou dans le cas de Rei cette façade, mais une voix intérieur vous supplie d’être gentille, de faire conne impression. Pourtant, n’est-ce pas hypocrite, ne faudrait-il pas, au contraire, agir naturellement ? Montrer sa vraie personnalité, sa vrai façon d’être ? La réponse est un simple « oui ». Une réponse si simple et pourtant si difficile à appliquer. Pourtant, sa façade, ses agissements ne servaient strictement à rien devant lui, il avait la manière, la compétence de voir qui elle était. Il était le seul à l’avoir remarquer sans qu’elle ne le manipule. Il était le seul à lui avoir fait face, l’avoir toujours rejeté. On pourrait comparer Rei et Akira à deux aimants, actuellement, il était deux pôles opposés mais ils ne s’attiraient pas. Manque de magnétisme ? Quoi qu’il en soit, la situation était ainsi et Rei l’acceptait pleinement. Ne remettant la faute sur personne, elle était la seule à se faire souffrir, pourtant il lui suffirait de tourner la page mais ses doigts se couperaient sous le papier fin.

« le hasard fait bien les choses, j'ai la preuve même du contraire ici... » Toujours fidèle à lui-même, malgré la pointe de changement, il restait le même, celui qui lui faisait comprendre qu’elle était Rei, cette personne qu’il n’appréciait pas. Mais ici, ce n’était pas elle qui s’était imposé, du moins, pas directement. Elle avait juste souhaiter fuir une situation, si Akira voulait partir, il était libre, elle ne le retenait pas. Cependant il ne partait pas, il était vraiment différent avec elle. Bien qu’en apparence, il soit le même, toujours aussi froid, distant, il avait tout de même pris de la peine de répondre à sa question. C’était ainsi leur relation, un mélange de répulsion envers l’une et une attirance envers l’autre. Chacun avait diverses opinions qui semblaient s’affronter, leur caractère, tempérament, façon d’agir, toutes étaient différents. C’était ce genre de relation distante, sans connaître vraiment la personne, c’était ce genre de relation que Rei chérissait même si cela ne l’amenait à rien. Non pas qu’elle était maso, ou quoi que ce soit d’autre, mais elle voulait juste une petite place dans le cœur, les pensées d’Akira, une infime place, qu’importe l’endroit, elle voulait y être. Elle voulait que si plus tard ils se croisaient, elle voulait qu’il la reconnaisse même en temps que peste, elle ne voulait pas qu’il s’excuse en disant ne pas se rappeler d’elle. Elle voulait être présente.

- Toujours le même Yusuke, mais c’est ce qui te caractérise, cette façon de me repousser. Ne m’apprécieras-tu donc jamais ?

Rei était sérieuse dans sa question mais elle ne cherchait pas à obtenir de réponse pour aujourd’hui. Car même si il lui répondrait « non », elle ne laisserait pas tomber. Elle était obstinait, dans n’importe qu’elle domaine, même l’amour.

- C’est une blague, je me doute de la réponse !

Posant l’index sur ses lèvres, elle fit semblant de réfléchir, faisant une tête idiote. Elle semblait bête à cette instant, mais cela lui importait peu, tant qu’elle était avec Akira, son image lui comptait peu. Il savait comment elle était, comment elle marchait, à quoi cela servait de jouer un eu stupide ? Elle ne pourrait pas l’impressionner par un comportement stupide. Alors elle agissait normalement, du moins, le plus possible.

- Cet homme… Hum… C’est le fils de l’ami à mon père, tout deux aimeraient nous voir ensemble plus tard. Mais il n’a fait que parler sans me laisser une seule fois la parole… Je ne supporte pas ce type de personne, surtout qu’une partie de son caractère est égal au miens.

Oui, Rei se rendait compte qu’elle avait un caractère désagréable. Elle n’était pas le genre de personne à parler sans vous laisser la parole, mais elle était le genre de personne à être hautaine, à se sentir supérieur et à vous rabaisser, voir vous manipuler. Buvant une gorgée de son cocktail, elle regardait Yusuke, il était vraiment beau et mystérieux. Il était impossible de savoir ce qu’il pensait, elle aimait ça. Quittant son regard de celui du japonais, elle le reporta sur la carte, et observa les autres boissons proposés. Elle ne comptait pas en prendre un autre, mais elle ne voulait pas le regarder avec insistance, cela serait mal polis, voir gênant.

Les pensées, les souvenirs, tout fusait dans l'esprit d'Akira & il détestait cela, se sentir faible, ne pas pouvoir détourner ses pensées douloureuses, rester bloquer sur des évènements passés, lointains ou proche, ici, c'était plus que proche, et lointain à la fois, en fait, c'était tellement compliqué, mais si simple à la fois. Il lui aurai suffit de tourner la page, d'oublier la douleur d'une longue, trop longue séparation, puisqu'aujourd'hui, tout semblait enclin à reprendre dans le bon sens, mais son entêtement, son obstination, faisait qu'il se prenait la tête pour pas grand chose, la simplicité, il n'aimait pas ca, à quoi ca sert d'avoir un cerveau, si c'est pour n'en utiliser qu'un dizième de ses capacités. Ainsi, depuis qu'il s'était assis là, dans ce bars, il ne faisait que ressasser des images, Hiroki, Natsuki, Lui, ensemble qui se séparent pour s'oublier, un oubli en apparence, mais mit devant le fait accompli, ils s'étaient séparés pour une durée trop insupportable. Aujourd'hui, tout semblait être fait pour que cette séparation ne soit qu'un vague souvenir, Natsuki était revenue, elle proposait même de redevenir comme avant, Hiroki aussi le souhaitait, d'ailleurs, il avait eu ce visage si heureux, comment alors Akira pouvait-il encore se bloquer, et ne pas accepter cette belle simplicité ? Il devait juste penser à autre chose, pour que ces pensées lui reviennent plus clair et que sans réfléchir, il se décide, pour ce soir, il ne devrait que s'amuser, être cet Akira arrogant qui se joue de tout le monde et se fiche des conséquences, son côté mauvais garçon qu'il ne montre que lorsque quelque chose le réfute, ce garçon qu'il était durant toutes ces années, lorsque loin d'Eux il était.

Etrange que ce soit vers Rei qu'il se 'console', agir de la sorte était un acte purement égoïste, il savait très bien ce que la jeune fille pensait de lui, ainsi, il profitait simplement de la situation, et alors ? Il était comme ca Akira, un je m'en foutisme bien présent à souhait, et puis, c'était comme ca, il n'avait pas besoin de se justifier, après tout, il était Yusuke Akira, c'est suffisant à comprendre. S'il ne l'apprécierai jamais ? Qui sait, après tout, on ne peut pas prévoir l'avenir, ni les évènements qui s'y dérouleront, mais ce qui est sur, c'est que jamais il ne l'aimera, un doute en moins, et il ne se gênait pas pour le lui faire comprendre, en temps normal, mais là, il ne répondit pas, d'ailleurs, il se doutait bien que Rei n'attendait pas une réponse à une telle question, il se contenta de boire une gorgée, avant de l'écouter à nouveau ajouter qu'il s'agissait là d'une blague. Même pas un regard sur elle, voilà que ses pensées reprenaient le dessus, stop, cette fois ci, il posa ses yeux de perles sur elle, elle n'était pas moche, loin de là, si on otait son caractère insupportable, peut-être même qu'au niveau physique, elle pourrai plaire à l'Oyabun, mais ca n'était pas le cas, et ca ne le serai jamais.

Bien silencieux, comme souvent, Akira se contentait d'écouter, d'observer & d'analyser, la réponse qu'elle lui fournit alors sur le type qui se trouvait là l'instant d'avant, le fit sourire intérieurement, et un air presque aggacé prit place sur son visage, non pas après Rei, mais après ces histoires de mariage arrangés, visiblement, Rei aussi, n'avait pas le droit de choisir elle même avec qui faire sa vie, tiens, un point commun avec Akira, cette Shizuma, qui lui était destiné, quelle drôle d'histoire, il n'est pas venu, le jour où Yusuke Akira laisse quelqu'un d'autre décider à sa place, et son père devrait bien, un jour où l'autre, rentrer sa dans son crâne.

" C'est de la connerie, ces rencontres arrangées, comment des personnes peuvent-elles croire qu'elles peuvent décider à notre place... "

Lanca t-il en fronçant les sourcils, le verre près des lèvres alors qu'il reprit cet air aggacé, repensant à sa 'fiancée' dont il se passerai bien. Une chance, Shizuma non plus, n'était pas pour un tel mariage, il fallait également faire en sorte, que personne à Ryuuzan, ne soit au courant, sinon, son image en prendrai un coup, et les rumeurs iraient bon train

" J'ai entendu dire que tu as fais la connaissance de Suzumura, comment ca s'est passé ? "

Un air sérieux & amusé à la fois, les echos à Ryuuzan, quand un Oyabun faisait quelque chose de toute façon, tout le monde était au courant, pire que des journalistes ou des paparazzis, Akira savait donc ce qu'il avait entendu, mais la version de Rei serai certainement plus juste que les autres

Qu'est-ce qui fait notre destin ? Qu'est-ce qui fait ce que nous devenons ? Est-ce une quelconque socialisation ? Pouvons-nous changer notre destin ? Tant de question ce posent dans notre vie, mais pouvons-nous y répondre avec certitude ? Rei vous répondrait volontier que le destin cahnge toujours pour les personnes qui savent le forcer, et elle s'empresserait d'ajouter qu'elle ne fait pas partit de ces personnes. Elle se défilait facilement dans ce genre de situation ou question, même si elle avait plutôt tendance à vous répondre que cela ne vous regardez pas. Elle s'était instalé dans ce confort, et même si elle s'en plaignait, elle l'appréciait fortement. Cette sensation de supériorité, cette sensation de pouvoir un jour, tous contrôler par derrière. Elle était avant tout une Yakusa qui se protégé, qui cachait son identité le temps de sa jeunesse, mais le jour où elle sera au pouvoir, elle sera une personne redoutable. SOn caractère exécrable ne pouvait aps s'arranger avec le temps, et le jour du commencement de son tatouage, signalera la fin de l'ancienne Rei, de la gentille Rei. Celle qui savait aimer jusqu'à la déraison, celle qui était gentille encore parfois par moment, celle qui pouvait sembler si méprisable, voir provocant de la pitier. Oui, cette Rei là n'existera plus, elle sera mise dans son coin de l'esprit enfermé derrière les barreaux de la jouissance de pouvoir. Elle pourra alors obtenir vengeance des personnes l'ayant faite souffrir, et en même temps confirmer les dires de son amie. Oui, elle deviendrait dangereuse un jour.

Mais ce jour n'était pas encore là, aujoud'hui encore elle acceptait d'aimer sans compter, sans rien demander en retour. Elle acceptait cet amour à sens unique. Même si elle n'avait pas une bonne place dans le coeur d'Akira, elle avait tout de même place. Et puis, il lui parlait aujourd'hui, il fallait donc profiter de la situation. Il ne la fuyait pas, il l'acceptait elle, avec son sale caractère. Mais que serait Rei sans ce caractère ? Sûrement une fille comme les autres, que l'on ne pouvait différencier. Elle ne voulait pas être une fille passe par tout, non, elle voulait qu'on la remarque, qu'importe que ce soit en bien ou en mal. Son esprit était si compliqué, si inexplicable. Il empruntait les voix les plus difficiles au lieu de se contenter d'être gentille. Non, elle ne voulait pas supplier de l'affection, elle ne voulait pas faire la lèche botte. Elle voulait être accepté avec son sale caractère, et si il n'acceptait aps, ce n'était pas grave, elle assumait son choix et restait fière et droite.

Un petit sourire amusé, elle secoua la tête avec un petit signe de main. Rei était quelque peu différente ce soir. L'atmosphère du bar ? Non, elle était remplis de bonheur qu'Akira ne l'ai pas fuis. C'était une chose qui pouvait paraître stupide mais qui en faite lui tenait beaucoup à coeur. Elle était donc plus détendu, plus simple de ses paroles et dans son comportement. Elle racontait sa vie sans complexe, sans honte. Elle ne disait rien qui ne pouvait signifier ses origines, provocant alors toujours ce soupçon de mensonge qu'Akira savait si bien voir en elle. Mais qu'importe, qu'il continu de la voir comme une menteuse, elle ne pouvait vraiment pas lui dire. Au moins, il penserait à elle en temps que menteuse, mais il pensera à elle. Refermant la carte avec ses doigts fin, elle fit un petit geste avec sa main droite, pour approuver encore plus ses paroles.

- Tu as tout à fait raison ! Elles sont persuadés qu'on va leur obéir sans rien dire, mais loin de là mes intentions ! Mes parents me voyent encore comme une enfant qu'ils manipulent à la perfection, mais si ils savaient...

Oh oui... Si il savait ce que Rei faisait en leur absence... Abusant de son autorité auprès des servantes chez elle, ou encore à fuir la maison en pleine nuit... Il en y avait tellement, qu'elle ne pouvait tout dire, mais ce qui était sur, c'est qu'elle pensait par elle même. Encore parfois, les paroles de son père et sa mère lui étaient de précieux conseils, mais rarement elle suivait leur ordre. N'était-ce pas le cas à présent ? N'avait-elle pas refusé l'amour qu'on lui imposait ? N'avait-elle pas défié ses parents ? Elle ne voumait pas sacrifier son amour tout simplement pour allier deux branches des Yakusa. Elle préférait plutôt que son père envoie des hommes dans les rues ou organise un arrangement, mais pas de cette manière pas en sacrifiant l'avenir de sa fille auprès d'un idiot pareil.

- Suzumura... En effet je l'ai rencontré, les nouvelles vont vites...

Elle ne semblait pas ravie d'aborder ce sujet. Mais il faut dire que la rencontre avait été agrressive puis pathétique. Hiroki l'avait attaqué si méchamant... D'un manière dont elle n'aurait jamais imaginé. Il était vraiment protecteur envers son ami. Du moins c'est ce qu'elle pensait, car jusqu'à présent, ils semblaient en mauvais terme. A présent, on dirait que la situation avait changé, qu'ils s'entendaient mieux entre eux, bien qu'elle ignore leur véritable relation amicale. Cependant, là encore elle ne pouvait pas dire la vériter. Elle ne pouvait pas dire qu'elle avait été aggressé parce qu'elle lui tournait autours. Non elle ne devait pas faire ça. Pourquoi ? Intuition féminine.

- C'est une rencontre assez original. Assez "active" au début, puis assez "pathétique" à la fin. Suzumura est une personne assez original, je ne l'imaginais pas comme ça. C'est un bon ami, mais si je peux te donner un conseil...

Elle s'arrêta un instant, rapprochant son fin visage vers celui du japonnais. Leurs visages étaient proches à présent et elle voyait avec détail les traits du jeune Oyabun devant elle. Un petit sourire aux lèvres, elle hésitait un peu à dire ses mots. Finalement, elle se lança et lui dit si proche de lui :

- Montre lui que tu ne l'abandonnera jamais.

Rei ignorait l'après-midi d'Akira et ses paroles auraient peut-être un drôle d'effet sur Akira. Mais ils s'accordaient parfaitement aux deux situations. Hiroki avait clairement fait comprendre à Rei son attachement pour Akira en temps qu'ami et les évènements qu'avait vécu Akira dans l'après-midi étaient quelque peu liés à ces paroles. Mais ce n'était pas le but de Rei qui ignorait tous. Elle voulait juste être gentille et "normale" .

Amusant de voir que Rei se trouvait dans la même situation gênante et dérangeante que lui. Il avait bien remarqué, qu'elle n'était pas n'importe qui pour elle même, elle semblait être toujours supérieur, à se donner un genre peu apprécier des autres, une fille forte qui pourtant, après observation, semble révéler des traits de caractère bien différents. Sur certain points, on pouvait même affirmer qu'il y avait quelques ressemblances avec l'Oyabun, le fait de montrer une image aux autres, d'être encore mieux que ce que l'on est vraiment, ou que ce qu'on est pas, justement. Akira lui, était tout de même un peu différent, car cette image de garçon froid et distant, était bien ancrée dans sa véritable personnalité, elle apparaissait simplement différemment, selon ses humeurs et ses envies, en était-ce autant pour Rei ? Ca, c'était à découvrir, mais très franchement, ce n'est pas Akira que ca intéressait, en connaitre d'avantage sur la nippone, n'était pas dans les projets de l'Oyabun, c'est pour cela qu'aucune question concernant le type présent l'instant d'avant ne s'ajouta à celles posées. C'était quand même aggaçant, de voir une autre personne un peu comme lui, dans le sens où son destin semblait tout tracé, comme celui d'Akira. Les parents, avec leur manie de vouloir tout diriger, comme si leurs enfants n'en étaient pas capable, pretextant justement, qu'ils ne sont que des enfants. Ah, mais quand il y a besoin d'aide, là, les enfants basculent dans le monde des grands sans même avoir le temps de dire ouf, et c'est ainsi depuis toujours, sauf que voilà, certain l'accepte, d'autre s'y opposent, et c'est dans seconde catégorie de personnes qu'Akira appartient.

La rencontre avec Hiroki était donc vrai, ce n'était pas une simple rumeur propagée dans les murs du château, et immediatement, un air plus intéressé passa sur le visage du beau Japonais, de toute façon, maintenant, dès qu'il s'agissait de Son ami, il ne pouvait en être autrement, tout l'intéressait à Son sujet, et il dùt se concentré un peu, pour ne pas revoir le visage d'Hiroki & de Natsuki à la Baie de Tokyo. Une rencontre originale et active, ma foi, on ne pouvait pas en demander autrement concernant Hiroki, il ne l'aurai pas cru si elle avait affirmer le contraire. Apparemment, Rei préfèra lui épargner les détails, c'était à prévoir, si elle agissait ainsi, c'est que pour elle surtout, ca s'était mal passé, elle n'avait pas du gêrer la situation, et probablement que ca avait dégénerer, à la manière où les choses dégénèrent quand Hiroki s'en charge. Imaginant la scène, il fut surpris de voir le visage de Rei si proche du sien, il sentait même son souffle chaud lui effleurer la peau, et un air absent prit place sur son visage, lorsqu'elle lui donna ce conseil. Qu'il lui montre qu'il ne l'abandonnera jamais ? Etait-ce vraiment utile, dans la mesure où jamais l'idée d'abandonner Son ami ne lui avait traverser l'esprit, d'ailleurs, comment pourrait-il faire ca ? Mais, Hiroki avait-il dit, ou fait quelque chose, qui avait poussé Rei à lui dire ceci à cet instant ? Est ce qu'en partant si vite de la baie, il n'avait pas alors montrer à Son ami qu'il pouvait l'abandonner si vite ? Toujours cet air sérieux, les sourcils froncés, pour la première fois, Rei était parvenue à faire réagir Akira, pour la première fois, il prenait au sérieux ses mots, c'était peut-être peu, mais il venait d'être touché, non pas du fait qu'elle dise ceci, mais la phrase qu'elle avait dite, avait eu un certain effet que probablement Rei avait souhaiter rendre.

" Si tu veux bien, garde tes conseils pour toi et fais en usage, ca ne te ferai que du bien "

Sa phrase, au premier abord, aurait put paraitre crue et aggressive, mais ca n'était en rien le cas, en fait, dans le langage d'Akira, ca pouvait ressembler à un genre de remerciement, puisque son visage en parlant, n'avait rien refletter de mauvais, au contraire, un sourire en coin était même apparu, et son regard de côté, posé sur Rei, signifiait ce qu'il signifiait.

" Est-ce qu'il t'es déjà arriver, de t'en vouloir pour quelque chose, au point d'en faire souffrir les autres tellement il est difficile de te pardonner ? "

C'est l'air pensif qu'il avait posé sa question, tout bêtement, lui s'en voulait tellement de ne pas avoir retenu Natsuki, qu'il ne pouvait qu'être aggressif en sa présence, et aggressif en parlant d'elle. Il ne se comprenait pas lui même, mais il en avait eu la preuve dans l'après midi, et à nouveau, cet air froid et dur se remarqua sur son visage pourtant si doux. Levant le bras, il fit un signe au serveur, afin qu'il lui apporte un autre verre, à peine plus corsé, mais pas trop, se connaissant, il succomberai bien vite aux méfaits de l'alcool, et pour ce soir, il préfèrait garder l'esprit clair & net, par précaution. Une fois servit, il porta le verre à ses lèvres, attendant simplement une réponse de la Japonaise.

Les parents sont un mystère en eux-même. Tellement, que souvent, il est difficile de les s'imaginer jeune. Il est dure de voir sa mère ou son père en ado rebel, intello et encore pleins d'autres choses. C'est extrèmement dure de savoir pourquoi ils agissent ainsi. En faite, c'est sûrement grâce à l'expérience du vécu qu'ils arrivent à mentir comme ils respirent, à dire des paroles stupides et s'en convaincre soit-même. Il est dure de se dire que des personnes si hypocrite on était à leur place un jour. Est-ce alors une vengeance pour eux ? Une vengeance enfantine qui dit : "si je n'ai pas eux la vie que je souhaitais et que j'y ai survécu, alors tu peux et tu dois le faire." Des paroles si futiles dans les oreilles de Rei. Elles entraient et ressortaient de l'autre côté, elle ne voulait en entendre plus, s'en était trop pour elle. Après tous, elle s'imaginait en temps que Leader et non suivent les bottes de son mari. Finir cellibataire ? En effet, c'est ce qui correspondrait le mieux à Rei, mais une célibataire avec des enfants. Pour son bonheur personnelle et aussi pour assurer la relève. Malgré la révolte contre ses parents, elle gardait les mêmes idées qu'eux. Mari = Famille = Héritier(e). Mais elle voyait aussi sa vie dans un schéma aussi simple que le précédant. Début tatouage = Début du pouvoir = vengeance personnelle. Simple vu comme ça, mais bien plus compliqué dans la vie de tous les jours, après tout, tous ne se passe jamais comme on le prévoit.

Elle prit bien la remarque d'Akira, comme toujours la plupars du temps. C'était sincère mais elle n'en prit pas note. Rei n'avait pas d'ami comme lui, des amis que l'on devait conserver longtemps auprès de soit. Rei n'avait que des amis éphémaire demandant très peu d'entretien. C'était ainsi, même si il y a longtemps, elle avait eut une telle amie mais le sale caractère de Rei avait décidé que le destin ne forcerait plus leur rencontre. D'ailleurs, en y repensant, Rei l'évitait, si elle la voyait dans une rue un couloir, elle faisait demi tour, évitant ainsi une quelconque discution, une quelconque réconcilliation. Avoir des amis à qui ont pouvait avoir autant confiance, Rei n'en avait pas. Non pas qu'elle n'essayait pas. Elle était en tentative actuellement, avec Saito, qui était devenu en l'espace d'une soirée, une bon ami. Elle lui avait même dit son plus grand secret. C'était avec lui qu'elle essayait d'avoir de nouveau confience aux autres. Côté socialisation, elle essayait avec Tampopo. Personne plus jeune qu'elle, mais pourtant si adorable... Côté naturel, il y avait Shen, avec qui elle mentait beaucoup, mais avec qui elle agissait normalement au possible. Chacune de ses trois personnes connaissaient un de ses côtés, chaque côté était différent et pourtant, il faisait partit de Rei. Akira lui ? Elle n'avait pas besoin de lui montrer un côté en particulier, avec lui, elle redevenait l'ancienne Rei mais toujours sur la défensive avec la Rei actuelle.Un comportement si compliquait mais qui la caractérisait bien.

- Voyons Yusuke, tu sais très bien que je ne peux pas appliquer mon propre conseil ! De toute façon il ne m'est pas compatible, je n'ai pas d'aussi bon ami !

Un petit sourire en coin, ce sourire ironique était bien réelle. Est-ce qu'elle s'en voulait d'avoir fait une chose qu'elle regrète chaque jour au point d'en faire souffrir les autres tellement il est difficile de se pardonner ? Rei ne savait pas si cette question lui était vraiment posé. Rei était Rei, celle qui n'hésitait pas à faire souffrir autrui. Pourtant, malgré ce sale caractère pourris jusqu'à la moelle, Rei avait vécu cela il y a longtemps. Cela remonte à son enfance, elle était jeune et ne comprenais pas ce qu'elle comprends maintenant. Elle avait jugé bon de mentir à une très bonne amie et pour conserver cette amitiée de lui révéler son lourd secret qu'elle avait gardé pour elle jusqu'à présent. Elle s'en veut encore d'avoir dit ces mots. Elle se souvient encore des paroles de son amie, et elle se souvient que celle-ci vint s'excuser auprès d'elle, mais Rei n'en fit rien, et se brusqua refusant de pardonner. Elle avait beau voir que son amie était triste, elle ne voulait pas. Autant pour son amie que pour elle, et ainsi elle avait fait souffrir autrui.

- Cela m'est arrivé une fois il y a longtemps... J'avais jugé utile d'informer une amie d'un des mes précieux secrets, et je me souviens encore ses paroles lorsqu'elle le entendit : " Je suis désolé Rei, mais... C'est... On ne peut plus être amie..." À l'époque j'ai souffert de ces paroles au point de m'en vouloir d'avoir partagé ce secret et lorsqu'elle vint s'excuser je n'ai fait que la rejeter, prétextant qu'elle avait raison. Pourtant, mon coeur criait le contraire et me priait d'accepter ses excuses...

Un regard vers Akira, elle marqua une pose un instant, puis reprit d'une voix douce et calme.

- Je ne sais pas si tu m'as posé cette question juste comme ça, et mes conseilles ne sont peut-être pas des meilleurs, mais si je devais changer le passé, je referai la même chose parceque c'est dans ma nature, mais il y a des personnes qui ne méritent pas la vie que j'ai et ces personnes se doivent de changer non pas le passé mais leur futur.

Rei se frotta énergiquement les cheveux. En effet, elle referait la même chose, elle se priverait de son amie, elle la repousserai un nouvelle fois. Pourquoi ? Pour ne pas qu'elle souffre, car une amitiée avec Rei peu couter cher si cette relation s'ébruitait. Et puis à présent Rei était devenu une solitaire sans scrupule, elle n'était plus la petite fille d'avant. Le comportement des gens change et peuve arriver à un point de non retour. À force de trop jouer la comédie, elle s'ancre en vous et deviens une partie de vous-même.

- Tu fais partie de qu'elle catégorie Yusuke ? Celle qui veulent changer leur avenir ou rester enfermé sur eux-même comme moi ? Profite d'avoir un exemple pour faire ton choix !

Dernières paroles disent sous le ton de la plaisanterie. Rei ne cherchait pas l'attendrissement, elle essayait juste d'être utile à Yusuke, après qu'importe les choix qu'il faisait, cela n'appartenait qu'à lui. De toute façon Rei ne pouvait l'influencer en rien dans ses choix, et elle en était parfaitement consciente.

Parler de lui, poser des questions poussées aux autres, n'avait rien d'un comportement habituel chez Akira, lui qui d'ordinaire, se contente d'observer, d'analyser, de sorte à ne jamais devoir demander. Pourtant là, il avait simplement poser une question à Rei, afin de comparer son comportement et le sien, chose qui, encore une fois, ne ressemblait pas à son attitude. Il était bien trop tracassé, et indécis, quand à cette histoire de retrouvailles. Le visage de Natsuki & celui d'Hiroki, ne semblaient pas vouloir déserté sa tête ce soir, pourtant, le lieu en était propice : du bruit, du monde, et une conversation, c'est bien ce qu'il était venu chercher en venant ici, juste se vider l'esprit, afin qu'une fois qu'il franchirai les portes de ce bar, il ai l'esprit clair et sache sans réfléchir, ce qu'il devrait faire. Si Akira n'était pas aussi têtu, s'il prônait pour la simplicité, il est évident qu'il serai partit à la recherche de Ses deux amis et que sans hésiter, il les aurait serrer dans ses bras à en étouffer, mais cette hypothèse ne semblait pas vouloir se manifester, et il continuait à s'enfermer dans cette rencune envers lui même. D'ailleurs, si ce soir, il avait eu l'esprit clair, il ne serai pas rester plus de deux minutes dans ce bar, dès lors où il aurai eu Rei dans son champs de vision, ca aussi, c'était inhabituel, d'ordinaire, il l'aurai fuit, pour ne pas avoir à supporter sa compagnie indésirable. A croire qu'aujourd'hui, tout fonctionnait différemment pour Akira, tout s'inversait, mais de là à savoir si c'était une bonne chose, seul le futur le lui dirai.

L'Oyabun écoutait distraitement la réponse de Rei, rien que ses premiers mots, et il avait un peu détaché de ce qu'elle lui racontait, ce qu'il en avait retenu, c'est simplement qu'il n'était pas le seul dans ce cas, il ne fallait alors pas qu'il s'appitoie sur son sort, et se décide au plus vite, afin de ne pas perdre les deux plus précieux trésors qu'il avait la chance d'avoir près de lui, et rien qu'à lui. Ne pas vouloir changer le passé, mais bien le futur... Elle n'avait pas tord, elle avait même entièrement raison, peut-être était-ce la que ca bloquait : Akira n'arrivait pas à se détacher de certains moments du passé qui pourtant, feraient mieux d'être envoyer aux oubliettes, cette dispute par exemple, entre Hiroki & Lui, était enfin terminé, et quasiement oublié, tel qu'elle semblait inexistante, mais le départ de Natsuki, et le fait qu'il n'ai rien tenté pour la retenir, semblait plus difficile à mettre de côté. Devait-il alors mettre un trait la dessus, et repartir sur de bonnes bases, en se disant qu'il ne fallait pas gâcher d'avantage de temps, ce temps si précieux qui durant toutes ces années, avait pourtant était gaché.

De quelle catégorie est-il ? Sans aucune hésitation, la seconde, celle de ceux qui vivent dans le passé, et reste enfermés sur eux même... NON, il ne voulait pas être comme ca, voir l'avenir et croire en un futur meilleur, c'est ca, qu'Akira souhaite plus que tout, et cet avenir nouveau, cet aux côtés d'Hiroki & de Natsuki qu'il veut le construire. Tout ce qu'Akira entreprends, il le réussi, indéniablement, son avenir au niveau professionnel, est déjà tout tracé, mais pour le reste, ses amis, tout ce qu'il peut décider par lui même, doit encore être dessiné, et cette fois c'est sur, il ne les laissera plus partir, ces deux gamins. Le Japonais buva d'une traite son verre, l'air ailleurs, avant de porter son regard sur Rei.

" Un peu des deux je pense... Je n'arrive simplement pas, à me détacher d'une chose du passé, et ca me ronge chaque jour un peu plus..."

Accentuant la fin de sa phrase, Akira toussota, avant de se mettre à bouger son verre, histoire de s'occuper les mains. Mais conscient qu'il devait arrêter de parler de lui de la sorte, il reporta un regard sur Rei, tout en reprenant

" Tes parents font quoi dans la vie ? "

Question posée pas au hasard, depuis quelques temps, des petites choses intriguaient Akira, des doutes sur la jeune fille, son attitude, et ce soir venait s'y ajouter cet arangement avec un type que Rei ne semblait pas apprécier. Il avait donc lancé ca de but en blanc, même si la réponse ne l'intéresserai pas plus que ca, simplement douteux, il voulait juste s'éclairer l'esprit, et surtout, changer de sujet.

Rei était heureuse, bien qu'elle savait très bien que cette rencontre avait quelque chose qui clochait. Cette rencontre n'était pas normale, en habitude, le jeune japonais fuyait sa compagnie, il partait eu plus loin d'elle, lui répondait des paroles froides pour lui faire comprendre que sa présence n'était pas désirer, voir encombrante. Pourtant, aujourd'hui, il restait avec elle, discutait une discution normal. Rendant le comportement de Rei euphorique. C'était loin d'être un compte de fée à l'eau de rose, et pourtant, aux yeux de Rei, cela l'était. Comme si, la simple présence d'Akira la comblait. Après tout, elle s'en foutait que cette situation soit anormale, elle s'en foutait que le lendemain il redeviendrait le même Akira froid et distant, tant qu'ils étaient ici, à se construire un bout d'histoire qui n'avait pas de sens, elle était heureuse. Elle acceptait d'être utilisé l'espace d'un instant, après tous, c'était dans son intérêt d'être utilisé ainsi, elle profitait de la situation qui lui devenait bénéfique. L'image qu'elle donnait d'elle ? Encore une fois, cela lui était égale, qu'importe que d'autres pensent qu'elle ait un comportement stupide et aveugle, seule ce qu'elle pensait d'elle lui importait. C'était un drôle de raisonnement qu'adoptait Rei, et pourtant, cela lui collait parfaitement à la peau, cette façon de dire : je sais où je met les pieds et j'avance qu'importe ce qui arrive. Avancer était un bien grand mot. On va dire plutôt qu'elle se traînait du mieux qu'elle pouvait tout en gardant la tête haute.

- Je ne suis pas psychologue, mais essaye que tes regrets restent ainsi et ne deviennent jamais des remords. Je t'assure que les remords t'empêcheront même de dormir.

Un peu des deux... Etait-il indécie ? Contrairement à Rei, il semblait perdu, comme si il ne trouvait pas la réponse à une question, comme si c'était un chose que seul lui trouvé difficile car seul lui l'avait vécu. Pour Rei, le compliqué devenait simple et le simple compliqué. C'est simple, tout ce qui pouvait lui devenir utile devenait intéressant utile, et tout ce qui ne pouvait pas lui servir, la faire souffrir, elle le mettait de côté. Son comportement pouvait en énerver plus d'un, n'était-ce pas le cas de Yusuke ? Si en habitude il ne pouvait supporter le comportement de Rei. Mais celle-ci avait fait des efforts dernièrements, bien que son mauvais côté soit toujours présent au fond d'elle, attendant une quelconque excuse pour sortir et crier vengeance à et emprisonnement. De plus, Rei était le genre de personne à démarrer rapidement, au quart de tour si on la cherchait trop, mais n'est-ce pas ce qu'on lui avait inculqué ? Personne n'avait le droit de lui manquer de respect, bien qu'elle se le permette sans honte.

- Yusuke... N'essayerais-tu pas de changer de discution ?

Rei n'avait pas envis d'aborder ce sujet, tout comme Yusuke qui ne voulait pas continuer sur l'ancien. Mais il fallait la comprendre, comment lui expliquait qui elle était, comment lui expliquer... Elle ne pouvait pas réagir comme avec Saito, la situation était différente et même si elle se trompait, elle avait bien trop peur de perdre cette conversation à cause de la profession de ses parents. Pas tout le monde n'est fils ou fille d'un grand chef Yakusa tous les jours.

- En ce qui concerne mes parents, c'est une situation assez bizarre. Du moins inhabituelle, ma mère passe ses journées à faire des cérémonies du thé et mulitplie les Ikebana. En ce qui concerne mon père, c'est bien trop compliqué, mais pour faire simple, c'est un homme d'affaire, un golden boy ou trader.

Penchant son visage vers la table, elle laissa son bras courir le long de la table et elle y posa la tête dessus. Elle gardait toujours son regard sur celui du japonais, même si parfois elle le tournait dans une autre direction pour voir ce qui ce passait dans le reste du bar.

- Dis-moi Yusuke, si j'avais eut un caractère plus commun, m'aurais-tu remarqué ou serais-je passé inapperçu parmis toutes les autres filles du lycée ?

Sujet clos, il n'était pas question qu'Akira dise quoi que ce soit sur sa relation avec Hiroki & Natsuki, ni même qu'il dise quoi que ce soit sur son après midi, qui pourtant semblait prendre le dessus dans ses pensées. Juste mettre le tout sur pause, le temps de ce moment dans ce bar, après, en sortant, il aurai tout le temps d'y repenser, sur le chemin du retour, dans l'air frais du soir, juste éclairé par le ciel scintillant. Il savait à peu près ce qu'il avait à faire, mais il ne voulait plus entendre un seul conseil de la part de Rei, parceque, c'était Rei, tout simplement. Elle en connaissait déjà suffisemment sur lui, inutile donc, qu'elle en sache d'avantage, au risque qu'elle n'en soit fière, la connaissant, c'est ce qui se passerai. Quel sens de l'observation eut-elle, était-ce si évident que l'Oyabun souhaitait changer de sujet ? Ma foi, c'était bien fait exprès, et il n'avait pas à le cacher ou à feinter l'indifférence, il laissa donc échapper un "hum", en guise de réponse positive. Cette question sur les parents de Rei, ne signifiait en rien qu'Akira voulait en savoir plus sur la vie de la jeune nippone, qu'elle ne s'imagine donc pas des choses sous pretexte qu'il la questionne et reste là à bavarder avec elle, ca n'arrivait qu'une fois, et pour sur, à la sortie de ce bar, Akira aurait tout oublié, cruel peut-être, et froncièremment méchant, mais il souhaitait continuer d'entreprendre cette même relation avec elle, pour qu'elle cesse de l'épier et de le coller comme elle le fait depuis toujours.

Le Japonais ne pouvait affirmer si Rei disait vrai, ou bien mentait quand au métier de ses parents, et s'il voulait s'en assurer, il n'aurai qu'à faire sa petite enquête. Oui mais voilà, il ne s'embêterai pas à le faire, pas pour Rei. Il trouvait juste étonnant, qu'en étant golden boy, un homme impose un tel arrangement à sa fille, car bien souvent, les mariages arrangés étaient instaurés pour la succession de reprise d'une entreprise familiale, d'une fillière, et Golden Boy, enfin, la succession n'était pas spécialement recommandée pour une fille. La question qui s'en suivit, fit sourire intérieurement Akira, en voilà une question forte amusante, enfin, pas amusante dans le sens drôle, mais bien du fait que rares sont les filles qui la lui posent de cette façon, et là encore, c'est une réponse digne d'Akira qui s'en suivit.

" Comment veux-tu que je réponde à cette question ? Je connais la quasi totalité des filles de Ryuuzan, nous nous serions donc forcément parler au moins une fois, mais une chose est sûre, il n'y aurai pas eu plusieurs fois, tu peux donc être fière de toi, en étant obstinée comme tu l'es, tu multiplie les rencontres, n'en es-tu pas satisfaite ? "

Affichant un air amusé, il la lançait là, dans un sujet qui plaisait bien à l'Oyabun, son côté joueur se manifesterai peut-être bien vite, une première avec Rei, mais depuis quelques minutes maintenant, il ne pensait plus à cette histoire passée en début d'après midi. Ne penser qu'à l'instant présent tout le temps où il se trouve dans ce bar et faire en sorte que cette unique conversation avec Rei, se termine comme il le souhaite lui.

Apparement l'Oyabun semblait déterminé à ne pas poursuivre le sujet sur lequel ils étaient. Pourquoi ? Elle n'en avait aucune idée, après tous, elle n'était pas devint, loin de là. Et lorsqu'elle obtint réponse à sa question, elle ne fut pas surprise... Mais en même temps, elle venait de lui donner une raison de ne pas changer. C'est vrai, si elle suivait ses conseilles, si elle devenait "gentille", qu'elle arrêtait de forcer le destin, elle arrêtait d'être manipulatrice, menteuse pour arriver à ses fins et elle ne le verrait plus. Elle ne verrait plus celui qui lui donna ces conseilles. Alors ces conseilles étaient-ils donnés pour l'éloigner d'elle ou pour une vérité plus gentille, comme un simple conseil ? Elle n'en savait rien, mais comme il venait de le dire, si elle n'était pas obstiné, elle n'aurait pas tissé cette "relation" froide entre eux. En faite, elle n'aurait eut aucune relation avec lui, elle aurait été une simple étrangère, tandis que là, elle était Rei "la fille collante et détestable". Et cela lui était déjà suffisant, largement suffisant. Bien qu'elle en souhaitait plus, elle savait que cela était peu probable, mais elle ne désespérait pas, elle était toujours positive, il y avait toujours un côté positif dans le négatif, il fallait juste le trouver.

La tête toujours appuyait contre son bras lui même sur la table, drôle de position, mais elle se reposait un peu. Elle avait pourtant bien dormis, mais une petite fatigue vint la prendre doucement. Elle satisfaite ? Rei n'est satisfaite que lorsqu'elle a obtenu exactement ce qu'elle souhaitait. Or actuellement, ce n'était pas du tout le cas. Elle aimerait tant que Yusuke l'accepte, l'apprécie, l'aime. Seulement, aucun de ces trois mots ne pouvaient s'afficher fièrement sur les lèvres de ce dernier. Histoire sans fin, elle n'obtenait pas ce qu'elle souhaitait, elle n'avait pas ce qu'elle voulait malgré les efforts qu'elle faisait. Qu'importe... Comme il l'avait bien dit, elle avait pu obtenir plus de moments pour se rencontrer que si elle avait une de ces filles dit ordinaires. Oh bien sûr, chacune d'entre elles sont toutes différentes mais elles ne se distinguait pas du lot, du moins, par directement. Rei oui, pas de la bonne façon certes. Il fallait juste qu'elle croise le regard de certaines personnes qui savaient comment le genre de personne comme elle marchaient, pour qu'on ait un soupçon sur son identité. Elle avait une chose dans ce regard, dans son comportement, une chose qui sonnait faux, il fallait juste faire attention et avec précision, on pouvait voir qu'elle cachait quelque chose.

- Dans un sens oui, au moins tu sais qui je suis. Rei, la fille collante et détestable et non Rei une fille parmis tant d'autre.

De sa main libre, elle prit le verre et le fit tourner pour mélanger à nouveau les différents parfums qui avaient finit par se séparé à cause d'une petite décantation de quelques minutes. Rei buvait son cocktail avec patience, on aurait pu la comparer à une grand-mère, mais elle n'aimait pas se précipiter.

- Cependant, tu me connais assez pour savoir que je suis très obstiné, voir trop...

Se relevant doucement, elle s'étira le bras. Un petit sourire malin s'était affiché sur ses lèvres. C'était certain, Rei n'abandonnerait pas Akira, même jusqu'à la mort, elle le garderait dans son coeur et même si un jour, il ne serait plus le numéro un de son coeur, il resterait son premier amour. Ceux dont on se souvient avec nostalgie des années après, même après être marié, même après avoir eut des enfants, celui qui vous a le plus marqué l'esprit. Un petit sourire malin, un brin amusé, elle pencha la tête en ajoutant.

- Je n'abandonnerais pas. Désolé, mais tu vas m'avoir encore un peu sur le dos ! Je ne laisserai personne devenir cette personne collante que tu déteste tant !

Et même si elle pouvait, elle tenterait d'être plus que cette personne, elle tenterait d'être celle qui est présente dans le coeur d'Akira, même si cela ne dure que quelques mois, elle serait heureuse d'avoir occupé cette place un jour dans sa jeunesse. Elle pourra alors devenir la remplaçante de son père sans regrêt. Mais si cela ne ce passait pas, elle n'en pleurerait pas, non, car il faut qu'elle soit forte. Elle se retournerait sur son passé, observant celle qu'elle a été, cette fille collante et avec ce même sourire faux elle mentirait encore en affirmant qu'elle a toujours eut ce qu'elle souhaitait, mais de loin, elle verrait l'ombre d'Akira dans son coeur qui lui avait échappé. Une chance sur des milliers pour qu'un jour Akira l'apprécie, donc une chance sur deux pour que l'hypothèse numéro un de son avenir se réalise et 99% de chance pour que le numéro deux de son avenir devienne réalité.

- Mais dis-moi Yusuke, puis-je rester cette personne ? Cette personne collante et détestable ? Ne met-je pas du pimant dans ta vie ? J'ai toujours eut peur d'avoir une vie trop calme, pourtant ma vie est loin et sera loin d'être calme. Puis-je continuer à être cette personne qui perturbe ton calme ?

Un sourire tranquille était sur son visage, tout aussi faux, mais qu'importe, elle avait tellement l'habitude de sourire ainsi. Elle aimerait que plus tard, il se retourne sur son passé et qu'il fasse un sourire en se souvenant de Rei et qu'il dise avec ce même ton froid mais avec un sourire nostalgique : "La vie collante et détestable". Mais elle n'avait aucune idée de comment Akira pensait, ainsi, ses espérences pouvaient ne jamais voir le jours. Qu'importe, elle aimait espérer, quitte à être déçu plus tard.

C'est sur maintenant, Akira ne comprendrai jamais ces personnes obstinées, têtues et entêtées. Lui, il l'était, mais à dose convenable, il n'irai pas jusqu'à devenir fou pour parvenir à ses fins, de toute façon, il n'avait pas besoin d'agir de la sorte, car depuis toujours, ce que l'Oyabun désirait, il l'obtenait, une habitude de gosse de riche, mais c'est ce qu'il est, et très franchement, il ne pouvait pas faire abstraction de ses origines, il n'avait pas choisi d'être riche, cependant, il avait choisi de devenir un garçon admiré et apprécié, voir détesté par certaines personnes, serait-ce là un caprice que de vouloir être vu de tous, ou simplement une envie parmis tant d'autres, très franchement, même Akira ne le savait pas, ca en était devenu naturel, il n'avait rien fait d'exceptionnel, il s'était contenté d'être lui même, car une personne naturelle, vaut bien mieux que quelqu'un de superficiel, il avait apprit cela à ses dépend, alors qu'il n'avait que huit ans, autant dire que depuis ce jour, c'était bien un Akira Yusuke sous son vrai jour qui apparaissait aux yeux de tous, certe avec quelques petits secrets, mais le fait est bien là, il reste lui même. Rei semblait tellement différente, que ca en devenait effarent, et l'Oyabun avait bien du mal à la comprendre, elle courrait après quelque chose qui s'éloignait de deux pas dès lors où elle en faisait un, pourquoi ne voulait-elle pas voir les choses en face, et passer à autre chose ? Certe c'est difficile de se détacher d'une chose qui vous tient à coeur, mais parfois c'est essentiel, pour se reconstruire, et aller de l'avant. Elle avait de l'espoir, et c'était tout à son honneur, pourant malgré cet espoir, la possibilité qu'Akira s'intéresse à elle, était quasi nulle. Se mentir n'est pas dans les habitudes du Japonais, et encore moins aimer quelqu'un par pitié ou par compassion, ce qui serai le cas avec la Japonaise devant lui, car elle souffrirai, à coups sur, encore plus que d'être rejeté par lui. Elle ne devait pas voir les choses sous cet angle là, mais Akira lui, les voyait ainsi, il est bien connu que depuis tout petit, sa maturité fait, qu'il cherche toujours le compliqué, il ne veux jamais qu'une histoire, qu'un problème, se résoude trop simplement.

Le hic, c'est qu'Akira n'avait pas de pouvoirs particuliers, et qu'il savait d'avance, que faire changer d'avis à Rei serait chose impossible, devait-il alors, changer d'attitude à son égard, agir différemment, afin qu'elle se désintéresse de lui en le voyant devenir comme tout le monde, car au fond, n'était-ce pas ce côté innaccessible qui attirait la jeune fille ? Il pouvais toujours tenter, ca ne lui coûterai rien, enfin, tout dépendrai de la façon de faire, une perspective envisageable, il y réfléchirai, si vraiment il ne voulait pas l'avoir collé à ses baskets, il devait se bouger, c'est aussi simple que ca. Et elle enchaina sur des paroles bien stupides, à quoi cela pouvait bien lui servir, de rester ce genre de fille là ? Ne se rendait-elle pas compte à quel point son temps était gâché, ce temps qui pourtant était si précieux, il fallait en prendre soin, mais non, elle s'obstinait, encore et toujours, et elle y arrivait, à continuer d'être ce genre de fille détestable, elle savait s'y prendre, pour avoir une place en Akira, même si la place n'était que mauvaise, elle en avait une, et l'Oyabun savait très bien que de cette manière, elle parvenait encore une fois, à ses fins.

" Tu n'as donc rien de mieux à faire que de perdre ton temps ? Je ne t'aimerai jamais, je ne veux pas utiliser ma pitié pour toi, mais si tu tiens tellement à être cette fille là, je ne t'en empêcherai pas, si tu n'es pas capable de comprendre pourquoi je te rejette de la sorte, c'est ton problème après tout, mais écoute moi bien " Fit-il en se levant de sa chaise et en s'approchant dangeureusement de Rei, une lueur narquoise sur le visage, son regard planté dans celui de la nippone " A partir d'aujourd'hui, je vais entrer dans ton petit jeu et je te mets au défi de ne pas craquer "

Puis sans un mot, sans même laisser le temps à la jeune fille de réagir, Akira posa ses lèvres sur celles de Rei, rien de délicat, ni même d'appréciable, un baiser furtif qu'aucune fille ne souhaiterai recevoir, en guise de pacte. Elle voulait continuer d'être cette fille, et bien il allait alors changer de comportement, un comportement, qui ne laissait rien présager de bon, un jeu peut-être, une façon de se distraire comme une autre, ajoutez à cela la frustration d'Akira depuis cet après midi, le tout mélanger, et cette facette de lui apparaissait à Rei. Son regard était toujours planté dans celui de Rei, il n'avait pas bougé après le baiser, ce 'jeu' pouvait commencer, et cette fois par contre, Akira serai obstiné...

Ecoutant ses paroles qui n'était pas du réchauffé. Non c'était du faire, fraichement moulu. Prit sans gant, sans aucune précotion. Mais parès tout, elle avait l'habitude de se comportement. Perdre son temps ? C'est une chose que Rei avait déjà prit en compte dans ses calcules. Il ne lui restait plus qu'un an. Une seule année avant de suivre les traces de son père. Ce qu'elle faisait actuellement, elle ne le concidérait pas comme du temps perdu. Si elle ne le faisait pas aujourd'hui, elle ne le ferait encore moins dans quelques années. Mais Akira ne pouvait pas comprendre ça, du moins, parce qu'il ne savait rien sur la vie privée de Rei. Courir après un garçon, se faire jetter, elle appréciait cette situation tout en la détestant. Elle aurait aimé que les sentiments soient réciproques mais ce n'était pas le cas. Alors elle continurait d'essayer jusqu'à ce qu'elle finisse son année. Même si il avait pitier d'elle, tant que cela convenait à ses fins, à ses envis, elle aurait aimé qu'il la prenne en pitier. Si cela lui était utile, si cela lui plaisait, qu'importe la manière dont ce soit fait, tant que ça lui plaisait ! Mais ce n'était pas du goût de Yusuke. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était rejeté de la sorte. En faite, elle ne comprendrait sûrement jamais.

Cependant, la dernière phrase du jeune japonais intrigua Rei. Entrer dans son jeu ? Arcant un sourcil, elle ne bougea pas lorsqu'il s'approcha dangereusement d'elle. Habitué à la provocation ? En quelque sorte, on va plutôt dire, qu'elle s'était habitué à rester calme. Elle gardait son regard dans celui du japonais, levant les yeux pour l'observer. D'ici, elle voyait chaque trait fins sur son visage, elle le voyait de si prêt... Et c'est alors que sans aucun signe, son visage s'approcha rapidement du sien, l'empêchant de réagir. La chose qu'elle souhaitait tant ce passa alors : un baiser d'Akira. Beaucoup de fille l'aurait alors repousser, beaucoup n'aurait pas apprécié ce contacte. Elle put constater que les lèvres du japonais étaient extrèmement douces, c'était si plaisant. Là où d'autres fille auraient poussé des protestations bruyantes, Rei ne fit que profiter de ses quelques secondes. Ce moment fut court, mais elle l'apprécia grandement. Qu'importe si c'était pour la provoquer, pour la mettre en colère : c'est dans son avantage. Elle garda son regard dans celui d'Akira, elle finit par bouger, approchant ses lèvres de l'oreille gauches d'Akira, elle répondit un sourire aux lèvres tout en lui murmurant :

- Ce jeu me convient parfaitement Yusuke... Mais sache une chose : je ne suis pas normal, comme tu l'as dit, je ne veux pas perdre mon temps.

Provocation de la part de Rei ? Elle voulait juste faire comprendre à Akira qu'elle n'était pas comme tout le monde. Et si il voulait se venger en entrant dans son jeu pour la dégouter, elle ne le serait pas. Le temps lui était compté, une année c'est ce qui lui restait. Après, elle l'oublirait pour pouvoir faire sa vie dans l'ombre. Elle se releva et observa Yusuke. Elle savait bien qu'une chose clochait dans le comportement de ce dernier, cependant cela lui était bénéfique et elle acceptait volontier de jouer. Une chose apparue alors sur son visage, une chose qu'elle n'avait que chez elle, une chose que personne n'avait vue chez elle. Un sourire amusait et remplis de joie. Un sourire bien sincère, bien à elle. Rei avait beau être anormale, elle n'en restait pas moins humaine et si Akira poussait le jeu trop loin, elle pourrait très bien craquer. Peut-être dans deux jours, après avoir repensé à cette instant, elle en serait perdu, elle s'en voudrait pour son caractère, mais actuellement ce n'était pas le cas, elle ne réfléchissait pas aux conséquences.

- On se revoit au lycée Yusuke !

*BOUM* Oui, aujourd'hui, elle percutait tout le monde. Entre Akira et maintenant cette personne... Pourtant, elle avait une très bonne vue. Lorsqu'elle releva la tête pour voir qui était cette personne, elle se figea. Son sang se glaça et le sourire amusait et remplis de joie fut remplacé par un sourire sans vie, une façade pour ne pas perdre la face. Que faisait-il là ? Ici et maintenant ?! Elle ne l'appréciait vraiment pas cet Hiroki Suzumura. Crispant sa main sur son sac, elle gardait ce sourire aussi faux que tous ceux qu'elle savait si bien faire.

- Désolé de t'avoir bosculé Suzumura. Ne t'en fait pas, je ne t'ai pas volé ton ami, on jouait juste à un jeu.

Un ton froid et sec. Elle avait dit avec plaisir qu'ils jouaient à un jeu pour mettre Hiroki dans la confusion. Elle n'avait rien fait de mal, mais en quelque sorte, le jeu dans lequel Akira voulait s'impliquer ne plaisait plus à Rei. Enfin si, elle était tout de même contente si cela était à son avantage, mais elle ne voulait pas avoir Hiroki sur le dos. Elle ne voulait pas passer pour le démon de service. Pourtant, elle l'était un démon. Mais sa rencontre avec Hiroki l'avait un peu calmé, elle avait vu combien ce dernier tenait à Akira, et ce jeu ne lui plaisait plus trop à présent. Rei en train de craquer ? Pas encore.

Et bien, voilà qui rien ne se passait comme il l'avait prévu. Comme sans doute, aucun d'entre eux ne l'avait prévu. Rêver n'était certe pas interdit, mais à tous les trois, il aurait mieux vallu qu'ils oublient la signification même du mot espoir. Ils s'étaient torturés chacun de leur côté durant des années, priant pour que les deux chaînons manquant reviennent compléter la ligne brisée. Mais rien n'arrivait. Rien, absolument rien ne semblait vouloir changer. Alors ils s'enfonçaient dans cet espoir collant et qui rendait leur coeur aussi moue en dedans qu'il semblait dur à l'extérieur. En réalité, il aurait suffit d'une simple petite contrariété pour le faire flancher. Il n'était pas fier d'avouer à quel point il s'était senti faible toutes ces années passées loin d'eux. Il avait eu honte d'une telle dépendance, s'était haï bien plus qu'il n'avait pu Les haïr. C'était une faiblesse pourtant, qu'il avait toujours possédées, d'aussi loin que ses souvenirs remontaient. Akira&Natsuki avaient s'étaient installés dans sa vie, avaient tout bousculé sur leur passage et s'étaient mis à leur aise dans son coeur, sans qu'il y soit pour le moins du monde opposé. Avec cette présence, il avait accepté la dépendance. Il l'avait même accepté avec le plus grand sourire du monde, avec une joie qu'il aurait du mal à retrouver, ou plutôt, une joie qu'il aurait du mal à décrire puisqu'après tout, ne l'accompagnait-elle pas depuis ce jour-là ? Depuis ce jour où Ils étaient entrés, chacun leur tour, dans sa vie ?

Il n'aurait su dire depuis combien de temps il tournait ainsi. A vrai dire, il aurait même été bien incapable de dire où il se trouvait exactement. Tête basse, le regard rivé sur le sol, il fonçait droit devant lui, pensant pouvoir éviter de trop penser. Pourtant, c'était tout le contraire qui se produisait puisque depuis qu'il avait quitté la baie, tout se bousculait dans sa tête. C'était comme une rage froide et une tristesse infinie qui se disputaient sa place dans son coeur. Mais il n'était prêt à laisser entrer ni l'une ni l'autre. Il ne semblait pas si fâcher il y a encore quelques minutes, mais les regrets et les souvenirs ressassés avaient finalement eu raison de sa détermination et de son otpimisme. Pourquoi ? Comment cela avait-il seulement pu se passer ainsi ? Alors que tout aurait pu être si simple... mais à présent... il doutait même de cette possibilité. Se séparer avait été d'une simplicité horrifiante. Des mots, des gestes de trop. Et c'était terminé. En quelques minutes, quelques secondes. Ils étaient passés sur des années de complicités, et s'étaient préparés soigneusement des années de regrets et de souvenirs amers. Tant de ridicules était bien plus que risible. Un sourire amer passa fugitivement sur son visage. Il aurait aimé que tout se passe autrement. Mais qu'y pouvait-il ? Est-ce que lui même n'avait pas pris tout cela un peu trop facilement ? Peut-être avait-il eu tort de se laisser aller de cette façon mais... mais il n'avait pas pu s'en empêcher. C'étit trop bon de la voir ainsi devant lui, trop bon de pouvoir à nouveau la serrer contre lui. Il l'avait attendu, et attendu encore. Alors pourquoi refuser son retour ?

Mais il ne parvenait pas à se convaincre de son bon droit. Il n'y arrivait pas parce-que l'image d'un Akira blessé et apeuré le hantait sans qu'il parvienne à penser à quoi que ce soit d'autre. Comment se réjouir du retour de l'un quand il rendait si mal l'autre ? Comment. Tout aurait pu être simple pourtant... vraiment très simple.

" C'est quoi mentir pour toi ?
- C'est te dire que je ne t'aime pas "

Le temps passe et ne revient jamais en arrière. A notre plus grand regret. Une goutte sur sa joue lui fit relever la tête, et il ne put que constater le ton gris foncé qu'avait pris le ciel. L'averse ne se fit pas attendre, et les passants autour de lui se pressaient, le bousculaient parfois, s'excusant ou non. De toute façon, il n'entendait pas. Mais il avait beau être perdu dans ses pensées, la pluis ne lui avait jamais plu et il chercha du regard un endroit où il pourrait s'abriter. Le premier bar venu ferait l'affaire et il poussa la porte de celui qui se trouvait sur sa gauche. Il ferma derrière lui avec un soupir et resta un moment à observer la pluie glisser le long de la vitrine. Il pleuvait tant qu'on ne voyait pas à 2 mètres. Un temps qui seyait à son humeur en tout les cas. Il retira sa veste trempée et se retourna, cherchant une table libre.

Mais ce n'était sans doute pas Akira penché sur une fille qu'il s'attendait à trouver. Il lissa bêtement tomber sa veaste sur le sol, et réalisa soudain que le fille en question était justement celle qu'il avait rencontré il y a peu.

" On s'en fiche de ce qu'elle me veut non ? "
"Tu n’auras pas besoin de te mettre sur ma route ! Tu n’en auras jamais besoin !"

"Menteurs"

Il serra les poings, les yeux rivés sur les deux jeunes gens qui se séparaient. La tristesse et la colère ne se battaient plus, la colère l'avait emporté haut-la-main. Les mâchoires crispsées, il ne voyait même plus ce qu'il avait devant lui. Aussi ne pu-t-il pas éviter la fille qui reculait sans le voir. Lorsqu'elle le bouscula, il it quelques pas en arrières et le regard qu'il porta sur elle n'avait rien d'engageant. Mais à vrai dire, d'elle, il n'avait que faire. Elle ne valait apparement pas mieux que toutes ces petits menteuses qui avaient toujours tourné autour des gens fortunés, espérant en faire leur proie. Il n'entendit qu'à peine ce qu'elle lui dit, mais son sourire ne lui plu absolument pas et il n'avait aucune envie de passer une minute de plus avec cette... gamine dans les parages. Il resta un moment le regard rivé sur elle, mais il releva soudain les yeux, s'écarta pour se diriger droit vers Akira, les poings toujours serrés. Il ne savait pas d'où venait toute cette colère, toute cette frustration, toute cette... peur. Oui, car il avait soudain peur, bien plus peur qu'il ne l'avait jamais eu dans sa vie. Peur de perdre Son ami, peur de perdre une place qui lui était destiné depuis leur plus tendre enfance, alors qu'il n'était même plus certain d'occuper celle qu'il avait toujours eu dans le coeur de Natsuki. Alors qu'il n'était même plus certain de rien. Il fixait Akira, les yeux plein d'une lueur brûlante.

" Alors c'est comme ça que tu console ? C'est auprès de... Il tourna négligement la tête vers la jeune fille derrière eux, avant de continuer, ça que tu préfères trouver du réconfort ? "

Des erreurs, quel être humain digne de ce nom peut affirmer fièrement ne jamais en avoir commis ? Même le plus honnête d'entre tous ne pourrai le dire, pour la simple et bonne raison que même en agissant au mieux, on finit toujours par se faire rattraper par une chose à laquelle on s'attend le moins. Adulte ou enfant, il est inévitable d'en faire, et avec du recul, on finit par se rendre compte que l'on a pas été assez attentif et que la bêtise était inévitable. N'était-ce pas ce qui était arrivé à Akira il y a maintenant 5 ans de cela, lorsque contre toute attente, il avait finit par tourner le dos à ses deux Amis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, probablement la plus grosse erreur de toute sa vie, une erreur qui jusqu'à aujourd'hui encore, le faisait culpabiliser. Mais, toutes les erreurs ne sont elles pas faites dans le but d'être réparée, et ce par n'importe quel moyen ? Evidemment que si, la preuve, aujourd'hui, !akira avait retrouvé cette autre partie de lui qu'il avait perdu tout ce temps, et pour sur, jamais il ne recommettrai cette même erreur, il se l'était promis intérieurement, il ferai tout son possible pour ne plus jamais devoir se séparer de la sorte d'Hiroki, quoi qu'il arrive. Natsuki ? Sa seconde erreur, qu'il aurai pu réparer, si seulement il avait pu... Mais l'impuissance, le désarroi, tout s'était enchainé, résultat ? Il se retrouvait là, dans ce bar, attablé avec cete fille qu'il détéstait au plus haut point, d'ailleurs, en y repensant, quelle situation débile, pourquoi l'accepter de la sorte, n'aurait-il pas du faire marche arrière et retourner à la baie, tout arrangé, et repartir main dans la main avec Hiroki & Natsuki ? Quelle belle vision que trois amis réunis... Oui mais voilà, la réalité était toute autre, et le Akira qui se trouvait là, n'était pas celui si insouciant et heureux d'autrefois, non, à cet instant précis, ne restait que cet Akira solitaire au caractère détéstable, l'arrogance d'un garçon déstabilisé qui ne trouvait alors rien de mieux à faire que de se laisser aller à sa mauvaise humeur en se consolant, enfin, en s'amusant avec cette fille.

Si on jour on se sépare, ca voudra dire qu'on ne s'aime plus ?
Baka, comment veux-tu qu'on se sépare, c'est impossible, parceque tous les trois nous sommes un !

C'est bien vrai, tout ce temps, ils n'avaient fait que prouver cette phrase enfantine, jamais se séparer, toujours rester ensemble, et maintenant que ca pouvait à nouveau être possible, un blocage, du côté d'Akira, il fallait simplement qu'il réagisse et qu'il cesse de se bloquer sur le passé, faire ce pas, voir le futur, et son futur, Akira ne le voulait pas seul, il le voulait entouré, sauf qu'il n'arrivait pas encore à en prendre conscience lui même, il lui faudrai probablement du temps, ou peut-être pas, simplement de la volonté, et qu'encore une fois il mette cette fichu fiérté de côté, comme l'avait si bien fait Hiroki, non ? D'ailleurs, en parlant d'Hiroki, il aurai préféré ne pas le voir apparaitre devant lui, ce visage que Son ami lui présentait, était de loin compris par Akira qui fronça les sourcils à son tour une fois que Rei l'avait bousculé. Toujours assis, l'Oyabun leva la tête afin de fixer Son ami dans les yeux, mais étrangement, une tension s'installa, et la colère que devait ressentir Hiroki à cet instant, traversait également Akira, venant s'ajouter à la colère qu'il avait contre lui même. Encore une fois, ils se faisaient face, sans aucune trace de sympathie sur leurs fins visages, une impression de déjà vu, mais cette fois ci, Akira savait que ca ne se terminerai pas de la même manière, c'est probablement pour cela, qu'il ne s'abstint pas de répondre sur le même ton à Hiroki.

" Ca n'est pas ce que tu crois, vas donc La retrouver, ca vaut mieux que de rester là "

Regard qui dérive et qui se pose en direction opposé de Son ami. Ce n'était certainement pas le moment d'entendre de quelquoncque réflexions, il n'avait pas envie qu'on lui fasse la morale, il n'était certe pas au mieux, il savait pourtant, qu'Hiroki aussi devait être tout chamboulé, et bien qu'il fasse preuve de maturité bien souvent, à ce moment là, le plus gamin des deux, c'était bien Akira. Il s'en voulait d'avoir laissé Natsuki partir, et maintenant, il s'en voulait de ne pas trouver ce courage pour lui parler franchement, il avait fuit encore une fois, comme il avait fuit devant Hiroki. D'ailleurs, ce mot "fuir", qu'est ce qu'il pouvait le détester. Comme si de rien était, Akira posa son regard sur Rei, et cette lueur de dégout traversa son visage, il était en train d'en faire une de belle connerie, mais son côté joueur l'avait rattrapé, et cet Akira rebel avait réapparu avec Rei, mais bon, comme toujours, il se sortirai de ce genre d'histoire sans intérêt. Reposant son regard sur Hiroki, il dut se retenir de dire le fond de sa pensée à propos des retrouvailles avec Natsuki, car les mots qu'il aurai prononcé, n'auraient pas été vrais, c'est la colère qui l'aurai guider, et il n'aurai fait qu'empirer les chosee. Et voilà que maintenant, il s'en voulait d'avoir embrasser cette fille sous les yeux d'Hiroki, parcequ'Hiroki n'a pas le droit de voir des choses qui pourraient le blesser, de toute façon, la place au fond du coeur d'Akira, lui était reservé à lui, mais le dire ici comme ca, ca n'irai pas avec le contexte.

" De toute façon j'allais partir, je n'ai pas besoin de chaperon pour rentrer "

Phrase dite sèchement, presque ironiquement, il le savait très bien, ce soir, il n'était pas de bonne humeur, il ne parvenait pas à retenir ses mots même envers Hiroki, il savait d'ailleurs que dès qu'il aurai franchi cette porte, il le regretterai, mais encore une fois, il savait aussi, qu'il ne perdrait pas celui à qui il tenait plus que tout, il n'avait simplement pas les idées clairs, et il préférait s'en aller, surtout ne plus repenser à cet après midi, et fuir, encore et toujours, afin de retrouver cette infime tranquilité, alors qu'il devrait affronter la vérité en face... Oui mais voilà, là, Akira n'avait pas envie de réagir, d'ailleurs, il n'avait pas eu ce déclic, et si qui que ce soit viendrai à le lui faire remarquer, il laisserai sa mauvaise humeur ressortir d'avantage, au risque de ne même pas être maitre de ces mots, spontané et impulsif, deux particularités de l'Oyabun qu'il détestait tant, c'est pour cela qu'il avait choisi de partir et de ne pas rester devant Hiroki qui pourtant, aurait raison sur toute la ligne... Fièrement, Akira se leva et darda son regard dans les yeux d'Hiroki, avant de partir calmement, l'air de rien. Pas même un regard pour Rei d'ailleurs.

- Si un jour tu te trompe de route, je serai toujours là pour te remettre sur le droit chemin !
- Yakusoku ?
- Yakusoku !

Il était là devant elle, et pourtant il ne l'a calculé pas. Comme si elle était invisible, absente au yeux de tous. Cependant, cela n'était que les récoltes de ce qu'elle avait semé. Elle avait ellle-même mis en place ce système qui faisait qu'elle était détesté de tous. C'était ainsi, se faire une place même là ou il ne fallait pas. Une place détestable, une place si mauvaise qui n'apportait que des ennuis. Elle était juste prisonnière de l'amour. Tant de fois elle aurait aimé tombé amoureuse d'un autre, mais tant de fois son coeur lui disait qu'elle ne pouvait appartenir qu'à une seule personne. Est-ce ainsi que sa vie devait se dérouler ? Après tous, elle ne savait pas et elle ne voulait pas savoir. Elle n'avait pas le mode d'emploi de la vie parfaite. Elle ne l'aurait sûrement jamais. Mais elle était ainsi, faire le mal pour se faire remarquer, elle n'était que le poison qui s'infiltrait partout où il se rendait. Elle n'était qu'une semeuse de trouble et la situaton actuellement n'allait pas l'arranger. Elle semait le trouble auprès d'Akira et d'Hiroki. D'ailleurs, comme elle s'y attendait, il n'avait même pas fait attention à elle, en passant directement à Akira. Avait-il vu le baiser furtif entre les deux jeunes japonais ? Quel malentendu des plus improbable... Ce n'était pas dans le but à Rei de foutre autant le "bordel" dans la relation entre les deux amis. Comme elle avait dit : "il n'aurait pas à se mettre entre eux." Mais là, c'était comme si elle avait dit un mensonge. Elle ne voulait pas, elle ne voulait pas qu'on l'accuse d'être une semeuse de trouble, pourtant c'est ce qu'elle était. Si elle n'était pas obstiné, si elle n'était pas tétue, elle serait partis après avoir percuté Akira et rien de tous ça ne se serait passer. Pourtant, le mal était fait.

Son regard gardait toujours ce sourire faux, ce sourire si hypocrite qui ne faisait que renforcer son image de garce. Suivant Hiroki du regard, elle fut cependant choqué par ses paroles. Elle n'était même plus considéré comme humaine, mais comme une chose. Renforçant son sourire, elle l'avait jusqu'aux oreilles et pourtant, malgré se sourire, une chose clochait : elle dégageait quelque chose de triste. Rei était une peste, un personne horrible et cruelle lorsqu'elle veut arriver à ses fins, mais ce n'était certainement pas en faisant le trouble entre les deux amis qu'elle arriverait à avoir Akira. Non, elle ne ferait que construire une barrière de plus entre eux deux. Non, en faite ce n'était pas de la tristesse, elle se sentait mal, la situation était si différente lorsqu'elle avait rencontré Hiroki. À ce moment là, il semblait si protecteur, si attentionné avec son ami et là c'était si différent. Une pointe d'énervement, comme si il était déçu. Akira bougea enfin, répliquant avec le même ton que son ami. Rei regardait les deux personnes surprise. Quel était ce sentiment, cette atmosphère entre les deux jeunes japonais. Ce n'était pas tendu, non plutôt froid, distant.

- Ce n'est vraiment pas ce que tu crois . Je pense que je suis la dernière personne que tu as envie d'écouter mais, tu te trompe pour Yusuke.

Oui, il se trompait, mais comment pouvait-il ne pas avoir un doute ? La scène qu'il avait vu lui disait pourtant tout le contraire. En faite c'était bien autre chose qui se caché derrière ce contacte. Un simple jeu pour voir celui qui craquera en premier. Pour voir celui qui lachera prise, qui dira "j'ai perdu". En faite, c'était un jeu pour voir si Rei serait capable de résister au changement de comportement d'Akira. Il n'y avait rien de plus, même pas un échange de sentiment, en faite si... De la provocation, c'était la seule chose qui s'échangeait entre les personnes.C'est alors qu'Akira se leva pour partir, et Rei recula d'un pas. Observant la grande silhouette qui avait un comportemen tbien bizarre aujourd'hui. Reportant son regard sur Hiroki, elle baissa le regard sur le côté, de toute façon il n'avait même pas fait attention à elle.

Elle ne voulait pas avoir Hiroki contre elle, elle ne voulait pas avoir ça sur la conscience. C'est fou comme une situation peut vous sembler comme un cadeau du ciel, puis vous semblez si désagréable. Dans une situation comme celle là, que lui aurait dit son père ? Elle avait beau connaître son père, elle ne savait pas si il lui aurait dit si la situation pouvait lui profiter. Le dos d'Akira, qui s'était levé, pour se diriger vers la sortit, ce dos, il n'était plus aussi fière qu'avant. Il semblait bizarre. Rei ne savait pas ce qu'il avait, mais il n'était pas normal, la situation entre les deux amis ne l'était pas. Du moins, après le scandale que lui avait fait Hiroki, elle n'avait pas imaginé que leur relation était comme ça. C'est alors que Rei eut une idée. Une diée qui lui ressemblait bien d'ailleurs. Elle ne voulait pas que son jeu avec Akira finisse mais elle ne voulait pas non plus avoir Hiroki sur le dos. Il ne restait plus qu'une chose à faire, faire sortir Rei, celle qui n'agit qu'à son avantage, celle qui sait être cruelle, méchante lorsqu'elle veut obtenir ce qu'elle souhaite. Affichant un sourire malin, amusé, mais toujours aussi faux.

- Voyons Suzumura, tu n'imagine même pas qu'Akira serait resté avec moi de son plein grès ? Je croyais que tu avais retenu une chose lors de notre dernière rencontre : même si il me déteste, je ferai tout pour l'obtenir. Je suis amusé de voir que tu accuse ton ami de venir poser sa tête sur mon épaule ! Que veux-tu, le destin ne peut pas être changer, mais on peut le forcer. Cette rencontre, ce qui c'est passé ici, c'est ce que j'avais prévu.

Marquant une pose, elle continua ses paroles en chanson, telle une chanson moqueuse et sans âme.

- Suzumura s'est trompé,
il n'a pas vu que le poison avait prévu les évènements !
Il a accusé un ami, un ami qui n'y est pour rien.
La question maintenant est :
est-ce que son manque de confience l'a blessé ?

Si cruelle était la chanson, si cruelle était le comportement. Mais c'était comme ça que Rei était. Cruelle lorsqu'elle voulait arriver à ses fins, la chanson était vrai, elle était un poison et elle le savait. Un sourire toujours amusé et cruelle, elle voulait qu'Hiroki s'énerve, qu'importe tant qu'il ne se faisait pas de fausses idées. Mais en même temps, rien ne lui disait qu'il allait la croire, cependant, cette façon d'agir c'était tellement elle.

A vrai dire, il s'était attendu à ce que sa colère et son regard lui soient rendu. Il s'y était attendu, mais il ne pu faire autrement que d'en être légèrement déstabilisé. Il s'abstint d'ajouter quoi que ce soit, pas certain de pouvoir contrôler le tremblement de sa voix, qu'il savait irrémédiable. Il ne pu que serrer davantage les poings, à s'en écorcher les paumes. Ce genre de petit incident d'ailleurs, lui étaient déjà arrivé plus d'une fois. Sans qu'il le veuille bien sûr, mis parfois, il était bien difficile de ne pas céder à sa colère, de se retenir de ne pas frapper ou de ne pas exploser tout simplement. Alors que la douleur se faisait plus vive au creux de sa main, il retint un tressaillement de douleur et desserra ses poings. A vrai dire, il ne savait que faire, ni que dire. Il était en colère, terriblement en colère, mais l'idée de frapper l'Oyabun en face de lui ne semblait même pas vouloir lui traverser l'esprit. Il n'avait plus vraiment conscience de tout ce qui l'entourait, d'ailleurs, ça n'avait pas grande importance en ce moment même, tout ce qui comptait, c'était Natsuki. Natsuki et ses sourires. Des sourires qu'elle n'aurait plus si Akira ne revenait pas vite sur sa décision de tout prendre de cette manière. Il ne pouvait pas faire ça, il n'en avait pas le droit. Il ne gâchait pas simplement leur bonheur à tous trois de se retrouver, il gâchait surtout son propre bonheur et sa tranquillité d'esprit. Oh, il ne fallait pas être devin pour savoir que Son ami regrettait déjà ses paroles, ses regards, toutes ces réactions qu'il avait pu avoir devant Elle, qui leur était si chère à tous les deux. Il ne fallait pas être devin, peut-être juste... Hiroki.

Mais il s'enfonçait toujours un peu plus dans la situation. Il ne voulait apparemment même pas faire un effort ou plutôt, il ne faisait pas LE bon effort. Celui de retrouver Natsuki. Lui avait accepté son retour, lui l'avait serré tout contre lui. Et il savait pertinemment que ça ne suffirait jamais à la jeune fille, qu'elle ne serait jamais aussi bien avec lui qu'elle l'était lorsqu'ils étaient tous les trois. Elle le chercherait du regard, de la main. Ils se touchaient beaucoup, se prenaient toujours énormément dans les bras. Ça leur paraissait si simple, si naturel. Après tout, n'est ce pas la chose la plus normale au monde que de s'aimer ? Que dirait tous ces gens qui l'adulaient, s'ils savaient qu'il nourrissait de telles pensées ? Alors qu'il paraissait si dur et si froid. Une preuve supplémentaire de la facilité avec laquelle le commun des mortels adore une image, une façade. Il baissa la tête avec un soupir. Un silence de quelques minutes, avant qu'Akira ne reprenne la parole. Des paroles qui le firent tressaillirent de colère. Il aurait du le savoir pourtant, il savait pertinemment qu'il n'y avait pas pire tête de mule qu'Akira & Hiroki réunis. A ce jeu, ils avaient toujours été imbattable, et tous deux savaient également qu'aucun des deux ne ferait l'effort de changer sa position pour le contentement de l'autre. Cependant, il n'avait pas le choix. Akira, Son Akira, reviendrait avec ce sourire qu'il lui connaissait tant, et c'est sous ses yeux qu'il prendrait Natsuki dans ses bras.

Mais à peine avait-il relevé la tête qu'il le vit s'éloigner. Il resta un moment interdit, ne sachant que dire et tentant vainement d'éteindre les douloureuses flammes de colères qui lui vrillaient le cœur. Alors qu'il se retournait pour le retenir, ce fut la gamine qu'il trouva sur son chemin, il n'allait pas y faire attention, mais elle prit la parole et bien qu'il n'eut que l'envie de l'ignorer, il ne pu faire autrement que de l'écouter, lorsque "Yusuke" fut prononcé. Il baissa un regard noir sur la jeune fille, mais par son brusque arrêt il lui montrait qu'il était tout disposé à écouter ses justifications. Il ne fit pas davantage attention au sourire qu'elle amusait. Cette fille n'était qu'une erreur, qu'un mélange d'hypocrisie et de mensonges. Il ne l'aimait pas, il n'aimerait jamais une fille comme ça et ne comprenait pas comme SON Aki-kun pouvait passer un seul moment en tête à tête avec elle. Elle ne Le méritait certainement pas, que ce soit pour amour ou non. Cependant, plus elle parlait et plus sa colère montait. Comment... comment osait-elle parler ainsi ? Ce n'était qu'une sale petite gosse pourrie gâtée, une sale... ses poings et lèvres serrés, il luttait pour ne pas répondre à ces paroles aux sous-entendus plus que cruelles. Qui était-elle ? Comment vivait-elle pour être ainsi ? Pour être aussi méchante, pour avoir le cœur et l'âme aussi pourries ? Ses paumes le brûlaient et il du de nouveau desserrer les poings, alors qu'une colère brûlante brillait dans son regard.

Sa chanson toutefois, toucha son but, et lorsque ses épaules s'affaissèrent, elle du sans aucun doute le voir également. Il ne pu s'empêcher de lui donner une telle satisfaction, mais le choc qu'il avait ressenti n'avait rien eu de comparable jusque là. Akira pouvait-il vraiment croire... qu'il ne lui faisait pas confiance ? Alors qu'évidemment c'était tout le contraire ! Il savait ! Il savait qu'Il irait retrouver Natsuki, avec ou sans son aide. Le contraire était impossible. Il irait, évidemment. Alors... pourquoi en doutait-il maintenant ? En doutait-il avant, sans qu'il s'en aperçoive ? Il laissa tomber sur la jeune fille un regard atterré et dans un mouvement de fureur qu'il ne pouvait plus contenir, la repoussa avec force sur le côté, se fichant bien qu'elle heurte tables et chaises.

- La ferme ! La ferme ! Tu ne me connais pas, tu ne LE connais pas. Tu ne sais pas ce que je suis, tu ne sais rien ! Absolument rien ! Un poison ? Tu ne crois pas si bien dire. Tu n'es qu'une petite garce, une fille aussi pourri dans le cœur qu'elle l'est dans l'âme. Tu ne vaut rien, tu entends ! Rien !

Il resta un moment immobile et haletant, à la fixer bêtement, puis, sans plus réfléchir, se tourna vers l'endroit où s'était éloigné Akira. Son Akira.

Toute cette colère était-elle, au fond, tant mérité que ca ? En toute logique, pour quelqu'un de banal, non, ca serai d'ailleurs tout le contraire, ce bloquer sur ces choses là aurai tout l'air d'un caprice de gamin trop fièr, mais n'était-ce pas ce qu'était Akira au fond, un gosse à la fiérté démesurée qui ne peux pas se contenter du plus simple des chemins, alors que c'est ce qu'il devrait faire, ne serait-ce que pour son bien. Ah, si seulement il pouvait accepter de voir la vérité en face et se dire que le retour de Natsuki, il n'avait attendu que ca, pendant plus de quatre ans maintenant. Oui mais avec des 'si', on pourrai refaire le monde, c'est bien connu, même si Akira se conteterai de refaire un bout de sa vie, plutôt que le monde. C'est ainsi, qu'en une fraction de seconde, un poid pesant s'était ajouter sur le dos d'Akira, ne faisant que ressortir d'avantage toute cette rencoeur qu'il avait trainé avec lui durant toutes ces années, cette rencoeur qu'il avait pourtant bien vite oublier quand les bras de Son ami l'avaient enlacés pour la première fois depuis quatre longues années. Est ce que s'il avait été moins capricieux, cet après midi, les bras de Natsuki auraient oté ce reste de douleur, à coups sur, oui, et Akira lui même en était convainque, sauf que voilà, on ne peut pas changer cette partie de l'Oyabun.

En sortant de ce bar, il avait laissé derrière lui, la seule personne capable de lui faire ouvrir les yeux, et il le savait, qu'Hiroki avait ce don de le faire réagir en ne prononçant que quelques mots, des mots bien choisis qui, il le savait, n'auraient fait en cet instant, qu'attiser sa colère. Ne pas s'en prendre à Son ami, il n'avait pas le droit, c'est aussi simple que ca, ca semble simple c'est sur, pourtant, quand Akira laisse sa mauvaise humeur prendre le dessus, il en devient très vite insupportable et ingérable, difficile même de le résonner sans risquer de se prendre un mauvais coup, lui qui d'ordinaire, réfute cette idée de violence gratuite. Et Rei, quel idiot... Maintenant qu'il avait mit un pied dehors, il se disait déjà qu'il venait d'ajouter une erreur à son palmarès, décidemment, réfléchir avant de parler avait du mal à être fait ces temps-ci, comme s'il avait besoin de se coltiner cette peste sur le dos, hum, il aurai bien vite fait de s'en débarasser, il était d'ailleurs temps qu'il réagisse, car elle ne semblait pas décider à le lâcher une bonne fois pour toute, et bien que ce soir, il ai semblé qu'elle ai fait preuve d'un tantinet d'humanité, il n'en demeurai pas moins qu'aux yeux d'Akira, elle ne valait strictement rien.

Il se passa quelques minutes durant lesquelles Akira laissa la bise rafraichir son visage, et son corps tout entier. Un bien fou, d'autant plus qu'il bouillonait intérieurement. Il aurai du s'en aller et rentrer au chaud, mais ca lui était tout bonnement impossible. Hiroki se trouvait encore à l'intérieur, peut-être était-ce inconscient mais il voulait s'assurer de le voir en sortir, pas forcément pour parler avec lui, car une remarque sur son comportement de cet après midi, ou de ce soir même, et sa mauvaise humeur redémarrerai au quart de tour, sachant également que Son ami aussi, était énervé, il ne fallait pas risquer que cela dérive d'avantage, surtout avec deux forts caractères comme le leur. L'Oyabun se mit à marcher, pour finallement aller s'appuyer, bras croisés, contre un arbre, ainsi dans l'ombre, il voyait la porte d'entrée du bar, porte qu'il ne quittait pas des yeux, attendant simplement de Le voir franchir le pas de cette porte, car il se doutait bien que le premier qui sortirai, ca serai lui, et pas Rei. Biensur que la curiosité se faisait ressentir, Akira se demandait juste ce qu'ils pouvaient se dire, là dedans, mais pas question qu'il y remette les pieds, d'ailleurs, ca n'était pas la peine, car la porte s'ouvrit enfin, et avec elle, la silhouette d'un jeune homme, Hiroki. Dans l'ombre, il ne pouvait pas être vu, mais de cette ombre, il sortit, afin de s'avançer de quelques pas, sans pour autant se faire entendre. Il ne savait d'ailleurs pas si Son ami le chercherai, mais finallement, il brisa ce silence et d'une voix peu amical, prit la parole.

- Pourquoi tu n'es pas resté avec Elle ?

Elle, sous entendu Natsuki. Il avait beau essayer, il n'y arrivait pas. Non, Akira ne parvenait pas à mettre sa colère de côté, et étrangement, une boule revint se placer au creu de sa gorge et la nouer. Il ne voulait pas s'en prendre à Hiroki, mais il se sentait comme incompris, et ne voulait pas qu'Hiroki dise qu'il ne comprenait pas sa réaction face à Natsuki, parceque, Hiroki devait le comprendre après tout, et même ressentir la même chose, non ? Pourquoi Lui était-il arrivé à la serrer dans ses bras sans se poser de question, tandis ce que lui n'avait agit qu'immaturémment et s'était enfui, comme il l'avait fait à chaque fois depuis ce jour si douloureux.

Elle gardait ce sourire, si cruelle sur son visage. D’extérieur, on aurait pu penser qu’elle aimait ça, faire souffrir les gens. Pourtant ce n’était pas le cas. Du moins, pas ici, pas avec lui. Elle ne voulait pas semer le trouble entre les deux amis. Se faire détester ? Oui, cela ne la dérangeait pas tant qu’on se souvenait d’elle. Mais elle ne voulait pas se faire détester pour une chose qui n’existait pas. Elle ne voulait pas qu’Hiroki s’imagine des histoires qu’y n’ont eut lieu que dans les rêves de la jeune Japonaise. Elle ne voulait pas qu’on l’accuse de menteuse lorsqu’elle ne l’était pas, elle ne voulait pas qu’on l’accuse de semeuse de trouble lorsqu’elle ne l’était pas. Elle ne voulait pas qu’on l’accuse à tord. Ce baiser avait bien eu lieu, Hiroki n’avait pas rêvé. Mais cela n’était pas à cause de Rei ? C’était elle qui avait poussé Yusuke dans ses retranchements. C’était elle qui l’avait traîné jusqu’à la table. Qu’importe si il aurait pu partir si il le souhaitait, le faite est que c’est sa présence, son comportement, sa vie, qui était à l’origine de ce baiser. Un baiser qui n’avait rien d’extraordinaire, un baiser plutôt forcé, plus fait pour embêter que pour plaire.

C’est pourquoi elle avait opter pour jouer son propre rôle. Celle de la parfaite manipulatrice. Ainsi, elle avait manipulé Hiroki pour lui faire croire ce qu’elle voulait. Lui faire croire une chose à moitié vrai. Qu’importe, elle ne voulait pas qu’il en veuille à Akira. Elle ne voulait qu’il lui reproche d’être tomber dans le jeu de cette dernière. Il ne voulait pas qu’il s’énerve sur lui à cause d’elle. Reporter entièrement la faute sur elle, c’est-ce qu’elle avait trouvé de mieux à faire. Se faire détester encore plus ? Oui, c’est sûrement ce qui allait ce passer. Hiroki devait avoir une haine grandissante en lui au sujet de Rei. Qu’importe, elle ne comptait pas devenir ami avec lui. Cela aurait été un avantage si leur relations n’avaient pas commencé sur de mauvaises bases. Pourtant c’était le cas, les relations avaient vraiment trop mal démarrer pour pouvoir les arranger. Alors cela lui était peu important qu’il ne puisse pas la voir, qu’il la déteste. Rei était ainsi après tout, ce caractère faisait partit d’elle-même. Alors qu’elle l’utilise en mentant ou en étant naturel, cela ne ferait pas la différence avec Hiroki. Elle le faisait souffrir ? Cela lui importait peu, elle souffrait elle aussi, mais en silence.

Cependant, malgré qu’elle se soit préparé aux représailles du japonais, elle resta choqué. Mais quoi de plus normal. Qui ne lui aurait pas dit de tel horreur en pleine figure ? Qui ne lui aurait pas des paroles blessantes ? ‘Tu n'es qu'une petite garce, une fille aussi pourri dans le cœur qu'elle l'est dans l'âme.’ Quelque part, il avait raison. Il fallait être assez tordu et méchante pour agir comme Rei. Il y avait mille façon de faire éclater la vérité, mais elle avait choisi la plus dure, la plus directe, la plus rapide, la facilité pour elle. Qu’importe qu’elle était pourri dans l’âme, elle le savait depuis l’enfance, pourtant, elle pensait que son cœur avait était le seul conservé. Ne l’était-il pas ? N’était-il pas conservé de son sale caractère ? Si ce n’était pas le cas, il ne battrait pas pour Yusuke… ‘Tu ne vaut rien, tu entends ! Rien !’ Oui, elle l’entendait parfaitement, et les personnes dans la salle aussi. Certains s’étaient retourné surpris, mais elle s’en foutait. Elle ne valait rien ? Peut-être… Peut-être pas… Elle-même ne savait pas.

- Il est évident que je ne te connais pas Suzumura, je n’en éprouve pas le besoin d’ailleurs. Pour ce qui est de Yusuke, tu ne pourras pas le protéger éternellement.

Elle le regarda partir, ignorant si il avait entendu ses dernière paroles. Là, elle ouvrit son portable, composa un numéro : ‘La voiture, de suite’. Un ton sévère et sec, proche de la colère. Elle l’était à présent qu’ Hiroki était partit, on pouvait voir sur un son visage de la colère et de la tristesse. Perdu, elle l’était encore. Quand trouvera-t-elle enfin le bon chemin ? Cela ne semblait pas être pour aujourd’hui. Son portable bipa enfin, signalant que la voiture était arrivé. Elle du bar le visage en pleurant, déformé par la rage. Elle n’avait pas remarquer que les deux Oyabun étaient juste à côté, elle avait juste marché, droite et fière vers la voiture noire qui l’attendait. Là un homme qu’on pouvait qualifié de typiquement Yakusa à cause de tenue vestimentaire. Avant de rentrer dans la voiture elle dit à l’homme :

- Ne parlez pas de ceci à mon père.

Montant dans la voiture, elle prit la direction de sa maison où elle allait retrouver cette atmosphère de supériorité qu’elle connaissait depuis l’enfance.

Il ne perdit pas son temps à se retourner, ne perdit pas son temps à porter davantage d'attention à une fille comme elle. Elle était loin d'en valoir la peine. Il se souvenait à présent de cette sorte de compréhension mutuelle qu'ils avaient sans doute ressentis tous les deux, il y avait quelques semaines à peine. Ils se haïssaient déjà, prêt tous les deux à se défier à la moindre occasion, mais ils comprenaient quelque part, ce qui poussait l'un à agir comme il le faisait avec l'autre. Ils comprenaient ces reproches muets, cette haine apparemment sans fondement. Il repensait à ce moment, oui, mais n'essayait plus de comprendre ce qu'elle pouvait bien vouloir. Il se fichait éperdument d'elle, du moment qu'elle ne restait pas... Là. Là, c'était sa place, sa vie. Elle n'avait rien à y faire, elle était détestable, elle ne valait rien. Ils n'avaient que ces mots durs à la bouche. Peut-être ne méritait-elle pas tant de rancœur. Non, peut-être pas. Mais il avait ses propres reproches à se faire, qui se mêlait à ses sentiments pour la jeune femme, et il préférait de loin tout rejeter sur elle. Il était toujours difficile de regarder les choses en face et pour lui, c'était presque devenue une habitude depuis cette fameuse dispute, où le futur qu'il s'était progressivement construit avait volé en éclats. Pourtant, il n'était peut-être pas trop tard pour apprendre, non ? Car il lui faudrait bien comprendre, et prendre ses responsabilités pour vivre. Il n'y avait pas d'autres moyens, et il ne voulait pas finir comme tous ces gens autour de lui, rempli d'hypocrisie et de remords. Ce qui l'était peut-être en ce moment d'ailleurs, ce qui l'était jusque là, jusqu'à ce que Ses amis reviennent. Mais rien ne semblait encore véritablement arrangé...

Les derniers mots de Rei à son attention le stoppèrent pourtant net dans sa progression. Il avait à peine ouvert la porte, et s'était immobilisé avec la poignée dans la main. Tu ne pourras pas le protéger éternellement. Eternellement. C'était un mot qu'ils avaient souvent répétés tous les trois, alors que le monde s'ouvrait grand devant eux. Eternellement, ils seraient ensembles. Eternellement, ils seraient amis. Et finalement, Elle était partit et Eux, s'était séparés. Ils avaient manqués à toutes leurs promesses, s'étaient abandonnés alors qu'ils n'avaient jamais eu autant besoin des uns des autres. Il serra la poignée dans sa main, les lèvres pincées.

- Bien sûr que si. Bien sûr que je pourrais Le protéger éternellement. Je ne peux pas Lui mentir deux fois. Je ne peux pas.

Ce fut un murmure plus qu'autre chose, mais ces mots, il les prononçait avant tout pour lui-même. C'était sa promesse faîtes à lui-même et à Son ami. Il ne pouvait y manquer cette fois, il ferait tout, en tout les cas, pour ne pas trahir sa parole. Il n'en avait plus le droit. Il actionna la poignée et sortit, sans un mot ni un regard de plus pour la jeune fille. Il n'avait de toute façon plus rien à voir avec elle, et elle n'en pensait sans doute pas moins. Il ne servait à rien de s'attarder, sinon à attiser leur colère et tristesse mutuelle, déjà bien assez forte. Il ferma la porte avant de faire quelques pas dans la rue sombre. Elle était à peine éclairée, et il faisait nuit noire. Il soupira. On entendait différentes musiques sortirent des bars et boîtes alentours, c'est sans doute pour cette raison qu'il ne L'entendit pas s'approcher. Lorsque sa voix résonna, il ne montra pas un seul instant qu'il l'avait entendu. Son regard restait obstinément rivé sur le sol, sa mâchoire semblait douloureusement crispée. Pourquoi n'était-il pas resté avec Elle ? Il ne savait pas vraiment. Il ne s'était pas même posé la question lorsqu'il avait suivit les pas de Son ami. Mais Elle n'était pas restée près de lui non plus, parce-qu'Elle, tout ce qu'elle voulait c'était retrouver le Akira qu'elle avait toujours connu. Lui, n'aurait pas servit à grand chose puisqu'il savait très bien qu'elle n'aurait voulu qu'Akira. Oh, il n'en était pas jaloux. Il comprenait. On voulait toujours le plus fort ce que l'on ne pouvait apparemment pas avoir. Et puis, Elle avait sans doute peur aussi, qu'Il ne l'aime pas autant qu'avant. Il releva alors lentement le regard vers Son ami, et un mince sourire apparu sur ses lèvres.

- Et toi ? Pourquoi n'es-tu pas resté avec Elle ? Ne me dis pas que c'est trop facile. On l'a attendu des années, on a prié pendant des années pour qu'Elle revienne. Ce n'est pas "trop facile".

Il eut un rire sans joie, suivit d'un nouveau soupir. Il secoua lentement la tête, avant de se tourner vers Son ami, et de relever la tête, après avoir fait quelques pas vers lui. Il planta son regard dans le regard d'Akira, avant d'ajouter quoique ce soit. Il ne savait pas quoi lire dans ses yeux qu'il connaissait si bien. Il n'osait même pas y lire quoique ce soit. Il Le connaissait mieux qu'il ne se connaissait lui-même, et pourtant... et pourtant. Il ne voulait pas comprendre Ça.

- Pourquoi n'es-tu pas resté avec moi ?

Un bref regard lorsque la silhouette de Rei passa non loin de lui, elle semblait énervé, et ca se voyait, ca se lisait dans sa démarche et dans son allure. Tant mieux, elle ne méritait pas mieux ce soir, pourquoi Akira se permettait-il de penser cela et de lui en vouloir ? Après tout, n'était-il pas entrer consciemment dans son jeu, allant jusqu'à l'embrasser ? Il devrait se dire qu'elle n'avait fait que profiter de la situation, et c'est justement cela que se disait l'Oyabun, elle avait profiter sans aucun scrupule de le voir déstabiliser, elle n'avait fait que tirer à son avantage cette situation, et il l'avait suivit sans même réfléchir, comme bien souvent lorsque ses émotions reprenaient le dessus. Voilà pourquoi toutes ces années, c'est un Akira froidement qui été présenté aux autres, aucune émotion, aucune souffrance, de toute façon, aucune souffrance pire que celle qu'il avait vécu ce jour là ne pouvait existé, en l'occurence, en dehors de ca, rien n'avait jamais sembler l'atteindre, une bonne chose au final, puisqu'il avait tenu le coup sans encombre, et il avait grandi en se forgeant cette carapace et cette innaccessibilté qui l'entourait. Mais, la silhouette de Rei fut bien vite loin de son esprit, lorsque celle de Son ami vint la remplacer, plus imposante, mais dégageant cette même colère, Akira la ressentait, et en lui, cette même sensation semblait se propager, étaient-ils autant liés que ca pour parvenir à percevoir ce genre de chose de l'autre ? Evidemment que oui.

Ses poings se serrèrent lorsqu'il se trouva face à Hiroki, sa mâchoir s'était crispée, mais il tentait de garder ce visage impassible et vierge de toute expression, comme il avait l'habitude de faire chaque jour. Sauf que voilà, il savait par avance que Son ami devait avoir discerné cette infîme trace d'émotion, puisque lui même avait l'impression qu'Hiroki faisait le même effort pour rester neutre. Cette phrase qu'Akira avait lancé à l'intention de son ami, n'avait rien de très gentil, il l'avait fait de manière intentionnelle, ce sont ses émotions qui parlaient pour lui, bien que sa colère, ce n'est certainement pas sur Hiroki qu'il devait la déversée, et il ne le ferai pas, non, tout comme il ferai en sorte de ne pas se laisser aller et de risquer de Le blesser, il ne voulait plus lui faire de mal, quelque soit la manière, il ne voulait que voir, sur le visage de Son ami, cet air chaleureux qui émanait lorsqu'ils étaient ensembles. Revirement de situation, la question d'Hiroki, qui aurai pourtant été à prévoir, venait de perturber Akira, peut-être parcequ'il avait honte de sa réponse, ou peut-être même, qu'aucune réponse n'était préparée par le Japonais, savait-il lui même pourquoi il n'était pas rester vers Elle alors qu'il la retrouvait enfin ? Ah oui, ca lui revenait, mais bien avant qu'il en reprenne conscience, les paroles d'Hiroki eurent l'effet d'un mur qu'il venait de percuter. Que pouvait-il bien lui répondre, alors qu'il n'avait fait qu'ajouter une erreur de plus, qu'il avait fuit ses responsabilités encore une fois, lui qui s'était promis intérieurement de ne plus jamais faire preuve de lâcheté. Mais pourquoi avait-il l'impression d'être plus en colère en entendant Hiroki lui relater la pure vérité, bah, on le sait tous, la vérité est toujours plus difficile à entendre.

- Elle ne peut pas revenir et faire comme si rien ne s'était passé... Je l'ai laissé partir, je ne l'ai pas retenue, elle devait m'en vouloir, me détester, alors pourquoi avait-elle l'air si heureuse, pourquoi ?!

La voix calme, bien que le ton augmentait au fil de ses mots. Les poings serrés, il inspira profondémment, remplissant ses poumons de l'air qui les entourait. Il avait fini par baisser la tête, pour finallement la relevé en sentant le regard d'Hiroki darder sur lui. Ce regard si pénétrant qui de tous, était bien le seul à pouvoir déstabiliser Akira. Et ce n'est pas la phrase qui suivit ce regard qui allait amoidrir cette sensation, bien au contraire.

"Pourquoi n'es-tu pas resté avec moi ?"

Dis, Aki-kun, tu restera toujours avec moi hein ?
Evidemment, peu importe la situation, tu peux compter sur moi, je resterai toujours avec toi...

Pourquoi ? Pourquoi cette pensée si soudaine venait de surgir après la phrase d'Hiroki, et pourquoi ses pupilles semblaient soudainement s'humidifiée, au point de lui brouiller la vue. Tout semblait ressurgir du passé et remonter à la surface, non, il ne voulait pas, il ne fallait pas encore une fois se montrer faible... Durant toutes ces années, il y été parvenu, alors maintenant, il devait continuer dans ce sens là, après tout, Akira Yusuke est fort, il ne faiblit pas... A son tour, un rire sans joie, et un regard plus appuyé porté sur Son ami

- Pour la même raison qui fait que tu n'es pas resté avec moi...

Lui, parlait en général, il n'avait pas seulement fait le lien direct avec cet après midi, mais il avait reprit tous ces doutes d'autrefois, chose qu'il n'avait pas voulu faire en cet instant, raison pour laquelle il se reprit sans laisser le temps à Hiroki d'ajouter quoi que ce soit.

- Laisse tomber... Ecoute, ce baiser, il n'avait rien d'un vrai baiser, ce que je t'ai dis à propos de cette fille la dernière fois tiens toujours... Oh et puis, pourquoi je me justifie...

Lachant un soupir, il se doutait bien qu'Hiroki le croierai, c'était toujours comme ca entre eux, ils n'avaient aucunement besoin de se justifier, puisqu'ils se faisaient entièremment confiance.

En ce qui concerne Natsuki, je n'ai pas l'intention de la revoir, je ne peux pas...

Voilà qui était dis, il ne pouvait pas affronter la jolie Taïwanaise en face, pas pour l'instant. Oui, ca avait été trop facile, ces retrouvailles, mais pour une fois, c'est bien la facilité qu'Akira avait choisiti, pour ne pas faire face à Natsuki et prendre conscience qu'il n'était peut-être pas le seul reponsable dans tout ca, d'ailleurs, il le sait très bien, c'est juste que le caractètre d'Akira s'avère être un tantinet trop compliqué pour se contenter de l'essentiel.

Il ne vit même pas la jeune fille qui sortit peu après lui, ni même n'entendit la voiture qui vint la prendre peu après. Elle était comme déjà sortie de sa vie, de sa tête. Rei n'avait jamais compté pour lui, il ne savait même rien sur elle, alors pourquoi s'attarder sur quelqu'un comme ça ? Quelqu'un qu'il savait ne pas aimer et qu'il n'apprécierait jamais. Alors oui, pourquoi s'attarder ?

Il restait sur ses gardes. C'était étrange pour lui, c'était comme d'avoir à se méfier de chaque mots, de chaque gestes de Son ami. Et c'est ce qu'il faisait. Il épiait chacune de ses réactions, chaque nouvelle lueur dans ses yeux. Il avait peur quelque part, il avait presque peur de toute cette confiance qu'il avait en Lui, alors qu'il n'était même pas sûr de lui rendre le centuple de ce qu'Il lui offrait. Car oui, bien que l'autre gamine ait essayé d'insinuer le doute en lui, il en était sûr à présent. Il Lui faisait confiance. Une confiance aveugle, une confiance qu'il avait toujours eu et dont personne d'autre n'avait jamais pu bénéficier. Oh, sa colère grondait toujours et celle de Son ami également. Il le voyait, il le sentait. Il cherchait vainement quelque chose qu'il ignorait, quelque chose qui lui prouverait qu'il n'en savait pas autant sur l'Oyabun qu'il le pensait. Mais il ne pouvait que voir la vérité en face : il ressentait tout, comprenait tout. Et s'il avait peur de cela, c'était avant tout parce-qu'il savait que cette conscience de l'autre était réciproque. Si lui captait le moindre changement d'humeur de Son ami, Lui-même en faisait autant. Ils brûlaient tous les deux d'une colère contenues, d'une colère qui n'étaient en ce moment pas dirigée vers la bonne personne. Ils le savaient tous les deux, ce qui n'arrangeaient en rien leur état d'esprit. Vif et impétueux. Ou simplement idiots, allez savoir.

Les poings toujours serrés, il ne quittait pas Akira du regard. Il comprenait quelque part, que ce moment était des plus important. Qu'outre la peur d'Akira, car il était évident qu'il s'agissait plus d'une peur qu'autre chose, de revoir Natsuki, il y avait... autre chose. Une chose qui les concernait tous les deux et qui n'avait pas de nom. Qui était simplement la continuité de leur retrouvailles, pas encore totalement digérée. Les paroles de Son ami ne le surprirent pas vraiment, il avait bien compris que ce sentiment de culpabilité, qui les rongeait tous les trois, devait bien faire encore quelques ravages avant que tout ne puisse tout naturellement s'arranger. Car au final, ça ne pouvait que se terminer de cette manière non ? Bien, tout simplement. Il n'était pas du genre à comparer sa vie à un conte de fées, loin de là, mais en ce moment même, c'est ce qu'il souhaitait le plus au monde. Une fin digne de ces contes qui hantaient l'enfance de tous. C'étaient ce qu'ils méritaient après tout, non ? Sa mâchoire devenait douloureuse, et il se rendit que son corps tout entier n'était que crispation. Il avait sans doute oublié une ou deux respirations. Il desserra lentement les poings et laissa un soupir s'échapper, il devait laisser son corps se détendre ou son esprit ne suivrait jamais et forcément, il se laisserait aller à dire des choses qu'il ne pensait pas. Comme ce jour Là, qui leur avait fait tant de mal à tous les trois. Il ne répondit pas cependant, il baissa les yeux au même instant que Son ami. Il n'avait aucunes réponses à lui apporter, car Akira les connaissaient déjà. Toutefois, lorsqu'Il répondit à son propre rire, il ne pu que relever brusquement la tête, juste à temps pour l'écouter prononcer cette phrase qu'il regrettait déjà d'avoir entendu, mais qu'il ne pouvait toutefois pas nier.

« Pour la même raison qui fait que tu n'es pas resté avec moi » Ah. Mais pourquoi déjà, n'était-il pas resté avec Lui ? Il ne savait même pas finalement. Il était juste parti, comme était parti Natsuki et comme l'avait quitté Akira. N'y-avait-il vraiment pas de raisons à cela ? A part cet amour bidon, qui n'avait au final jamais compté puisqu'il n'avait eu pour conséquence que de les séparer.

Hiro-kun, comment on fait, si un jour on doit partir ?
Partir ?
Oui ! Tu sais, partir d'ici. Se séparer quoi !
Je ne sais pas. On ne fait pas, non ?
On ne fait pas ?
Non, on ne pars pas.
Ah ? Oui. Ça m'plaît bien à moi.

Mensonges. Des mensonges au cœur de paroles sincères. Mais ils ne connaissaient pas encore la vie à cette époque. Ils n'étaient que trois gosses insouciants, persuadés que le monde n'était là que pour eux. Ils avaient du changer d'avis, bien trop vite à leur goût. Ils avaient sans doute perdu ce qui les rendaient vivant, ce qui les rendaient entier. Ils n'avaient jamais pensé qu'il était seulement possible de trahir une promesse faîte avec tant de cœur et de sincérité. Pourtant, il n'eut même pas le temps de se justifier. Akira enchaînait déjà sur ce qu'il avait vu, et ce qu'il avait été loin d'aimer, dans ce bar, avec cette jeune fille. Aucune expression ne pu se lire sur son visage, même lorsqu'il dit ne plus jamais avoir l'intention de voir Natsuki. Il savait que ces paroles étaient vides et qu'il ne souhaitait qu'une chose : la revoir. Et c'est ce qu'Il ferait, Il la reverrait. Il ne faisait que se répéter bêtement la même chose, Il tentait de se persuader d'une chose à laquelle Il ne croyait pas, mais Il avait trop peur pour penser le contraire. Et cette peur, Dieu seul savait à quel point il la comprenait. Parce-qu'il avait peur lui aussi, parce-qu'il s'en voulait lui aussi et surtout, parce-qu'Akira était Son ami. Juste le Sien. A lui. Sans bien réfléchir, il franchit les quelques mètres qui le séparait d'Akira, et l'attira contre lui. Ce n'était pas qu'une étreinte amicale, comme il en avait tant faite, comme il aimait tant faire. Il adorait les câlins, il en avait fait profiter Ses deux amis durant toute leur enfance et ce genre de contact étroit entre deux êtres lui avaient cruellement manqué toutes ces années.

Il s'accrochait. Il s'accrochait comme jamais encore il ne s'était accroché à quelqu'un, ou quelque chose. Il crevait de trouille. Son avenir lui avait paru des plus incertains des années durant et soudain, Ils revenaient. Tous les deux, l'un après l'autre. Il crevait de trouille parce-qu'il était persuadé qu'il devrait un jour payer ce bonheur soudain, qu'il ne méritait sans doute pas. Il était partir, il les avait abandonnés et trahit toute ses promesses comme ça, d'un simple claquement de doigt. Alors il avait peur, vraiment peur. De cette colère aussi, de ce qu'il voyait en lui-même et de ce qu'il avait vu chez Son ami. Parce-qu'ils avaient sans doute tous les trois cette même peur dans la tête et collé à leur corps. Ces même remords, ces même reproches muets. Alors il s'accrochait à Lui, à Son ami. Au sens propre comme au sens figuré, c'était sans doute pour cela qu'il l'avait suivit Lui et pas Natsuki. Ses poings serraient aussi fort qu'il le pouvait le haut d'Akira, et il tentait tant bien que mal de retenir les larmes qui lui montait aux yeux. Un sanglot le secoua douloureusement, mais il ne fléchissait pas.

- Pardonne-moi, pardonne-nous. On ne mérite pas ça Aki-kun, on ne mérite pas ça. Je te le promet. On refera des erreurs, mais... mais ça ne se terminera pas comme ça. Je te le promet, je te le promet. Aki-kun, pars pas. Pardonne-moi. Ne pars pas. Jamais.

Promise You

- Okaasan, onegai !
- Akira, je t'avais pourtant dis que tu étais punis, ton copain aussi,il n'est pas question que vous restiez là à jouer !
- Mais je veux rester avec lui, t'as pas le droit de nous séparer
- Baisse d'un ton tu veux
- Et toi ne me dis pas ce que je dois faire !

Il ne se passa pas plus d'une seconde avant que la main de la femme ne vienne toucher la joue devenue rosée du jeune garçon, qui porta sa main à lui sur cette joue. Une claque, une simple claque, qui venait de confirmer ce qu'Akira avait toujours pensée : Ses parents non plus ne comprenait rien à ce qu'il y avait entre Hiroki & Akira, et cette impression quand au fait qu'ils semblaient vouloir les séparer ne faisait que s'accentuer à chaque fois, à croire qu'ils ne supportaient pas le bonheur de ses deux gamins lorsqu'ils étaient ensembles. Pourtant, quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, il n'avait rien pu changer à ce qui les reliaient, car Hiroki & Akira étaient destinés à rester unis, pour toujours. Ca parait tiré par les cheveux, digne d'un film au scénario trop parfait, pourtant, Akira ne voyait pas son avenir sans Son ami, non, il le voyait à Ses côtés, ce chemin qu'il suivrait chaque jour, il ne le ferai pas seul, et ca avait un côté tellement rassurant qu'il n'y avait aucune raison pour qu'il ne cherche à emprunter une autre route. Natsuki quand à elle, n'était arrivée dans leur vie que quelques mois après, et l'arrivée de la jeune fille ne ferai qu'accroître cette solidarité et cet amour qui faisaient qu'ils étaient Eux. Oh, il y a bien longtemps qu'Akira avait prit conscience que personne d'autre ne pourrai comprendre quoi que ce soit à leur histoire, et il ne cherchait définitivement plus à tenter de rendre ceci réaliste aux yeux des autres, bien au contraire, il était devenu possessif, bien trop possessif, et pas question que quelqu'un d'autre ne Les approches pour les lui voler, ah ca non.

De la jalousie à l'égard de Natsuki ? Oui, il y en avait eu, mais juste un peu, et pendant une journée tout au plus. Oui Akira avait peur qu'Hiroki préfère jouer avec elle plutôt que lui, quel enfant n'aurai pas peur de se faire voler son copain après tout, et le petit Yusuke n'était pas différent des autres à ce point, il n'était pas partageur, et encore moins prêteur, déjà de part son éducation au sein de sa famille, mais également parcequ'il avait apprit à ses dépend que quand on prête quelque chose, on ne le récupère jamais, ou alors, en très mauvais état, et ca, il n'était pas prêt à en assumer les conséquences s'il 'prêtait' Son ami. D'eux mêmes, ils s'étaient approchés de la petite nouvelle, ils s'y étaient attachés tellement vite, comment cela avait-il pu arriver, quand on sait que tous ceux qui ont essayer d'entrer dans leur cercle privé n'y étaient pas parvenus ? Tout simplement parcequ'elle était différente, et ca, nos deux bambins l'avaient perçus dès le premier instant. Plus les jours filaient, plus ils se rapprochaient d'elle, d'ailleurs, elle semblait déjà bien attaché à eux, et ils n'en étaient pas peu fièrs, au fond, c'est ce qu'ils voulaient, avoir la confirmation qu'ils étaient toujours aussi attachant et qu'ils plaisaient. Mais ces premiers jours n'étaient pas toujours roses, et le sentiment qui n'était jamais apparu entre les deux garçons faisaient peu à peu surface : De la jalousie. Quel réaction immature que celle de partir bouder dans un coin en pensant être mit à l'écart, pourtant, aucun des deux gamins n'y échappa.

- Ben, Aki-kun, où tu vas ?
- Laisse moi, t'a qu'à continuer de faire des châteaux de sable avec elle
- Akira ?
- Laissez-moi vous êtes embêtant à la fin !
Le petit brun se mit alors à courire pour finallement s'arrêter au pied d'un arbre et s'accroupir en enfouissant sa tête sur ses genoux, le tout recouvert par ses bras, de cette manière, il se sentait bien caché. Le second garçon arriva et s'accroupit à son tour l'air étonné
- Aki-kun, pourquoi tu boudes ?
- C'est parceque tu n'aime plus jouer avec moi, tu préfère t'amuser avec elle, je l'ai bien vu...
- Non c'est pas vrai
- Si d'abord !
Sans prévenir, le second petit garçon recouvra le premier de son corps, tentant tant bien que mal de le serrer dans ses bras.
- Gomen ne Aki-kun, à partir de maintenant, on s'amusera ensemble, et on ne se mettra plus à l'écart, parole d'Hiroki !

A cet âge là, de telles paroles sonnaient tellement vrais qu'aucun n'aurai pu en douter un seul instant, si seulement en grandissant, les mots ne s'envolaient pas dans la nature pour disparaitre dans la forêt de l'oubli.

Quel silence pensant que celui qui s'était installé entre Eux. Chacun sachant pertinemment ce qu'était en train de faire l'autre, ca crevait les yeux, ils s'analysaient mutuellement, tentant de ressentir la moindre onde qui pouvait émaner de leur corps. Et Akira ressentait bien cette putain de sensation au fond de son coeur, il avait envie de prendre Hiroki dans ses bras et de s'excuser, encore et encore, de ce comportement dont il faisait preuve, se montrer si faible devant lui, il en rageait intérieurement, mais impossible de faire le moindre mouvement, il ne méritait même pas une banale étreinte, ce qu'il lui fallait, c'est une bonne claque qui le remettrai sur le bon chemin, comme celles que sa mère lui mettait lorsqu'il n'était qu'un gamin capricieux. Enfin, était-il nécessaire d'être un gamin pour faire des caprices ? Le comportement d'Akira en ce moment n'en était-il pas un, au fond ?

- Je suis désolé Hiro-kun
- Non c'est moi qui suis désolé
- Arrêtez vous deux, c'est moi
- Bon ben c'est nous trois alors...

Idiots, ils se mirent à pouffer de rire chacun leur tour, pour finallement rigoler de vive voix.

- A partir d'aujourd'hui, on ne s'excusera plus entre nous, c'est stupide et puis, on en aura plus jamais besoin !

C'est vrai ca, pourquoi s'excuser quand il n'y a rien à se repprocher ? Et puis, même si l'on est fautif, il y a toujours d'autres échappatoires que celui de se rabaisser aux excuses, parceque oui, c'est ainsi que nos trois garnements qualifiaient les excuses : Un signe de faiblesse, de rabaissement. Oui mais voilà, aujourd'hui, ils n'en trouvaient plus, de meilleurs échappatoirs, alors ils s'en étaient abaissés à s'excuser comme ce jour, mais au fond, était-si mal que ca ? S'il y avait bien une chose qu'Akira avait appris en grandissant, c'est que des excuses valaient bien mieux qu'un mensonge mûrement réfléchis. Rien alors n'aurai pu émouvoir Akira d'avantage que ce qu'il venait de se passer, alors qu'il ne s'y était pas attendu, qu'il aurai voulu lui le faire, Hiroki l'avait devancé et à présent, ils étaient collés l'un à l'autre, dans une étreinte si fraternel qu'Akira s'était figé, semblant avoir du mal à prendre conscience de ce qui arrivait. Ce ne sont que les paroles de Son ami qui lui firent comprendre qu'il avait certainement commis la plus grosse erreur de sa 'nouvelle vie'. Comment avait-il pu être aussi con et chercher à éviter ce bonheur dont il mourrai d'envie, quel égoïsme que de priver Natsuki de ce même bonheur qu'elle avait probablement souhaiter et rechercher à la baie. Et sa main se resserra à son tour sur la veste de Son ami, mais aucun son ne parvenait à franchir la barrière de ses lèvres, à la place, c'est une larme unique qui vint perler au coin de son oeil, pour finallement rouler lentement le long de sa joue. Son coeur se ressera tandis ce qu'il dégluttit avec difficulté, il devait prendre la parole, même si ce qu'il dirait serait hors contexte, il devait le dire.

- J'ai tout gâché... Elle ne voudra plus, je ne pourrai pas... Pardon Hiroki, j'ai mal, tu le ressents aussi n'est ce pas... je ne veux pas la perdre, je ne veux plus vous perdre, mais pourquoi je n'y arrive pas, à m'oter cette culpabilité qui me ronge, fais quelque chose, ne me laisse pas...

Et il ne put que serrer d'avantage Son ami tout contre lui, comme s'il s'accrochait à son seul espoir de tirer un trait sur tout ce douloureux passé. Il en était même venu à poser son visage sur l'épaule d'Hiroki, humidifiant certainement la veste de ce dernier, mais comment retenir des larmes qui ne demandaient qu'à évacuer toute cette douleur, comme si une brèche venait de s'ouvrir et libérait ce qui se cachait derrière elle, comme si toute la souffrance qui avait prit place dans le coeur d'Akira se dévérsait hors de lui, afin d'alléger ce coeur devenu bien trop lourd au fil du temps.

- Est ce que tu crois qu'on peut y arriver, à se retrouver ?

Il avait relâché son étreinte et plantait à présent son regard dans celui d'Hiroki, tandis ce que sa voix, un tantinet tremblante, semblait ne demander qu'une réponse positive de la part de son homologue, de toute manière, il avait réaliser, dans les bras de Son ami, à quel point il s'était montré stupide, mais il savait dorénavant, qu'il devrait réparer cette erreur commise, il ne savait pas encore comment, mais il y arriverai, il n'était pas seul après tout, il aurai le soutient de Son ami.

- De quoi on a l'air maintenant....

De deux gamins qui ne cessent de commettre des erreurs et de les réparer ensemble en s'enlaçant en plein milieu d'une rue peut-être, d'ailleurs, les deux-trois curieux qui se trouvaient là devaient se poser exactement la même question.

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