[L]es Ogawa au Cinéma XD [Inori]

Amami s’était relevée de ses petites jambes, la personne était partit sans même s’excuser et Akari fit une grimace, il n’aimait pas spécialement ça. Bref, la petite fille ne semblait pas souffrir puisqu’elle se remit à courir un peu partout joyeusement, son biberon d’eau dans la bouche. Elle était bien pressée de voir son film, il fallait croire. Mais la sortie au cinéma était un moment rare qu’elle attendait. Akari le savait quelque part. Il travaillait aussi pour ça. Bref, elle était retournée s’asseoir sur le siège et balançait ses jambes dans le vide alors qu’elle écoutait sa grande sœur lui dire qu’il fallait être sage pendant le film, et bien tout regarder parce que c’était important. Akari regardait la scène les yeux brillant, elles étaient trop adorable, il en mangerait bien. Mes précieuses raisons de vivres <3. L’handicapé s’étira doucement, il était tout de même fatigué et aurait donné pas mal pour pouvoir dormir. Il dormirait pendant le film, en espérant que les filles n’y verraient que du feu. Et ce serait sans doute le cas parce qu’une fois devant les images qui bougent, elles ne lâchent plus jamais l’affaire ! A croire que c’était hypnotisant. En fait, c’était le cas mais Akari ne comprenait pas trop puisque pour lui c’était surtout fatiguant !

Bref, l’attente commença, alors que soudainement une petite fille débarqua en face de lui. Mon dieu ! Nyuuwa le retour ! C’était sa petite sœur de dix ans mais en différente O.O. Akari fut tellement surprit qu’il ne comprit pas ce qu’elle venait de lui dire. Pour lui c’était le choque : toutes les petites filles sont aussi énergique alors ? Bref, ce fut d’ailleurs Nyuuwa qui se leva de son siège et attrapa l’autre petite fille par la main en rigolant : « Ta Onee-chan est amoureuse d’Akari ? C’est marrant ! Mais tu sais, Akari il aime pas les filles ! » Et c’est à ce moment que le grand frère redescendit sur terre en donnant une petite tape sur la tête de sa petite sœur qui fit son rire espiègle avant d’entamer cette horrible petite chansonnette de fille dont il n’arrivait jamais à se souvenir les paroles. En tout cas elle adorait la chanter quand elle disait des choses comme ça. Ca la faisait rire. Soit, Akari secoua la tête et la tourna pour apercevoir une demoiselle plus loin. En effet, il la connaissait, mais d’où ? Ah ! De Ryuuzan ! Oui, ça lui revenait. Il tourna la tête vers Amami et Nyuuwa leur intimant de rester sage avant de rouler jusqu’à Inori Manabe, puisqu’il savait qu’elle s’appelait ainsi.

« Bonjours Inari-san ! Ca va ? Je ne t’avais pas vu… »

Prions pour que la voix portante de Nyuuwa n’est pas trop porté justement, ça jetterait un espèce de malaise horrible que les petites filles adorent mettre -_- !

[Très court mais… je dois aller en cours XD]

Elle n'avait rien pu faire pour l'arrêter qu'elle était déjà partie, mais malgré ses injonctions elle ne revenait pas, au contraire, elle discutait tranquilement avec Akari. Ino' se frappa la tête du plat de la main.

*Sale gamine ! Tu ne tiens pas en place ! On ne va pas voir les gens de cette manière. Non mais ! On ne lui a donc jamais appris les bonnes manières ?!*

Un coup d'oeil rapide à sa tenue ... elle n'était pas habillée comme d'habitude, c'est à dire d'un pantalon sans forme, les cheveux attachés, et par-dessus un gros pull ... non, aujourd'hui elle s'était fait une jolie coiffure, un peu de maquillage. Elle avait mis une jupe plutôt courte avec des bottes à talon et une petite blouse sous une veste ... pour une fois elle avait fait un effort. Mais pourquoi fallait-il qu'elle croisa un garçon du lycée ?!

*Maismaismais ! Qu'est-ce qu'il va penser ! Holàlà ... mais qu'est-ce que je vais faire, une réputation est si vite faite dans ce lycée ! J'ai pas envie que tout le monde croit que je ... enfin, surtout pas ...*

Mais il vint vers elle de son fauteuil. Tant pis elle n'avait plus le choix, et elle marcha vers lui aussi. Au fond elle n'était pas mécontente de le rencontrer et peut-être pourraient-ils enfin faire connaissance ? Elle le put néanmoins s'empêcher de lever les yeux vers Kao' et lui lancer des éclairs. Elle lui intima du regard à faire attention aux deux fillettes qui étaient près d'elle.

- Bonjour Ogawa-San ! C'est drôle de se retrouver ici ! Excuse ma cousine ... elle ... enfin, je pense qu'elle a cru bien faire. Au fond elle n'est pas méchante. Juste un peu étourdie et turbulente. Enfin, elle ne vient jamais au cinéma alors c'est un peu la fête pour elle !

Elle lui fît un sourire. Elle, elle l'avait vu et bien vu, depuis un bon moment. En même temps, un jeune homme en fauteuil sortant ses deux petites soeur ça ne passe jamais inaperçu, Inori elle était transparente la plupart du temps, sauf aujourd'hui, mais en y réfléchissant, elle aurait préféré le rester. Il est déjà difficile d'être discret avec Kao' à ses côtés.

- Oui, moi ça va plutôt bien. Et toi ?

Des éclats de voix non loin, Kao' avait ouvert son sachet de bonbons. Inori leva les yeux au ciel et dit à l'attention de la petite fille.

- Kao' ! Partage tes bonbons s'il te plaît, ça ne se fait pas de manger devant les gens sans partager.

Kao sembla ravie d'avoir quelque-chose à donner aux soeur d'Akari.

Akari ne passait pas spécialement beaucoup de temps avec les gens de Ryuuzan. Il n’en connaissait pas beaucoup. Pas qu’il ne soit pas sociable au contraire ! Mais il allait au lycée pour étudier, et non pour traîner des les couloirs. Et le reste du temps il travaillait, ou s’occupait de ses petites sœurs. Ce n’était pas l’emploi du temps propice aux rencontres et aux amis. Alors, il ne savait pas spécialement grand-chose sur les autres, et quand il en découvrait, il n’allait pas le dire partout. En fait, il ne parlait jamais des autres ou de lui-même. C’était absolument mal poli de faire ça derrière le dos des gens. En revanche, il observait beaucoup, retenait les noms. Et sans même avoir parlé avec quelqu’un, en connaissait un peu l’identité. Ce qui était drôle à voir, c’était la différence. La différence Lycée/vie réelle, qui était parfois absolument flagrante. De savoir ce que devenait un élève en dehors des cours était toujours très amusant aux yeux du nippons. Et à ses yeux, la demoiselle réservée lui semblait mieux vivre en dehors ? Tant mieux, alors. Bref, il avança vers elle pour la saluer, de toute façon ils avaient le temps de parler et comme déjà dis plus tôt, il était sociable. Faire de nouvelle rencontre lui plaisait beaucoup^^.

Elle s’excusa juste après son salut, pour sa cousine. Ah, c’est donc ta cousine. Qui n’allait jamais au cinéma donc c’était la fête pour elle. Akari tourna les yeux vers les trois jeunes filles qui semblaient déjà bien s’entendre. Enfin, Kao et Nyuuwa surtout, puisque Amami était assise toujours sagement telle la reine de son trône le fauteuil bleu, ce qui fit sourire son grand frère. Elles avaient deux caractères aussi différents que relié, aussi étrange que cela puisse paraître dit comme ça ! Amami était plus calme et douce, mais tout aussi énergique. En fait, Amami était tout simplement très contradictoire, mais elle était jeune. Elle avait besoin de trouver son caractère, tout en se basant sur sa sœur et son frère qui étaient tout deux très différent. Ca promettait d’être un drôle de mélange. Bref, il tourna de nouveau les yeux vers Inori en souriant toujours autant et de toutes ses dents blanches. Akari ou l’homme Colgate toujours heureux.

« Il n’y a pas de problème ! Ma sœur Nyuuwa est toujours pareil. Surtout aujourd’hui, on ne va pas souvent au cinéma non plus ! »

En effet, ils passaient peu inaperçu tous les trois. Le pire était sans doute quand Amami courait partout en hurlant « papa ». Là, les gens regardaient Akari de travers. Quoi ? On lui donnait 20 ans à tout casser, et Amami faisait bien 4 ans. Alors un père si jeune en fauteuil roulant, il pouvait déclancher un scandale en l’espace de quelques secondes ><. Mais il vivait avec ça alors il s’y faisait. Un jour, il pourrait expliquer à la plus jeune qu’il n’était pas son père et tout se passerait beaucoup mieux. Soit, la conversation reprit, elle lui demanda s’il allait bien.

« Oh oui, ça va très bien ! »

Par la suite, il fut aussi intéressé par les petites filles. Elle avait des bonbons… Bah tiens, Nyuuwa et Amami allait être heureuse. Seulement, leur grand frère leur a bien dit qu’il ne fallait jamais s’imposer et accepter trop de cadeau. Elles avaient bien compris qu’il valait mieux offrir que recevoir. Alors elles regardèrent leur frère exactement en même temps pendant qu’on proposait les friandises. Il leur fit un sourire et donc, elle acceptèrent dans un grand merci. Akari regarda Inori de nouveau. Il était un peu gêné qu’elle n’ait payé des bonbons pour sa cousine, et que ses sœurs en prennent. Mais bon si à chaque fois il s’opposait à tout, ça n’irait plus du tout et il devrait s’enfermer dans une grotte plus qu’autre chose !

« Merci pour elle ! Alors, vous allez voir quoi ? »

Akari était bien plus Amami que Nyuuwa, tout en ayant des côtés de son autre sœur aussi. Il était plus calme, mais tout aussi heureux de vivre. Bref, il était Akari, tout comme Nyuuwa était Nyuuwa, et Amami… était Amami. Seulement, on comprenait parfaitement qu’ils étaient de la même famille, d’autant plus que leur relation était assez particulière. Comme Akari avait put se battre pour les adopter et les garder avec lui ! Les filles savaient qu’elles devaient être sages pour pouvoir garder leur frère avec elles, et ne pas aller en foyer. Du coup, ils avaient bien une relation exceptionnellement liée, et on ne les avait jamais vu se disputer, Akari n’eut jamais à lever la voix. Les petits caprices d’Amami n’étaient jamais long. Il n’avait pas à s’en plaindre, il le savait, alors il en était bien heureux. Ce n’était pas en pleurant sur les détails triste de sa vie qu’il allait avancer. Inori avait ôté la vie de sa mère en naissant ? Amami aussi. Et c’est il y a quatre ans que l’enfer commençait. Son père rejetait la petite fille, Akari s’en occupa dès la naissance. Ne nous étonnons jamais qu’elle ne l’appel « papa » maintenant. C’était bien normal, il l’était. Et, il devait avouer qu’il se sentait comme tel. Mais il ne pouvait pas non plus mentir sur la situation. C’était mal. Et trop tordu.

Soit, l’épisode des bonbons, donc, se passa bien. Akari bien que gêné n’en disait rien, ça arrivait parfois et il fallait savoir recevoir. Mais sans doute que …plus tard il aurait l’occasion de rendre service à Inori et il le ferait avec deux fois plus d’entrain que la normale. Déjà qu’il rendait service à ceux à qui il ne devait rien. Et aussi à ceux qu’il n’aimait pas ! Encore la dernière fois, ce satané concierge de malheur qui ne cherche qu’à viré la moitié de ses locataires lui avait demandé s’il pouvait aller nourrir son chat ce week-end pendant qu’il partait. Bah Akari l’avait fait, avec sourire et plaisir. Est-ce que c’est de la générosité ou de la bêtise ? Personne ne le saura jamais vraiment, je suppose. Dans tous les cas, c’était Akari. Akari, qui entre nous, en France, représente un microbe. Ici, ça signifie lumière. Quel contraste, non ? Bien, je m’égare, je m’égare. Inori annonça qu’elles allaient voir Ratatouille elles aussi. Il eut un léger rire en l’apprenant, mais aussi par le commentaire que la demoiselle avait ajouté. Oui, étrangement aller au cinéma excite les enfants. Et ce genre de film aussi. Mais quand même, s’il avait put utiliser son après-midi pour travailler… Ah, c’était ça d’avoir décliné l’offre de Hiroto. Peut-être que s’il trouvait un meilleur travail la nuit, il pourrait le contacter ? Hum, à réfléchir

« Vraiment ? Nous aussi ! Elles doivent déjà être toute heureuse de passer le film ensemble, tiens ! »

D’ailleurs, les deux grandes étaient dans leur grande discussion. Amami pour sa part, sortit de son trône et trottina jusqu’à son frère.

« Avant qu’elle n’arrive. Je t’annonce que pour moi, c’est Amami qui a des problèmes avec les liens familiaux… Elle pense que je suis son… »
« Otoooo-chaaaannn… »

-_-‘ …
La petite demoiselle s’arrêta, biberon d’eau en main, devant le fauteuil de son frère en tendant le bras libre. « Oto-chan, Nyu’ parle put avec moa… ». Akari se pencha pour la prendre dans ses bras, où elle s’installa confortablement, posant la tête sur son torse et fermant tranquillement les yeux. Soit, Il l’entoura de ses bras pour lui donner un certain équilibre : éviter qu’elle ne tombe quand même, ce serait pas trop mal. Puis, il reporta son attention sur Inori. Se souvenant soudainement qu’elle disait qu’elle ne voulait pas l’embêter avec ses histoire. Akari fit un sourire, encore, parce qu’il en fait tout le temps, avant de reprendre donc la conversation.

« Mais non, tu ne m’embêtes pas du tout. Au contraire, ça fait une conversation et puis c’est intéressant ! »

[Nous pouvons hurler en cœur : MIRACLE !]

Elle comprit aux paroles d’Akari qu’il emmenait lui aussi ses petites sœurs pour voir Ratatouille. Elle en était ravie, ils allaient pouvoir passer un moment tous ensemble, et Kaoru était en passe de se faire une nouvelle amie, ce qui ne pouvait que lui faire du bien. Kaoru, malgré une apparence très expansive était triste au fond d’elle, seulement elle ne le montrait guère. Kaoru ne connaissait pas son papa, elle ne savait rien de lui. Sa mère, Fujito Sakura l’avait rencontré au lycée et ils s’étaient profondément aimés. Mais dès qu’elle se retrouva enceinte, il partit sans laisser d’adresse. Kaoru est née quand sa maman n’avait que 18 ans, et qu’elle passait des examens de fin d’année. Et malgré son statut de mère seule, Sakura travaillait toujours dur pour entrer à l’université et elle avait fini par y arriver. Elle étudiait en ce moment même à Todai, où elle avait atteint le plus haut niveau d’étude dispensé par l’université. Pour cette raison, Kaoru passait cette année scolaire chez son grand-père, pour ne pas déranger sa maman. Avoir une maman travailleuse c’était bien, mais cela avait contraint Kaoru d’apprendre à s’occuper d’elle toute seule et très tôt, et elle avait souvent rêvé d’avoir quelqu’un rien que pour elle, comme une grande sœur. Et comme Inori l’avait souvent gardée quand elle était petite, elle s’était finalement substituée à ce rôle. Et aujourd’hui, elle était plus que ravie de partager des bonbons avec des nouvelles amies. Elle semblait d’ailleurs très bien s’entendre avec Nyuuwa, elle papotait joyeusement, et cela la fît sourire. Amami ne semblait pas partager la bonne humeur générale car elle revint en trottinant vers son frère, vexée par l’amitié naissante entre les deux fillettes. Akari n’eut pas le temps de prévenir Inori, mais cela ne l’étonna qu’à moitié, dans la bouche d’une si petite fille qui avait vu se réaliser des choses horribles. Elle fît un sourire à Akari, ça ne la dérangeait pas.

- Tant mieux si ça ne t’ennuie pas.

Inori se pencha vers Amami tout doucement et lui parla très maternellement. Elle avait l’habitude des enfants, sa mère était l’aînée de sa famille, son père était fils unique et elle avait beaucoup de petits cousins et de petites cousines.

- Enchantée de te rencontrer, Amami-Chan. Je m’appelle Manabe Inori et je suis dans la même école que ton … « Oto-Chan ». Tu sais, Kao’ a une cousine de ton âge, elle s’appelle Karusawa Yoko. Tu aimerais la rencontrer dit ? Te faire une nouvelle amie ?

Elle espérait ainsi consoler Amami en lui montrant cette perspective. Même si cela impliquait que les deux familles doivent se voir encore, si Akari n’y voyait pas d’objection, Inori en serait ravie, mais bien sûr, cela dépendait du jeune homme. Il était responsable des petites après tout.

Kaoru devait apprendre à s’occuper d’elle très jeune, certes. La vie n’est pas simple pour tout le monde. Akari commençait à travailler à 15 ans pour payer la crèche de sa sœur Amami, puis à 16 il était émancipé et bossait jour et nuit dans le but de payer son appartement, à 17 ans, il adoptait ses sœurs et maintenant, il s’en occupait. Père à 17 ans. En fauteuil roulant depuis qu’il en a 5. Nyuuwa comprenait sans doute encore mieux la petite Kaoru, puisque elle-même s’occupe de sa sœur et, sans vraiment trop insister, sur son frère. Il le faut, tout le monde y met du sien, et on y arrive. Il suffisait de beaucoup de motivation, ce dont les Ogawa disposait et c’était bien heureux. Il suffisait d’y croire. Et voilà, maintenant ils avaient une vie plutôt heureuse, ensemble, et puis les filles ne connaissaient pas spécialement mieux donc la chute était moins grande. Il était triste pour elle quand leurs amies leurs montrait des choses chères qu’elles n’auraient pas le droit d’avoir. Mais au moins, ils étaient ensemble. C’est ce qu’il se répétait, sans cesse, sans se lasser, tout le temps. Lui et Nyuuwa avaient souffert beaucoup de chose ensemble, elle était encore petite à l’époque, mais se souvenait sans doute toujours des cris et des disputes. Sans doute aussi se souvenait-elle de l’enterrement de sa mère, ou du père rentrant bourré et en sang les nuits suivante. Jamais il ne la laisserait. Quand à Amami, il s’en occupait depuis toujours.

Mais cessons de faire dans le sentimentalisme, ce serait gâcher du temps pour rien. Puisque Akari ne se plaignait jamais de sa vie. Puisque Akari était heureux, avait ce grand sourire incroyable et ces yeux si brillants, cette présence douce et gentille. A ce demander s’il est vraiment humain. Comment pouvait-on sourire de ce genre de chose ? Comment pouvait-on encore être de si bonne humeur, et toujours là pour les autres ? Sans doute que ça dépendait des gens, et de leur façon de penser et de voir. En tout cas, Akari faisait partit de ceux qui sont heureux de vivre. Bref, Amami vint vers eux, il eut à peu prêt le temps de la prévenir alors que la petite lui grimpait dessus en l’appelant déjà papa. Il lui caressa les cheveux alors qu’elle observait Inori lui parler. Alors elle annonçait qu’elle pourait lui présenter une autre petite fille, Amami eut un grand sourire radieux en entendant ces paroles, alors qu’elle lançait un regard joyeux à son « papa », demandant silencieusement si ça pourrait se faire. Akari fit un grand sourire.

« Ah, mais voilà qui serait génial pas vrai Amami ? »

« Ouiii, Oto-chan, j’veux la savoir ! »
« La connaître. »
« Oui ! »

Il passa une main de nouveau dans les cheveux de la demoiselle avant d’apporter son attention vers Inori qui savait effectivement s’y prendre avec les enfant, ce qui était très bien et surtout un point positif pour faire d’Akari son ami. En même temps, ce n’était pas non plus si difficile de plaire à l’handicapé qui souriait toujours.

« Si elle ne te dérange pas, hein. »