Relaxation au beau fixe... [Libre]

Invité

Tsukiya avait entendu parler de cet endroit, et après tout pourquoi n’aurait-il pas le droit de se relaxer un peu, pour se détendre et pour oublier tous els soucis qu’il le tracasse en ce moment, et qu’il l‘empêchait d’avancer et de voir clair dans ses pensée et dans sa manière d’agir. Il avait entendu parler de ses bassins, qui étaient dans le vieux de Tokyo, il avait en plus suffisamment d’argent qu’il avait touché à al fin de mois. Donc il avait décidé de s’y rendre seul, de préférence pour être au calme et pour ne pas être entouré de trop de monde, qui serait susceptible de le rendre anxieux.

Tsukiya arriva, et après avoir payé son entrée dans les onsens, il alla dans le vestiaire des hommes, bien entendu, ce n’est pas un pervers, il n’oserait jamais allé dans les vestiaires des femmes, surtout que ça ne l’intéressait pas du tout de voir des femmes nues, enroulé que d’une simple serviette, il préférait largement les hommes aux femmes, mais ça c’était son secret à lui, et il ne compterait pas regarder des hommes, et puis de toute façon il y avait plusieurs cabines, ce qui était rassurant pour lui. De savoir qu’il n’avait pas besoin de se mettre à nu devant des inconnus qu’il ne connaissait pas. Il entra dans une cabine et se déshabilla, mettant ses vêtements dans son sac à dos, et mit une serviette autour de sa taille. Il porta son sac sur ses épaules et le rangea dans un casier, le fermant à clé, enfilant le bracelet portant le numéro de celui-ci, autour de son poignet.

Il s’avança ensuite, près des douches, en sachant qu’il était obligatoire d’en prendre une, pour se laver c’était obligé sinon il ne pourrait pas entré dans un des bassins. Il se mouilla les cheveux, laissant l’eau se glisser sur son torse et sur ses jambes, tenant la serviette qui lui collait aux cuisses, pour ne pas la perdre en route, sachant jamais…avec la chance qu’il a s’il ne l‘aurait pas tenu, elle l’aurait sans doute glissé des hanches et tomber par terre.

Tsukiya trouva ensuite un bassin, où il n’y avait personne, c’était une bonne chose, être seul, pour ne pas être déranger, il entra tout doucement dans le bassin, l‘eau était chaude, et il aimait ça. Il avait horreur des douches froide….enfin ça dépendait pour qu’elle raison.
Il se relaxait le plus possible, sa tête en arrière, fermant ses yeux, bougeant ses pieds dans l‘eau, appréciant le calme et le bien être que lui procuré le bain.

Kei avait du s'occuper d'Hotaru ( sa petite soeur ) et la conduire à l'école primaire avant de rejoindre l'un de ses 'contatcs' avec qui il lui arrivait de faire affaire.

Son portable sonna et le lieu de son 'hypothétique' rendez vous, se trouvait bien loin du centre, où il avait l'habitude d'errer pendant des heures pour évacuer le stress que lui infligeait une vie bien 'rangée' auprès de sa mère.

Après avoir essuyé un an et demi de dépendance à des substances très peu nettes, il s'affairait à 'contaminer' les pauvres idiots qui sombraient dans les affres de la toxicomanie.

Rien de bien méchant, justes quelques cachets à délivrer à un salary man en manque d'échapatoires. Après tout, ils étaient les premiers touchés par le carcan que la société nippone infligeait.

*Les onsens ... n'importe quoi j'te jure ... comme si j'avais que ça à fout*e de marchander avec un vioque*

Heureusement pour lui, l'employé de bureau se trouvait au devant des locaux des dites sources d'eau chaude, et la transaction s'effectua sans accrocs ... du moins pour lui.

En cas d'arrestation il avait également quelques contacts qui évoluaient au sein du marché noir qui pourraient se porter garants pour lui.

Qu'est ce qui a pu l'amener à faire de telles actions, à se perdre dans un milieu et une pseudo mafia qui ne voulait qu'enrichir le malaise caché d'une société sur le declin de son rapport aux autres.

Tromper son ennui certainement, et c'est également la raison pour laquelle il décida d'aller se délasser, prenant soin de camoufler au passage quelques effets personnels.

Après avoir suivi la procédure habituelle, il se devêtit non sans peine et rangea ses affaires dans le casier qu'on lui avait attribué, se dirigeant vers la douche dont il aurait préféré se défaire, il revint vers ses affaires afin de saisir quelque chose de particulier semblait il.

Sous le muscle de son pectoral droit, les gouttes d'eau froide glissaient d'un trait sur sa peau à peine rugueuse, semblable à la nature presque reptile du jeune homme.

Il avait besoin d'être seul pour se détendre, et penser à ce petit tas de blé qu'il venait de récolter, plus que l'argent, c'est la satisfaction personnelle que de mener à néant les rebuts de la société qui lui faisait plaisir.

Comment un être aussi jeune pouvait il avoir des pensées aussi construites et aussi obscures ... la déraison ne connait pas d'âge.

Après un regard vaguement furtif auprès d'un bassin qui lui semblait propice à son délassement, il sortit de sa serviette une cigarette qu'il avait du mal à allumer à cause de la vapeur environante.

Néanmoins ce fut fait et une fois plongé dans le bain, ses cheveux fins cachaient son regard noir et blasé.

Tirant sur le filtre de sa clope, il lacha un mince filet de fumée tout en levant ses yeux au ciel.

* Hotaru ... tu m'fais chi*r, j'dois m'emme*der dans ce pays pourri pour ta pomme de gamine ... tss *

La petite fille était pour lui un rempart contre l'envie subite d'aller faire un tour ailleurs, ailleurs dans un autre monde surement, enfin Kei croyait à tout ce qui était paranormal, il n'excluait en rien la présence d'un au delà.

Ca n'est pas la fumée de sa cigarette inopinement consommée qui alla se perdre autour du cou de l'hypotéthique inconnu qui partageait ce bassin, mais l'un de ses fins bandages qu'il avait pourtant bien noué autour de son biceps.

Un mince morceau de tissu à peine marqué par du sang séché, qui était là pour panser les plaies parfois profondes que Kei se faisait dans diverses occasions, toutes plus amusantes que les autres, ironiquement parlant.

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