Quand le vent souffle sur les plaines. . . [Ryu]

Invité

Le soleil se levait petit à petit sur les étendues bleues ou vertes de la planète. Les oiseaux se réveillaient calmement, faisant entendre aux habitants, que ce soit animal ou humain, leur chant matinal. Ce chant, que ce soit par le rouge-gorge ou le corbeau, réveillait facilement les habitants de la terre. Ce chant qui sortait des entrailles des oiseaux, vous faisait facilement vibrer le cœur ou autre. Ce chant vous réveillait facilement, et d’une douceur que peut de gens savent faire. Ce chant vous réveillait calmement et sans brusquerie. En fait c’était comme une magnifique mélodie, un réveil enchanteur qui vous faisait somnoler sans pour autant vous endormir.

14 h 30

Le vent soufflait lentement dans les arbres, faisant entendre le bruit doux des feuilles bougeant sous la brise. Quelques feuilles tombaient sous l’effet d’un oiseau se posant sur la branche d’un arbre. Quand le silence se faisait, on pouvait entendre parfois le chant d’un oiseau quelque part dans un arbre. Surement car il s’ennuyait dans ce silence. Quelques silences se faisaient long parfois dans la nature, mais ne dit on pas que la plupart des silences étaient bavard ? Lorsque la nature, se permettait un silence, même les oiseaux le respectait. Les oiseaux, même si quelques uns prouvaient le contraire, avait une sensibilité continuelle par rapport à la nature. Les oiseaux, comme tous les autres animaux comprennent tellement bien la nature. D’un côté la nature est la mère de tous les êtres vivants, mais seuls les animaux le lui rendent bien. Mais c’était bien les seuls. La preuve : Les humains ne faisait que tout gâcher. Ils gâchaient tout en installant leur route, en construisant des ponts, rasant des forêts, etc. . .

Peu d'endroits restaient encore libre, restaient encore purs, et pourtant il en existait toujours, mais il fallait les trouver. Peu de pays avaient réussit à garder ces endroits intacts, à part le Japon, qui lui respectait énormément la nature. De toute façon, la plupart des japonais savait que la nature était maitresse des lieux. Alors autant la laissé faire ce qu'elle voulait. Et dans cette ville, les japonais avait réussit à capturer sans pour autant la mettre en bouteille, la nature. Ils avaient encerclés de barrière, un endroit magnifique. Rasant parfois quelques arbres pour pouvoir installés des bancs, mais laissant les fleurs vivre en paix. Quand on y pense, les japonais sont à peu prés comme les indiens, essayant tant qu'ils pouvaient de vivre en harmonie avec la nature. . .

16 H 00

Les quelques passants, marchaient encore dans les rues de Tokyo. Ecrasant, pietinant, tout ce qui pouvait vivre convenablement dans la rue. Des têtes brunes partout, des hommes en costard, des femmes en robes, des gamines avec leur couettes, des gamins avec leur jeux vidéos. Là ! Regardez ! Une petite tête blonde comme les blés se déplaçait doucement entre la foule. Toshi marchait calmement, regardant tout autour de lui, essayant d'imprimer les odeurs pures, très difficiles à trouver ici dans son esprit. Essayant d'imprimer le chemin qu'il prenait dans sa tête, et essayant de chercher à créer une nouvelle chanson. Il se passa une main dans les cheveux, replaçant une mèche sur le haut de sa tête. Finalement il passa sa langue sur ses lèvres, les gerçant un peu plus et leva le regard sur son chemin.

Son regard se posa sur un portail, d'abord intrigué, il finit par le pousser et se retrouver dans un parc. Un sourire béa vint sur ses lèvres, et il marcha tranquillement dans le parc, pour finalement se mettre à courir partout, et aller s'asseoir sur le dossier d'un banc. Là, il réfléchit encore à sa chanson et laissa le vent se faufiler dans ses cheveux.

Invité

Comme chaque matin, son réveil avait sonné, le tirant de son sommeil profond, l'arrachant des bras de Morphée, pour qui il comptait tant. Ah, d'un geste habituel, presque robotique, il vint à taper sur la machine pour qu'elle se taise et le laisse émerger doucement, tranquillement. Maintenant, tâche beaucoup plus difficile, s'extirper de ses draps et de ses couvertures qui lui procuraient la chaleur dont il avait besoin et dont il avait du mal à se séparer. Cette chaleur, presque maternelle. Il avait pourtant connu sa mètre très brièvement, mais il avait toujours cette sensation qu'elle était présente. Peut être était-il dérangé ?
Après quelques efforts presque surhumain il réussit à quitter son lit, s'étirant tel un félin qu'il était. Un chaton en apparence et un tigre dans le fond. Métaphore qu'il appréciait. Tous les matins étaient si durs. Les mêmes gestes, cela en devenait presque lassant. On les répétait machinalement chaque matin sans s'en rendre compte, un petit rituel différent dans chaque chambre.
Ryu, lui, une fois debout se glissait rapidement sous la douche pour ne pas avoir la tentation de s'abandonner à nouveau à Morphée.
Une bonne douche, rien de tel pour commencer une bonne journée. Sans oublié le petit déjeuner.

Une fois bien propre, le choix des vêtements n'était pas simple. Il avait tellement été habitué à prendre soin de son corps, que c'était resté ancré dans son attitude.
Et voilà, il enfilait un simple pull aux manches trop longues et un jean légèrement délavé. Simple mais toujours 'sexy', une rapide séance maquillage histoire de souligné ses yeux d'un trait de crayon noir, et tout était parfait.
Qui était le menteur qui avait osé dire que les jours se suivaient mais ne se ressemblaient pas ?
Dans un petit soupir, Ryu referma la porte sur son antre, qu'était sa chambre.
D'après son emploi du temps, sa journée était libre, il pouvait donc faire ce dont il avait envie. Mais l'adolescent ne savait jamais quoi faire dans ce genre de moment.
Il n'avait pas faim, ni l'envie de faire du shopping pour se perdre en plein milieu d'une foule. Pour profiter d'une belle journée ensoleillé, il y avait mieux.

D'un pas décidé, L'ex prostitué se rendit dehors, accueillit par les quelques rayons de soleil qui éclairait son visage et par la petit brise qui s'amusait avec quelques mèches décolorées de ses cheveux.
Sans savoir où il se rendait, il laissait ses pas se guider, qui en général le menait loin de la foule, car Ryu se sentait vite oppressé.
Très vite il se retrouva juste devant le parc. Il prit d'abord un air étonné et respira ensuite un grand coup, remplissant ses poumons d'air frais, et beaucoup moins pollué qu'ailleurs.
Il était content. Oui ! Cet endroit lui plaisait. C'était agréable. Le coin de rendez vous des amoureux, ou des enfants qui auraient envie de jouer au football. Le circuit pour les courageux, joggeurs matinaux, et enfin, l'endroit idéal pour les gens comme lui.
Réfléchir à l'air libre, rien de mieux pour revigorer son esprit. Il avança doucement pour essayer de trouver un banc libre où il pourrait poser son petit postérieur mais sans grand succès.
Un soupire déçu traversa ses lèvres, mais il remarqua vite une petite tête blonde, un jeune homme seul. Il pouvait bien être à ses côtés, sans le déranger ...

Ryu hôcha la tête et s'approcha lentement de l'autre adolescent, prenant place sur le banc. Il jeta un rapide coup d'oeil à son voisin pour ne pas le dévisager trop longtemps.
Aaah c'était si bon d'être ici. Il leva les bras au ciel, prenant le soin de ne pas mettre un coup au jeune homme, cela aurait été mal venu de sa part, surtout qu'il était arrivé après lui.
Il finit par vraiment le regarder, offrant un simple sourire sincère, la tête légèrement incliné sur le côté tel un enfant ...

Invité

Des nuages se déplaçaient au gré du vent, dans le ciel. Des oiseaux au chant, le plus souvent, cristallin se faisaient entendre dans les arbres entourant le parc. Le regard, toujours perdu dans le vague, le jeune homme se remémora le début de sa chanson, tout en fredonnant calmement le rythme de celle-ci. Ignorant tout ce qu’il avait autour de lui, tout, même les papillons qui lui passaient tout près. La pluie pouvait très bien tomber, le vent pouvait très bien se lever, mais il n’en ferait rien, car il voulait et attendait sa muse pour pouvoir trouver la fin de cette satanée chanson. Un sourire s’était installé de lui-même sur ses lèvres, et il continuait de chercher, ignorant la brise qui venait de se lever.

*Miaou*

Cette chanson, il l’avait écrite il n’y a pas si longtemps que ça, en fait. Non il l’a écrite en arrivant ici, je pense. De quoi parlait-elle ? De son passé, de la mort de sa mère, de la baignoire en question, de l’orphelinat, des filles avec qui il était sortit, de son premier baiser, de son oncle. De sa vie tout simplement. Il en était arrivé à un tel point, qu’il voulait oublier toute cette vie. Surtout le début de son enfance. Il n’avait jamais comprit pourquoi sa mère était partie aussi vite. Maria, lui avait dit qu’elle était morte car elle avait fait une overdose. Mais une overdose, on en meure car la drogue attaque votre corps, mais pas parce qu’on perd son sang, ne ? Et puis, il n’avait jamais vu sa mère se droguait. Bon vous me direz, sa mère était presque jamais là pour lui, enfin si une fois. . . Quand il était revenu en pleurs, pour on ne sait quelle raison.

*Miaouuuuuuuu !*

Un frottement contre son pied, dépassant du banc, le fit sursauter. Il ouvrit calmement les yeux, et posa ses prunelles bleues sur un chat blanc, aux bouts des pattes noires, dont le regard était aussi bleu que son vis-à-vis. Toshi eut un sourire en coin, et se pencha en avant, pour mettre son visage tout près de celui du chat. Le chat, pencha la tête sur le côté, et ses pupilles ne formèrent plus qu’un simple trait, et il vint calmement se frotter contre le visage du jeune homme en ronronnant. Le sourire du japonais s’agrandit et il releva doucement le visage, pour ne pas faire peur au chat, et mit un doigt sur son museau où il appuya gentiment.

« Toi aussi, on t’a abandonné, hein ? »

Le chat, répondit par un miaulement doux et se mit sur le dos, en se roulant. Mais les pensées du jeune japonais s’étaient déjà évaporées ailleurs, son regard avec. Le chat, comprenant qu’on l’avait oublié, se releva vivement et se mit à miauler plus fort. Alors Toshi revint sur terre et regarda le chat. Il posa sa main sur le banc à côté de lui, et gratta dessus. Le chat, comprit et sauta sur le banc, pour s’asseoir à côté de lui.

Une main se posa distraitement sur le pelage doux du jeune chat, et se mit à lui caresser entre les oreilles. Le chat se mit alors à ronronner et fermer les yeux, tout en baillant. Le fait, d’avoir plongé son regard bleuté dans celui du félin, l’avait calmé. En fait, le fait même d’avoir croisé ce chat et de l’entendre ronronner à côté de lui, le détendait. Il ferma les yeux, une nouvelle fois et recommença à fredonner sa musique cherchant de l’inspiration, tout en caressant le pelage du chat.

Soudain, son sourire devint beaucoup plus grand et sa main stoppa tout mouvement. Il avait trouvé ! Il avait enfin trouvé la suite de sa chanson ! Enfin ! Il ouvrit brusquement les yeux et prit entre le ventre et les pattes avant, le chat pour le soulever et le mettre en face de son visage. Le chat, terrifié qu’on le prenne ainsi, se mit à se débattre en miaulant, comme si il réclamait de le faire descendre. Ce qui était sûrement sa demande en ce moment même. Toshi, reposa alors le chat et lui déposa un baiser entre les oreilles, en disant plus pour lui-même que pour le chat :

« J’ai enfin la fin de ma chanson, et tu m’y as aidé ! »

Le chat miaula rauquement pour ensuite se mettre entre le banc et les jambes repliées de Toshi. Là, il s’allongea, mit sa tête sur ses pattes avant et se mit à s’endormir. Le jeune japonais le laissa faire, pour ensuite refermer les yeux et rechercher de l’inspiration pour une autre musique. Eh bah . . . C’est que ce parc l’inspirait dis-donc !

Le chat se retourna alors vivement, en sentant qu’un autre être humain venait de s’asseoir à côté de son nouveau maître, car oui Toshi avait bien l’intention de l’adopter. Oui bon, c’est vrai qu’on n’a pas l’habitude qu’un étudiant ait un chat dans une école, mais bon il n’allait pas laisser ce chat tout seul, quand même, si ? Toshi, en remarquant le mouvement du chat, ouvrit les yeux et les posa sur le jeune homme à ses côtés. Le sourire sur les lèvres de son vis-à-vis, le forçat à lui en adresser un, en rougissant peu à peu. Puis il hocha la tête en signe de bonjour pour ensuite reposer son regard sur le chat, qui à partir de ce moment lançait un regard jaloux au jeune homme aux côtés de Toshi.

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