Quand la faim vous prend ... [PV Akari]

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C’était une matinée plutôt tranquille. Le soleil brillait dans le ciel où se trouvaient quelques nuages. Il faisait beau et le temps était plutôt doux. Alors pourquoi Kiba était-il dehors ? Eh bah, vous faites quoi quand vous avez plus de quoi manger vous ? Oui, obligé d’aller acheter de la nourriture à moins de mourir de faim. Quoi que, ce serait une bonne idée d’arrêter de manger pour finir dans un état critique et retourner à l’hôpital … une idée à mettre de côté. Pour l’instant le brun préfère sa lame à la grève de la faim, enfin, c’est surtout son ventre qui préfère en fait. Bref, voilà donc ce cher jeune bassiste en route pour acheter de quoi combler sa faim. Mais bon, c’est un assez gros problème quand on a jamais mit un pied à Tokyo, et qu’on a même jamais été dans un magasin. Enfin si, il y a déjà été mais c’est assez loin dans ses souvenirs. Quand il était petit et qu’il y allait avec ça sœur, jusque vers ses dix ans à peu près, après il insistait pour rester à la maison, le fainéant. Ensuite, Kaoru se débrouillait toujours pour y aller seul parce qu’il ne voulait pas que son « Kiba-kun » se fatigue inutilement. Puis il y avait eu l’hôpital où là, il avait été sous perfusion pendant un an et après on lui apportait toujours un plateau repas. Ou il allait se servir dans les distributeurs des couloir. Enfin, il ne sortait pas de l’établissement.

Donc voilà notre Kiba dehors alors que le temps est magnifique. Mais bon, il n’a pas changé hein, il a même insulté mentalement le soleil en se levant. Parce qu’à son goût c’est totalement injuste qu’il fasse un tel temps alors qu’il a besoin de sortir. Pantalon à coupe droite, t-shirt pas moulant mais pas trop large pour autant, veste de cuir et chaussures à semelle compensée. Le tout d’une seule et unique couleur : noir. Porte-monnaie dans une poche de sa veste, ses deux cahiers et son stylo dans une main ainsi que l’autre dans une poche de son pantalon et ses écouteurs sur les oreilles, voilà le jeune bassiste en route. Bon maintenant, savoir où aller. Et c’est pas son superbe sens de l’orientation qui va l’aider, ça c’est sûr. Donc dix minutes, peut-être quinze ou vingt, passent. Kiba marche sans vraiment savoir où il va. Les musiques défilent pendant que les yeux du brun cherchent du regard n’importe quel magasin où il pourrait acheter de quoi se nourrir.

Ô miracle ! Mais qu’est-ce là bas ?! Oui ! Oui ! C’est bel et bien une superette ! Bon je vous l’accorde, on ne voit pas une telle joie sur le visage de Kiba. Non, en fait on voit seulement des yeux morts qui fixent la boutique, pas un sourire, pas une expression. Mais intérieurement, il est satisfait le petit, faut pas croire. Pas heureux, mais satisfait. Après pour retourner à son appartement ça sera une toute autre histoire, mais bon, on n’en est pas encore là après tout. Le jeune bassiste entre donc dans ce magasin tant désiré « Nihon’shop ». Ah mince, maintenant il va falloir s’y retrouver dans tous ces rayons. Allez, au hasard, celui d’en face. Perdu, c’est les céréales … bon et à côté ? Les produits laitiers. Bon, au bout de deux petites minutes le brun atterrit devant une armée de nouilles instantanées. Victoire intérieure ! Hop là, il prend son petit repas et en avant pour la recherche de boisson. Mais pourquoi c’est si difficile de s’y retrouver dans une si petite boutique ?!

Wayaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, panique ! Panique ! Plus de lait, plus de céréale, bientôt plus de produit pour la douche. Et la vaisselle, sans savon ? Amami avait besoin d’un goûté pour la crèche, et qu’est ce qu’ils allaient manger ce soir ? Quand Akari ouvrit les yeux, ce fut la première chose qu’il pensa en se redressant d’un coup. Il chercha des yeux sont fauteuil, sur lequel était assise Amami, plus loin, le regardant en souriant. Nyuuwa était assise au bout du lit, qui était dans le salon parce que l’appartement était trop petit pour qu’il ait sa propre chambre donc il est dans le salon. La télévision était allumée, et elles attendaient sagement que leur frère se lève et parte faire les courses. On peut comprendre. Elles ont sans doute faim, mais ne se plaignent pas. Akari s’en voulait déjà assez comme ça. Soit, il avait trop dormit, pour la première fois depuis longtemps. Il ne pouvait pas se le permettre et se sentait très coupable. Il demanda à ce qu’on lui emmène son fauteuil, Amami donc, descendit et le mit à côté de son frère qui se glissa tant bien que mal dedans, avant de rouler rapidement vers la salle de bain où il se félicita de prendre ses douches le soir. Comme ça, il était quand même propre, put se laver le visage, enfiler un jeans, une chemise blanche, une veste et une écharpe ainsi que ses converses avant d’attraper son sac et de s’apprêter à sortir. Et là, on se stoppe, on roule en faisant demi-tour, et on se met à donner les consignes de sécurité pour rester à la maison toutes seules.

Une fois ces recommandations faites, on sort dans la rue et on roule jusqu’à la superette. Il n’achetait pas ses produits dans le convini où il travaillait, c’était trop bizarre comme situation, donc il allait à celui-là bien qu’un peu plus loin, donc plus fatiguant pour un handicapé. Mais qui
Verrait un jour notre cher Akari s’en plaindre ? C’était impossible, d’ailleurs il avait encore ces yeux si brillants de joie, et ce sourire si large. Il était heureux. Sa vie allait bien, même s’il avait de quoi s’en vouloir d’avoir laisser ses sœurs seules à la maison, si jeune. En plus, il n’avait pas fait les courses plus tôt, elles allaient avoir faim. Ah, qu’il s’en voulait ! Il faudrait qu’il trouve quelque chose pour se faire pardonner de cette erreur. Bien évidement, ses sœurs ne lui en voulaient pas. Mais ce n’était pas suffisant pour l’arrêter dans ses crises de culpabilité extrême, voyez vous. Soit, il roulait toujours, sans faire attention à ses mains qui commençaient à avoir mal U_U. Et lorsqu’il s’arrêta à un feu pour attendre qu’il passe au vert, il les regarda. Ouh, c’était rouge ça. Un peu plus et il se déchirait xD. Il se pencha pour mettre ses gant en cuir, et reprit sa route. Fiou, c’était déjà bien mieux. Soit, il arriva enfin devant la superette où il entra. Il put saluer deux vendeuses qu’il connaissait. Dont une qui était absolument adorable ! Toute chou, gentille, qui parfois venait chez lui. Et qui avait été très déçue en apprenant de quel bord était notre handicapé au sourire si resplendissant. M’enfin, elle était toujours aussi adorable. Bien, il prit un panier sur ses genoux et partit dans les rayons.

Il ne demandait jamais de l’aide pour faire ses courses. Pourtant dieu seul sait si c’était très difficile pour lui. Mais il ne le supporterait sans doute pas. Donc, il ne le faisait pas, ce qui était tout aussi bien à son goût. Il prendrait le lait en dernier, voilà ce qu’il décida devant les pacs avant d’aller jusqu’aux céréales où il prit deux paquets de ceux qu’aimait sa sœur Nyuuwa. Oui, vous l’avez comprit, Kiba et Akari se loupèrent de peu. Surtout qu’il se dirigea vers les nouilles instantanées ensuite, alors que le nippon brun était en recherche des boissons. Arès avoir prit trois paquet, il se prépara à aller prendre les produits vaisselle et douche. Il roule, il roule, l’Akari, l’Akari du bois joli <3 *BAF*. C’est alors qu’il croisa enfin Kiba, qui avait l’air absolument perdu. Son visage lui disait quelque chose, mais sa si bonne mémoire était tellement dans son monde qu’il n’y reconnut pas quelqu’un de sa classe. Ainsi, il se contenta de s’arrêter, souriant toujours aussi joyeusement, et annonçant de sa voix calme :

« Bonjours, besoin d’aide ? Vous m’avez l’air… perdu. »

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Ah mais pourquoi est-ce si difficile de s’y retrouver dans une si petite boutique ?! D’ailleurs la superette semblait avoir triplé de taille au fur et à mesure que Kiba c’était perdu. Il aurait dû faire plus d’efforts pour convaincre Kaoru d’aller faire les courses avec lui, ça l’aurait aidé à se familiariser avec les magasins. Bon, pour l’instant en tout cas il était de retour au rayon des produits laitiers. Mais il n’en veut pas, il veut à boire lui, il ne veut pas mourir de soif ! Pas si jeune ! Euh qu’est-ce que je dis moi ? Si, bien sur qu’il veut mourir jeune. Mais pas de soif quoi. Il regarde tout autour de lui, il ne pourrait pas y avoir un plan ici ?! Bon d’accord, ça doit être assez rare que les gens se perdent dans une si petite superette, mais bon. Disons que le brun est seulement l’exception qui confirme la règle. Assez parlé, il faut trouver le rayon des boissons maintenant, mince à la fin.

C’est quoi ce rayon là ? Ah … les produits ménagers et de toilette. Bon, ce n’est toujours pas ce qu’il cherche. A boire ! A boire ! Oui, le bassiste il a soif en plus d’avoir faim. Qu’est-ce que ça va être quand il fera ses grosses courses ? Oui il faudrait qu’il le fasse maintenant, mais laissez-le d’abord se familiariser avec les boutiques, le pauvre. Tient, quelqu’un qui arrive. En fauteuil roulant … pas de chance. C’est la seule pensée de Kiba. Bah eh, lui il est muet, schizophrène, sujet aux crises d’angoisse et pertes de mémoire, comprenez qu’il s’en foute un peu du sort des autres. Il lui parle ? Pourquoi ça ? Ah … il a l’air perdu. Non en fait il n’en a pas que l’air, il ne s’y retrouve pas du tout dans cette superette. Et le voilà de nouveau à jurer mentalement. Après le soleil, après la superette, après la nourriture aussi. Enfin, pour une fois il va peut-être faire une exception et demander de l’aide. Parce que bon, ça fait au moins dix minutes qu’il se perd de plus en plus. Hop là, il pose ses nouilles instantanées et dégaine son stylo. Il griffonne rapidement sur son cahier et le tend à l’autre jeune homme.

« Tu sais pas où c’est les boissons ? »

La politesse ? Non, il connaît pas ça le Kiba. Il veut trouver de quoi boire et repartir se cloîtrer rapidement dans son appartement. Foutu soleil qui brille tient. Oui, il jure mentalement une fois de plus. Enfin, il laisse à peine le temps à l’autre de lire puis referme son carnet et reprend ses nouilles. Bah oui, il ne faudrait pas qu’il les oublie non plus, quoi. L’air las, parce qu’il en a marre d’être dans ce magasin et parce qu’il déteste demander de l’aide, le brun attend que l’inconnu à roulettes lui réponde. Ah c’est bien une pensée à lui ça. « Inconnu à roulettes ». Tu pourrais être plus respectueux –même quand tu en as marre – mon petit Kiba.

Akari observait ce jeune homme en cherchant toujours où il avait bien put le rencontrer. Ca ne devait pas être très fréquent pour qu’il ne s’en souvienne pas. Qui sait… Il se mordilla la lèvre tout en réfléchissant. Et là, miracle ! Il s’appelait… Ki… Ki… Kishimaru XD ? Non, sans doute pas… Kira ? Huh, tu lis trop de manga dans les librairies mon petit. Bon… AH ! Kiba ! C’est ça. Kiba. Il était nouveau, du moins il lui semblait bien qu’il était nouveau. Il ne lui avait jamais parlé, mais en même temps Akari ne passait pas sa vie à parler aux autres, il avait des choses à faire, comme travailler. Oui, voilà, il n’avait que ça à faire dans sa vie, mais c’était important alors il n’était pas question d’arrêter, même si ça signifiait moins de relation sociale. Portant il aimait ça, ce sentir entouré. Mais être trop divertie annonçait surtout perdre du temps. Bon, on l’aura bien comprit, la vie est contradictoire, on n’a jamais plusieurs choses de bien en même temps, ou alors peu après il se passe quelque chose d’horrible. A moins bien sur d’avoir une chance absolument incroyable, auquel cas ce serait vraiment dégelasse pour ceux qui ont des horreurs qui s’accumulent peu à peu.. Bon, soit, tout ça pour dire qu’il connaissait donc, du moins de vu, ce garçon devant lui. Et qu’il avait l’air… Il avait l’air triste, je dirai sombre si ça n’avait pas surtout l’air de décrire un psychopathe. Quelque chose dans le regard, sans doute, lui permettait de l’affirmer. La manière de s’habiller aussi, encore mieux, parlons donc de sa façon de se comporter.

Akari demandait donc s’il avait besoin d’aide, attendant tranquillement une réponse, souriant toujours de cette manière qui lui allait si bien. Il fut surprit de le voir poser ses nouilles. Quoi, je t’ai vexé O.O ? Je ne voulais pas ! Je te laisses tranquille, je m’en vais et.. ah non, ne te fais pas de frayeurs inutiles mon petit Akari, ce n’était pas contre toi, il prend juste un carnet. Vraiment, pourquoi ? Il l’observa écrire un sourcil arqué, trouvant ça étrange mais ne disant rien, le visage finalement toujours aussi éclairé. Et enfin, il lui montra ce qu’il avait écrit, avant de récupérer le carnet à une vitesse affolante si bien qu’Akari eut à peine le temps de voir quelques mots. Heureux à lui que ce fut suffisant pour comprendre, il se serait sentit très coupable de lui demander de remontrer. Ne se demandant même pas pourquoi il ne le lui disait pas en face : il était muet, c’était absolument évident et il fallait être idiot pour ne pas le comprendre. Enfin, quoi que, peut-être q’il ne l’était pas et qu’il faisait exprès dans le but d’être en paix ? Il y avait sans doute des gens, comme ça. Soit, il ne se posa pas plus de question continuant son sourire naturel et faisant oui avec la tête plusieurs fois. Remarquez qu’il ne se demande pas non plus comment ça peut bien se faire qu’il ne sache pas se repérer. Tout paraît normal aux yeux de ce garçon, de toute façon.

« Oui bien sur, suit moi je t’emmènes ! »

Il posa ses mains sur les roues du fauteuil pour le faire tourner dans une certaine direction. Il devait avouer que du coup, il n’osait pas continuer la conversation. Le jeune homme étant muet, il fallait qu’il écrive sur son carnet. En tenant des pâtes, ce n’était pas spécialement pratique. Et si il parlait, c’était pour poser des questions, ou raconter des choses ennuyantes, la façon dont c’était écrit et montré prouvait qu’il ne devait pas aimer spécialement les gens collant qui parlent trop. Le voilà embêté. Il continuait son sourire serein et ses yeux rieurs, pourtant, attendant de voir si le garçon le suivait. Roulant ensuite vers le bon rayon, il se permit quand même de dire :

« Je m’appel Akari. Tu es à Ryuuzan n’est ce pas ? je t’y es déjà vu. Bienvenue ! »

Soit, ils arrivèrent donc au bon rayon.

« Nous y voilà. Besoin d’autre chose ^.^ ? »

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Bon, même si Kiba était assez impoli et misanthrope, il se sentait assez mal de demander à une personne en fauteuil roulant de l’aider. Mais bon, il resterait dans cette superette pendant encore au moins une demi-heure à la recherche des boissons sinon. D’ailleurs, est-ce que ce jeune homme allait accepter de l’aider ? Bah ce n’était pas évident de deviner sa réponse, malgré qu’il sourie tout le temps. Le brun, pour sa part, si il était en fauteuil roulant et qu’on lui avait demandé de l’aider à trouver son chemin, il aurait directement refusé. Enfin, ce garçon là n’était peut-être pas un asocial profond comme le jeune bassiste. C’était même assez simple de voir qu’il ne l’était pas vu le sourire qu’il garde fixé à ses lèvres et le fait qu’il ait demandé à Kiba si il avait besoin d’aide.

Reprenant ses affaires et remettant sa main libre dans la poche de son pantalon, le brun suivit l’autre jeune homme à travers les rayons. Il se sentait un peu bête de se perdre dans un si petit magasin, mais bon. Et une fois de plus il se sentit faible, il avait donc toujours besoin de l’aide des autres, même si il disait toujours qu’il n’en voulait pas. Akari ? Jamais entendu. Eh bien, à peine arrivé qu’il a déjà été repéré. Est-il si étrange que ça ? Enfin, il attendit d’être arrivé au rayon désiré pour répondre. Là bas, il déposa une nouvelle fois ses nouilles pour reprendre son carnet et écrire quelques mots avant de le tendre au jeune homme.

« Kiba. Oui, je suis à Ryuuzan. »

Merci ? Non, il connaît pas ça le Kiba. Il faudra que les gens d’ici s’y fassent et c’est tout. Cette fois il laisse son carnet à Akari, le temps qu’il choisisse une boisson. L’une d’elles l’interpella, une que Kaoru lui avait fait découvrir, et lui avait ensuite acheté de nombreuses fois. Le brun n’en avait plus bu depuis le départ de son amour en vacances. D’un geste rapide il attrapa la boisson au litchi et la regarda avec un sourire à peine visible. Bon d’accord, c’est une réaction assez étrange face à une simple boisson, mais c’est Kiba, hein. Un regard au jeune homme qui l’a accompagné. Va t’il lui adresser un merci ? Le jeune bassiste récupère son cahier et se remet à écrire, il ne met pas bien longtemps avant de retendre son carnet à Akari.

« Je peux faire quelque chose pour te remercier ? »

Miracle ! Il ne faut pas qu’il s’attende à ce que Kiba propose une telle chose plusieurs fois, hein. Là c’est juste parce que bon, il a quand même dérangé un handicapé et le bonhomme il a un minimum d’éducation, mais il ne sera pas aussi poli bien souvent. Hop, il se dépêche de récupérer son cahier et reprend toutes ses affaires, attendant une réponse, toujours ce même air indifférent sur le visage.

Akari mena donc Kiba jusqu’au rayon demandé. Il s’interrogeait quand même sur le pourquoi du comment on pouvait bien se perdre dans une superette ? C’était bien la première fois qu’il voyait ça. Les magasins de ce genre se ressemblent tous à peu prêt, non ? On connaissait une superette, et on les connaissait toutes. Enfin, c’était son simple avis, peut-être qu’il se trompait. D’ailleurs, il fallait croire qu’il se trompait effectivement puisque Kiba était l’exemple parfait. A moins que ce ne soit sa première fois dans un tel endroit, mais à cet âge ce serait étrange. Ecoutes mon petit Akari, tu es toi-même un cas étrange, alors ne va pas dire des autres qu’il le son, ce serait un véritable manque de logique, et puis de respect en plus. Soit, ils arrivèrent au rayon pour les boissons, où Kiba déposa de nouveau ses affaires. Le nippon au grand sourire sembla absolument gêné sur le moment : et voilà, je l’ai encore fait poser tout ça pour qu’il me réponde, ça doit l’ennuyer, il va m’envoyer paître à des kilomètres, je suis un boulet, maman U_U. Non, calmes-toi Akari, respires. Laisses donc ta mère où elle est, elle y est si bien et si calme. U_U. Bref, Akari récupéra le carnet avec la réponse, alors que Kiba regardait pour la boisson qu’il cherchait. L’handicapé était soulagé qu’il ne lui demande pas de se taire, ce qui aurait très bien put être possible. Il leva les yeux vers le brun qui à ce moment tenait ce qu’il devait chercher, puisqu’il eut le premier semblant de sourire sur les lèvres. Akari, d’autant plus heureux d’avoir aidé, retrouva son sourire à lui. De toute façon, il n’en fallait pas beaucoup pour qu’il retrouve sa bonne humeur.

Par exemple, il aimait le fait que jusqu’ici, Kiba n’ait pas changé de caractère ou quoi que ce soit à cause du fait d’avoir un handicapé en face de lui. Il n’aimait pas les regards de pitiés, et les gens qui alors qu’ils sont froids et méchant vont soudainement demander si il va bien et prendre soin de sa petite personne. Bien sur, il ne fera jamais de remarque là-dessus à personne, mais il n’aimait pas spécialement qu’on le regarde différemment. Etre en fauteuil ne signifie pas être un être humain différent des autres. Ca signifie juste avoir les bras plus musclé à force d’avancer par l’effort de ces derniers. Pourtant, les regards étaient toujours différents. Il le comprenait bien et savait qu’il ne pouvait pas vraiment espérer autre chose, mais c’était dommage. Lui, il aimait tout le monde, les plus cruels aux plus doux, alors il préférait qu’on soit naturel à ses côtés, pour qu’il sache à qui il a affaire. Bref, il eut de nouveau le droit au carnet qu’il regarda pour y lire… Ce qu’il regretta presque de lire ^^’. Mais le fait qu’il n’y ait aucun merci et qu’on sente bien que c’était quelque chose de rare ne put que le rassurer et c’est pourquoi son sourire ne baissa pas, et ses yeux brillaient toujours autant. De toute façon, qui ne voudrait pas aider quelqu’un dans sa situation. Il était fou d’attendre le jour où ça n’arriverait pas U_U. Bref, il pourrait en effet demander à Kiba de l’accompagner pour attraper les choses en hauteur, ou de lui emmener le lait jusqu’à la caisse, ou on ne sait quoi d’autre, mais Akari ne demande jamais de l’aide. Il a une paire de béquille rétractable accrochée à son fauteuil, qu’il utilise pour se lever et attraper ce dont il a besoin. N’oublions pas que ses jambes supporte son poids une dizaine de minutes ! Ce que bien sur, Kiba ne savait pas.

« Oh non, je vais me débrouiller, merci à toi ! »

C’était peut-être rare que Kiba propose son aide, et bien ce l’était qu’Akari l’accepte de toute façon. Même quand il sait parfaitement qu’il en a besoin, il refuse. De toute façon, il n’est pas question d’embêter qui que ce soit avec ses problèmes de la vie quotidienne. Il avait apprit à faire avec. Et puis si il en venait à demander de l’aide, est-ce qu’il méritait vraiment de garder ses petites sœurs ? Oh mon dieu ! Amami et Nyuuwa qui attendait à la maison ! Qu’est ce qu’il faisait encore là à faire du sur place ? Non, attend, peut-être qu’il a encore besoin d’un guide, ce garçon. Elle son grande, elle vont pouvoir attendre encore un peu sagement ici. Akari qui avait posé ses mains sur les roues de son fauteuil, demanda soudainement, toujours aussi heureux de la vie (moi, il me déprime XD).

« Et toi ? Encore besoin d’aide pour trouver quelque chose ? »

» quand on a faim, rien de mieux que le mcdo x3
» Prend une pause
» Quand le vent souffle sur les plaines. . . [Ryu]
» N'a faim.. [PV Eiin]