[J]'aime pas le vent! [Hiroto]

Aujourd’hui, nous sommes Samedi. Si si, c’est vrai ! Un miracle quelconque fait que certaine personnes n’ont pas cours en ce jour bénit. Akari en faisait partit. En général, ce jour là était quand même plutôt chargé. D’abord, aux alentours de huit heure du matin, sa petite sœur Amami vint lui sauter dessus en hurlant haut et fort le seul et unique mot qu’elle connaissait par cœur : « Itadakimasu ! Itadakimasu ! » Qui, sortit de son contexte, ne signifiait rien du tout. Mais pour elle, c’était un moyen de réveiller son « papa » puisqu’elle était persuadée qu’Akari l’était, et d’avoir à manger. Ah la belle époque où tu ne savais pas encore parler ?! Bref, il dut bien se résoudre à ouvrir les yeux. A ce moment, la deuxième petite sœur, Nyuuwa, sortait de sa propre chambre et se dirigeait vers la cuisine en annonçant qu’elle allait faire le biberon. Akari soupira, il n’aimait pas qu’elle fasse ce que lui devait faire, après tout elle était encore petite. M’enfin. Il se redressa donc alors qu’Amami lui faisait un câlin, et par la suite se glissa dans son fauteuil pour aller prendre la relève de Nyu’. Soit, quelques heures plus tard (deux, pour être précise), la petite famille était habillée, coiffée et nourrie. Il était l’heure d’aller faire les courses. Ce qu’Amami n’aimait particulièrement pas, il fallut donc lui promettre qu’on irait au parc s’amuser ensuite. Horrible ><. Bref, ils se dirigèrent donc vers sa superette pour faire les courses du mois, et rentrèrent à l’appartement pour tout ranger.

Le matin était déjà passée de sa moitié quand ils eurent finit et Akari se dit qu’il devrait faire ses devoirs le lendemain, puisqu’à 14h il commençait son travail à la boutique de vêtement. Soit, il fut onze heures quand il sortait de nouveau. Aillant déjà prévu des sandwich et biberon pour les nourrir à midi. Il fallait tout prévoir, sans doute allaient-elles avoir faim, et il n’aurait pas le temps de les ramener encore une fois à la maison avant de les mettre au centre aéré. Heureusement il réfléchissait un temps soit peu, sinon on se demande bien comment il ferait, non ? Bref, ils arrivèrent au parc, Amami sur les genoux de son frère, et Nyuuwa poussant le fauteuil. Elle avait insisté, en fait. Elle adorait ça. Est-ce qu’elle avait l’impression d’être une petite maman ? Sans aucun doute, c’était désolant pour Akari qui ne pouvait pourtant pas dire non. Elle en serait blessée et c’était bien la dernière chose que le nippon voulait voir sur le visage de sa petite sœur. Soit, Amami ne voulut pas aller au parc pour les enfants tout de suite, parce que son grand frère ne pouvait pas y entrer avec le sable. Il fut donc question de rester sur la pelouse et de regarder sa petite sœur revenir avec des fleures que Nyuuwa transformait en collier. Scène absolument adorable et nian-nian je vous l’accorde. Mais, à quoi s’attendre d’autre avec des petites filles de 4 et 10 ans, de toute façon. Akari les regardait avec un œil bienveillant, surveillant l’heure. A midi, elles eurent faim. Il eut presque envie d’hurler : je l’avais dis ! Mais elles prendraient peur, donc il se contenta de donner le biberon à Amami et le sandwich à Nyuu’.

Par la suite, les deux demoiselles voulurent jouer dans le parc pour enfant. Akari qui s’en était douté leur donna les instructions réglementaire et les laissa gambader jusque là-bas. Resté sous un arbre pas trop loin pour pouvoirs les surveiller, il sortit quand même ses devoirs qu’il avait décidé de commencer ici. Il avait une voisine qui gardait les filles la nuit quand il travaillait à la superette de nuit, mais c’était donc qu’il ne pouvait pas faire ses devoirs cette nuit. Et demain, il était aussi au magasin. Bref, il vivait dangereusement U__u. Akari était en plein dans son histoire au moment où nous parlons, passionnant n’est ce pas ? Tellement qu’un coup de vent fit s’envoler trois de ses feuilles dans le parc U__u. Génial ! Il jeta un coup d’œil à ses sœurs qui jouaient toujours, puis finalement partit en quête des feuilles. Il en récupéra deux. Mais une d’entre elle était bloquée dans une branche d’où il aurait eut accès debout. Mais pas assit. Ainsi, il regarda la feuille l’air atterré. Ca n’arrive qu’à lui TT. A l’aide O.O !!!

Invité

Samedi, la journée sacrée de Hiroto. En effet, ces jours-là il ne se levait qu'en après-midi. Le reste du temps, il se roulait sous ses couvertures, sans vraiment dormir, mais pas totalement éveillé. Juste bien. Mais évidemment, rien ne se passe jamais comme Hiroto l'avait souhaité. Lui qui s'était couché la veille en se promettant de ne mettre le pied hors du lit qu'à 14 heure de l'après-midi s'était retrouvé éveillé à 8 heures. Et tout ça à cause de ses soeurs qui, comme à leur habitude, prenait un mal plaisir à le...Taquiner disons. C'était souvent bien innofensif, elles ne voulaient pas faire de mal à leur petit frère. Seulement lui faire comprendre qui menait ici. Alors la majeur partie du temps, elles se contentaient de couvrir ses cheveux de la crème à raser de leur père, ou encore, d'acheter des écrevisses au marché du coin et de les mettre dans ses chaussures. Des petites choses comme ça qui amusaient bien leur parents à leur du souper. Ce matin par contre, elles venaient de gâcher son moment le plus précieux avec l'une de leur plaisanterie. Un chien, elles avaient fait entrer un chien dans sa chambre - d'ailleurs il se demandait ou elles avaient pu aller chercher une telle bestiole -. Un énorme, immense et horrible labrador. Hiroto, qui détestait les chiens à en mourrir, sentit instannément sa présence - pas trop difficile quand on se faisait léher la main et la joue, on ne pouvait que le remarquer - et en moins de deux, il était hors de la maison, en sous-vêtement et complètement paniqué. Une façon agréable de commencer sa journée. Et juste pour vous dire, ses soeurs sont âgées de 18 et 21 ans. Incroyable n'est-ce pas?

Donc ce fut dans un état de panique incroyable que Hiroto s'était réveillé. Et heureusement pour lui qu'il n'était pas trop tard, car ainsi, à la vue de tous en sous-vêtement, il avait l'air parfaitement ridicule. Il n'accepta de retourner à l'intérieur que lorsqu'il fut certain que le chien était hors de la maison. Ces sales bêtes... Il n'en fit toutefois pas un plat, il avait l'habitude de ces plaisanteries, et la majorité du temps, il arrivait même à en rire. Mais voilà qu'on venait de gâcher son samedi entier avec un stupide chien. Ew... Bien évidemment, il tenta de se réendormir, il lui restait beaucoup de temps avant qu'il ne soit 14 heure. Mais impossible. De plus, sa chambre sentait le chien...Et lui aussi d'ailleurs. Il se résigna donc à aller prendre une douche, se retrouvant bien vite assis devant l'horloge grand-père de la maison à regarder les aiguilles avancer. Quoi faire. Tic. Il était encore tôt. Tac. Il faisait beau par contre. Tic. Pourquoi pas le parc. Tac. Et c'est sur ces pensées qu'il se décida à aller y faire un tour, bien qu'il imaginait qu'il n'y aurait que de jeunes enfants avec leurs parents à cette heure. Bien que certaines mamans étaient tout de même plutôt jolies...Bon aller, juste un petit tour !

Une fois arrivé, Hiroto inspecta les lieux. M'ouais... c'était un samedi matin plutôt tranquille hein. Quoi qu'il était déjà midi. Ah. Et dire qu'il serait encore pellotonné dans ses couvertures à l'heure qu'il est. Il ne pouvait même pas penser à une vengeance, il était nul dans ces trucs là. Alors comme d'habitude, il laisserait couler. Son regard se dirigea vers les jeux pour enfants qui étaient bondés. Des cris, des rires...Des petites ĉhoses qui courraient un peu partout. C'était mignon oui, franchement mignon. Son regard fut ensuite attiré vers une feuille de papier qui venait de passer près de lui. Tiens, c'était quoi ça? Il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle aille se prendre dans une branche d'arbre. Surement des idiots qui se trouvaient très cools et très rebels en jetant leur déchet sur une place publique. Hiroto poussa un léger soupir, prêt à passer son chemin. Non, il n'allait quand même pas ramasser leurs déchets pour eux. Mais lors qu'il passait au niveau de l'arbre, il apercut un jeune homme qui la regardait, comme s'il voulait l'attraper, bien qu'il devait en être incapable puisque rapidement, Hiroto pouvait en déduire qu'il était handicapé. Bon... Il ne pouvait pas partir comme si de rien était. Il se dirigea donc vers le jeune homme sans se presser. Il n'eut qu'à tendre la main vers la branche pour pouvoir se saisir de la feuille.

" C'est à toi? ....Tiens. "

Il la lui tendit avec un léger sourire. C'était pas une belle action ça, donner un coup de main à un handicapé...D'ailleurs, avait-il toute sa tête? C'était peut-être une maladie mentale qu'il avait aussi. Donc Hiroto, soit adorable avec lui. Sur cette pensée, il s'accroupit pour la lui tendre comme on ferait à un enfant avec le même sourire gaga. Ridicule ouais...

Alors là, c’était trop triste. Lui qui prenait ses cours avec soin, il venait de perdre un chapitre. Akari avait l’air d’être sur le point de pleurer. Il ne voulait pas prendre le risque d’essayer de se lever, de peur de perdre l’équilibre, de tomber et de se casser quelque chose. Avec les petites qui jouaient plus loin, l’idée était franchement très mauvaise ! Il pouvait rêver pour un nouveau coup de vent assez puissant pour la faire bouger, aussi. Mais on ne contrôle pas les éléments météorologique, bien malheureusement pour lui. Il aurait bien aimé pouvoir faire ça, pourtant. Au moins, il serait tranquille pour beaucoup de chose. Bon, et quant à demander à quelqu’un ? Jamais de la vie ! Plutôt mourir ! Akari ne demande JAMAIS de l’aide, il déteste ça et a surtout l’impression de déranger la terre entière dans ces moments là. Il s’apprêta donc à faire demi-tour, quand une main attrapa la feuille. La suite fut tellement drôle qu’il eut peur d’exploser de rire à la face de ce pauvre garçon qui était pourtant là pour lui rendre service. Et là il se serait suicider. Mais il était vrai que les gens en fauteuil roulant avaient parfois des maladies mentales, il ne pouvait pas lui en vouloir d’agir comme ça. Au contraire, c’était trop mignon à voir. Malheureusement, il était un peu embêté pour le coup, parce que quand il allait lui faire comprendre qu’il était tout à fait normal… notre pauvre inconnu sauveur des âmes en perdition allait se sentir… tout seul.

« Euh… Oui, merci beaucoup ! Et désolé du dérangement ! »

Il avait décidé qu’il n’allait pas le lui dire. Il devrait comprendre par lui-même, parce que c’était franchement trop la honte sinon XD. Soit, Akari attrapa donc sa feuille perdue, un grand sourire sur les lèvres et ses yeux pétillants comme d’habitude de bonne humeur. Aah et puis ça faisait toujours plaisir de voir quelqu’un qui aide les autres ! Même si il n’aimait pas ça quand c’était lui qu’on aidait (cette obstination à être indépendant commence à être lourde, Akari), c’était quand même beau à voir. On n’en avait pas partout, encore moins des jeunes. Quoi que, tout marche de travers dans ce pays. Disons donc que les jeunes sont plus gentils que les vieux, mais qu’ils sont d’autant plus horribles entre eux, sans aucun doute. L’exemple parfait était dans ce satané lycée où il allait XD. Non mais n’importe quoi, mais ne partons pas sur ce sujet où il allait encore rester des heures et des heures à penser là-dessus, et l’inconnu allait assister à Akari dans son monde. Ce qui est rare, mais quand ça arrive, c’est long. Trop long. Soit, il décida d’engager une petite conversation, si l’inconnu sauveur des âmes en perdition n’était pas d’accord, il partirait et lui continuerait ses devoirs. Si il le voulait bien, alors ce serait l’occasion d’une nouvelle rencontre, sans oublier de regarder l’heure, quand même. Mais le temps n’avait pas tellement passé, finalement.

« Je suis Ogawa Akari, enchanté ^^. »

Soyons souriant, soyons heureux. Pour lui, c’était une bonne journée. Ses sœurs étaient trop petites et gentilles pour essayer de le réveiller à coup de labrador, entre autre. Et puis on se demande où elles en auraient trouvé un. Mais bon, il est prouvé scientifiquement que les petites sœurs, et les petits frères aussi de toute façon, sont là pour nous pourrir l’existence XD. Enfin, ce n’est pas Akari qui va dire ça de ses deux petits Anges. D’ailleurs, il leur jeta un coup d’œil. Elles faisaient toujours de la balançoire. Ca va alors^^, il put reposer ses grands yeux noirs et pétillant sur… Ce jeune homme qui, il l’espérait, allait lui répondre par son nom lui aussi XD. C’est toujours agréable de se présenter… oui oui ^^ !

Invité

Hiroto gardait toujours ce stupide sourire. Un peu plus et il se mettait à lui faire des 'coucous' avec ses mains pour l'amuser un peu. Mais non, il avait sut se retenir quand même. D'ailleurs, en entendant les paroles de l'autre jeune homme, qui semblaient si normales, il se mit à douter du fait qu'il puisse avoir une déficience mentale. Il n'y avait qu'un moyen de le savoir. Penchant la tête vers la gauche, il l'observa longuement, cherchant une quelconque trace de salive. Car oui, par expérience, il savait que ce genre de personne ne controlaient pas leur...Bave. Ça coulait, comme ça, à flot. On se demandait même ou ils pouvaient trouver autant de salive. Mais pas de trace de tout ça sur l'autre garçon. Et puis, il était bien coiffé, pas une coupe étrange, les cheveux presque rasé comme on envoit chez les déficients, parce que c'est plus facile à coiffer. Et puis s'il avait des troubles mentaux, il y aurait quelqu'un avec lui, pour le surveiller genre. Bref, avec tout ça, il put en conclure qu'il était parfaitement normale. Mis à part de ce tas de métal avec lequel il devait se promener. Pourquoi d'ailleurs... Il avait ses jambes, il n'était pas amputé. Mais bon, mieux valait pour lui qu'il arrête de fixer ses jambes ainsi. Ça le mettait probablement mal à l'aise.

Passant nerveusement sa main contre sa nuque, il lui fit signe que ce n'était rien. Eh, il n'avait eut qu'à tendre le bras vers le haut après tout. Et puis ce serait presque à lui de s'excuser d'avoir agit comme un idiot en le prenant pour un attardé. Quoi qu'il n'avait probablement rien remarqué, ce dont Hiroto doutait fortement. En l'observant un peu mieux, on pouvait facilement voir qu'il dégageait un truc, quelque chose qui ne laissait personne indiférrent. Peut-être ses yeux qui semblaient pétiller de bonheur. Difficile à savoir...On était heureux même cloué dans une chaise roulante? A moins que ce ne soit que temporaire... Mais ça, Hiroto n'oserait jamais le demander. Il était con, mais pas à ce point là. Le fait est qu'il devait avoué être légèrement destabilisé par la bonne humeur du jeune homme. Ogawa Akari... Probablement qu'il devait se présenter à son tour. Oui Hiroto fait, car en ce moment tu lui as surement donné comme première impression d'être un parfait idiot. Mais il n'est jamais trop tard pour se rattraper.

" Kanzaki Hiroto, pareille. "

Son regard suivit ensuite celui du jeune homme qui s'était dirigé vers les jeux pour enfants. Un petit frère? Une petite soeur? Probablement... C'était cool un grand frère en chaise roulante qui prenait le temps de venir au parc avec son petit frère ou sa petite soeur. Ou peut-être était-il complètement dans le champ... Il se risqua tout de même à demander:

" Tu es venu avec ta petite soeur..? Ou ton petit frère..? "

Pas la peine d'utiliser un ton nian nian, ça il l'avait bien compris. Il était toujours accroupit, sachant que c'était probablement plus facile de communiquer en étant à la même hauteur. Tout en attendant sa réponse, il jeta un vague regard autour de lui, sursauta en voyant un espèce de petit chien semblable à un rat venir dans leur direction. Ah non, pas encore. Une fois arrivé à leur hauteur, l'espèce de bestiole avec des oreilles trop grande tenta de s'en prendre à Hiroto qui se laissa tomber sur le sol en le repoussant avec une mine dégouté. N'avait-il aucun maître pour venir le chercher, l'enlever de là? Apparemment non.

Ce jeune homme avait les mouvements habituels venant de quelqu’un face à un handicapé, et c’était très amusant aux yeux d’Akari, vraiment. Il était dans un fauteuil depuis tout petit, alors il avait prit l’habitude d’en rire, ça ne le dérangeait pas tant que ça en plus. Et puis si il devait déprimer pour un petit détail comme celui-ci, alors on se demande comment il réagirait face aux autres choses de sa vie. Sans doute qu’il prendrait de l’élan dans une rue en descente et qu’il s’écraserait contre une voiture. Bien, revenons-en à ces tics et manies. De un, on pense qu’il est fou, on vérifie, il a l’air normal Oo. De deux, on regarde ses jambes… Oui, j’les ai encore. On ne me les a pas coupé. Elles ne sont pas malformées non plus. Elles marchent, en plus ! Elles marchent, pendant cinq à dix minutes. Oui oui. Et puis, je tombe comme une crêpe. Alors ne tentons pas l’expérience. Et puis finalement, on réalise qu’on fixe des jambes et on relève le visage. Mais Akari en riait. Tout comme un aveugle s’amuse de voir quelqu’un se reprendre quand il lui dit : « tu vois ce que je veux dire ? ». Quoi que, il y avat des aveugles qui se blessaient vraiment de se changement d’attitude. Roh, et puis on s’en fou ^^’. Akari était donc toujours aussi pétillant de joie alors que l’inconnu Sauveur des âmes se présenta. Aah, alors il a un nom. Et un joli nom. J’aime bien, Hiroto. Mais on s’en contre fiche aussi, de ça. Ce fut la principale raison pour laquelle, il se contenta d’un magnifique sourire en réponse à cette présentation.

De toutes les façons, Akari passe sa vie à sourire, alors. Non mais, sérieusement, il ne pleure pas. C’est à se demander s’il est humain, parfois. Le plus important pour lui, c’est d’être heureux, pour que ses petites sœurs le soit. Parce que s’il ne l’était pas, et si il n’était pas constamment motivé, sans doute qu’Amami et Nyuuwa seraient encore en famille d’accueil au moment où nous parlons. Bref, il était donc à regarder comment s’en sortait les filles alors que la voix d’Hiroto le ramenait à lui. Ah ? Désolée, j’étais dans les choux là XD. Il tourna la tête vers son interlocuteur en acquiesçant à sa question.

« J’emmènes souvent mes sœurs ici. Et toi ? Tu es avec quelqu’un ou bien c’est une promenade de santé ^^ ?»

Manière de dire beaucoup de choses en une seule phrase, vous savez. Du genre, je suis ici avec non pas une seules sœurs, mais plusieurs et en plus je viens souvent. Akari n’allait certainement pas s’empêcher de sortir sous prétexte que ses jambes étaient indisponibles. Au contraire. Dieu a inventé des chaises roulantes tout terrain, alors profitons-en ! Il était même triste que malgré cela, il ne puisse pas aller dans le sable. Il aurait aimé les accompagner à l’intérieur du parc pour enfants. Mais c’était un peu trop demandé, il fallait croire. Et il n’avait absolument pas les moyens de s’offrir un fauteuil plus performant. Celui-ci était déjà une petite folie puisqu’en plus de permettre d’aller sur l’herbe, il était assez maniable pour faire du sport, comme du basket par exemple ^_^. Akari aime le basket. Bref, il observa un petit chien qui approchait vers eux. Niaaaaah, trop adoraaable *w*. Vu la réaction du jeune homme, ce n’était pas sa tasse de thé. Roh, bon, aidons les deux ; Le chien qui veut un câlin, et Hiroto qui ne veut pas du chien. Akari tendit les bras en appelant l’animal qui lui sauta sur les jambes. Il se mit donc à le caresser en souriant doucement.

« Tu n’aimes pas les chiens à ce que je vois^^. Dommage, c’est pas trop mignon ^__^ ??? »

Il caressa la tête du chien qui aboya joyeusement comme pour confirmer les dires de l’handicapé.

Invité

Oui, Hiroto avait la réaction typique de toute personne confronté à un handicapé. Il n'était pas du tout différents des autres sur ce point. Il était curieux, comme tous les autres. Mais n'osait rien demander, jamais. Après tout, bien que ce jeune homme semblait heureux même dans l'état dans lequel il était, on ne sait jamais, ça pouvait rammener des souvenirs, un malaise...Surtout qu'Hiroto était un parfait inconnu à ses yeux. Bah...peut-être un bon samaritain aussi. Ses soeurs, il avait donc plus qu'une soeur et probablement pas de frère. Quoi que... Et il en avait deux? Trois? Cent? Hiroto reporta son regard sur les balancoires et les vit, deux. Qui ressemblaient beaucoup à leur frère d'ailleurs. C'est comme ça qu'il avait put facilement les distinguer des autres. Quoi qu'il y en avait peut-être une troisième qui se cachait quelque part. Et dire qu'il les emmenait souvent...Ça ne devait pas être facile mais bon, le reste devait lui être assez simplifié. Après tout, des parents avec un tel enfant, ça en prenait soin normalement.

Il secoua doucement la tête à ses questions. Non, personne. Après tout, toute personne normale devait être en train de dormir à cette heure, non? Quoi que peut-être pas... Une promenade santé, ça non plus. Il détestait ce genre de chose, le sport, l'exercice... Suer c'était pas son activité préféré. Avec un vague sourire, il répondit simplement:

" Je venais juste aider les gens en détresse, comme toi. "

Faux. Voir...Hiroto était loin de s'occuper en faisant ce genre de chose. Mais ça paraissait bien aux yeux de l'autre non? Bien qu'il se doutait qu'il ne devait pas être crédible. Un jeune venant aider comme ça volontairement dans un parc. Non... Ça ne pouvait pas être des travaux communautaires non plus, il n'avait pas de dossard fluo qui criait haut et fort "jeune délinquant qui essait de se racheter auprès de la société". Bref, alors qu'il allait relancer sur une nouvel question qui lui brulait les lèvres, il se fit attaquer par une bestiole horrible. Un Yorkshire croisé avec un rat d'égout. Il avait beau le repousser dédaigneusement, rien n'y faisait, il persistait. Eeew. Heureusement, il fit bien vite sauver lorsque Akari le fit monter sur ses jambes. Dieu merci... Bien que toujours un peu apeuré, il se calma peu à peu, gardant tout de même une certaine distance. On ne sait jamais, c'était malicieux ces bêtes là. Mignon..? Hiroto grimaca en secouant vigoureusement la tête. Ça dégageait une odeur désagréable, ça se lichait le derrière avant de vous licher le visage. Ça perdait son poil, ça bavait. Et ça mordait aussi... Alors mignon, on repassera. En l'entendant japper, Hiroto sursauta avant de s'éloigner encore un peu.

" Attention il... Il va te mordre. "

N'importe quoi. Mais c'était ce que Hiroto croyait. Un chien qui jappait, c'était un chien en colère. Un chien en colère, c'est un chien qui mord. Et un chien qui mord...ça fait mal. Et puis l'autre dans sa chaise, il n'avait pas vraiment de moyen de défense hein.

[Mdrrr, j’imagine tellement Hiroto agir comme ça XD !!]

Mon dieu, cent petites sœurs… Imaginez un peu l’apocalypse sur terre. Non, deux ça suffisait largement, c’était même déjà assez difficile. Mais c’était des petites sœurs compréhensives, qui était sage et ne faisait pas trop d’histoire de peur d’être séparée de leur grand frère. Je ne doute pas que la famille d’accueil se soit bien occupée d’elle pendant un an, mais ça en restait des gens inconnu. Et rien que de s’imaginer séparée d’elle, et elles de se voir dans cette famille… Non, ce n’était vraiment pas voulut. Un enfant, ça comprend vite, et même Amami qui n’avait que quatre ans faisait bien moins de caprice que n’importe quelle petite demoiselle de cet âge là. Breffons, on l’aura comprit, c’était des gentilles petites sœurs bien dociles et compréhensives. Tant mieux. La réponse d’Hiroto fit naître un nouveau sourire (non, il ne s’arrête jamais, un jour il va s’arracher la mâchoire) sur les lèvres du jeune handicapé. Bah tiens, il allait le croire ^__^ ! On voyait clairement sur son visage qu’Akari n’en avalait pas une gorgée, mais qu’il ne ferait sans doute jamais la moindre remarque à ce sujet. Après tout, chacun sa vie, et peut-être avait-il été trop curieux en posant la question, voilà la raison pour laquelle il avait eut une réponse aussi peu crédible. D’ailleurs, il s’en voulut soudainement, peut-être qu’il dérange ce pauvre jeune homme sur toute la ligne, alors qu’en plus il l’avait aidé ! Espèce de mal poli va. Oui, définitivement il n’allait pas relancer le sujet. Chacun sa vie.

Vint donc notre ami le petit chien adorable qui était maintenant allongé sur les genoux d’Akari, la tête entre les pâtes et la queue remuant doucement sous les caresses que lui donnait le jeune homme. Rooh, mais les chiens c’est tout à fait magnifique ! Il suffit de les laver souvent, et de ne pas les laisser nous lécher le visage, et puis de se laver les mains après l’avoir toucher. Et puis le tour est joué. Et un chien ne mord que lorsqu’on le mérite. Bien sur, je parle des chiens bien éduqués. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Hiroto se recula alors qu’on eut le droit à un petit aboiement de joie. Mais c’est trooop adorable, moi je craque XD. Akari avait les yeux plus gros que des étoiles, il fallait qu’Amami le voie ! Elle qui adorait les animaux, elle allait devenir folle de joie *w*. En plus, ça allait libérer notre cher Hiroto qui apparemment souhaiter rester loin de la bestiole. Ainsi tourna-t-il la tête vers le parc pour appeler sa petite sœur. Qui en fait avait été bien plus rapide puisqu’on pouvait voir la petite demoiselle de quatre ans courir sur ses petites pattes jusqu’à son aîné en hurlant des grannnnds : « oto-chan ! Oto-chaaaan ! » Absolument peu discret U__u. Merci mon ange, grâce à toi la moitié du parc va penser que je suis ton père. Ton père de 18 ans en fauteuil roulant. Je t’ai déjà dis de ne pas m’appeler comme ça.

Un coup d’œil vers le parc lui apprit que Nyuuwa se balançait toujours. Elle n’aimait pas les chiens non plus ><. Bref, petite princesse Amami se s’arrêter dans son élan en se cognant contre la jambe d’Hiroto XD. Elle avait encore du mal sur l’arrêt XD. Elle se recula, s’excusa en s’inclinant brièvement et courut jusqu’à son « oto-chan » puisqu’il faut l’appeler ainsi. Là, elle prit le petit chien contre elle et s’assit plus loin sur le sol en jouant avec. Akari soupira en lui demandant de ne pas trop se salir, avant de retourner son attention vers Hiroto.

« Tu sais, un chien ça ne mord que lorsqu’on le mérite^^. Au fait, je te présente Amami. »

Invité

[Ah ouais? XD]

Si Akari trouvait ça débilement mignon un chien qui abboie de joie, pour Hiroto, c'était un truc horrible. Bien évidemment, il n'était pas en face d'un Rotweiler, mais même, un petit chien ça peut s'avérer très violent quand ça voulait. Il ne fallait jamais se fier aux apparences... Les chats c'était dix milles fois mieux. Quand ça mordait au moins ça faisait pas mal, et même, c'était si rare... Hiroto se rappellait très bien quand il était jeune, il avait ce truc horrible, un chien, un Shi Tzu. Il ressemblait à rien, un tas de poil noir e t blanc. Pas très gros, et qui sentait mauvais. Chaque fois qu'il voulait jouer avec lui, il finissait par se faire mordre le bout du nez. Hey, il ne faisait que jouer pourtant! Mais ce n'est pas son petit Shi Tzu qui fut la véritable raison de cette peur pour les chiens. Ça c'était une toute autre histoire, et ses soeurs avaient été particulièrement vache d'utiliser ce moyen pour le taquiner, bien que Hiroto était loin de leur en vouloir.

Oto-chan? Il le regarda l'air complètement ébahit. Alors en fait, la vérité c'est qu'elle n'était pas sa soeur mais son enfant !? Pourtant, il ne lui donnait pasp lus de 18 ans...Et encore! Si jeune. Et la maman dans tout ça elle était ou? Ça devait pas être facile en chaise roulante... Tant de penser défilait dans son esprit tandis que la petite fille courrait vers eux jusqu'à se cogner contre sa jambe. I-i-ita-a-ai. Il réussit néanmoins à lui offrir un petit sourire, puisqu'elle s'excusait. Il l'avait bien dressé...euh éduqué son enfant. Et puis en plus, elle le débarassait de l'horrible monstre aux oreilles trop grandes et aux dents acérées. Merci Amami... Mais jamais il ne goberait qu'un chien mordait seulement quand on le néritait. Jouer avec un chien n'était pas un crime et pourtant... Il observa un instant la petite fille. Elle devait avoir quoi...3 ou 4 peut-être même 5 ans? Il l'avait eut drôlement jeune cet enfant. Et l'autre, c'était sa soeur aussi? En la voyant un peu plus tôt il lui donnait genre 8 ans. Oh my god! Son étonnement devait franchement se lire sur son visage, Hiroto n'avait jamais été très doué pour cacher ce genre de chose. Mais quand même, c'est qu'il était précoce ce Akari. Tout un phénomène tiens. D'une voix hésitante, Hiroto finit par demander en se rapprochant un peu, maintenant que la bestiole puante était plus loin:

" C'est ta...fille? "

Quelle vie! Non mais vraiment, quelle vie il devait avoir ce jeune homme! Handicapé avec un enfant, peut-être deux même...Au fait, même sans l'usage de nos jambes on pouvait..? Bien sur...oui bien sur pourquoi pas... Et puis en quoi ça le regardait? Mieux valait qu'il change de sujet ensuite, sinon il risquait de laisser échapper quelque chose qu'il pourrait regretter. Pas qu'il jugeait facilement, car il était sympa Akari. Mais la curiosité était le plus gros défaut d'Hiroto, et Dieu lui avait bien apprit que ça n'apportait que des ennuis de s'aventurer trop loin dans la vie de quelqu'un, un inconnue qui plus est.

[Ouaiiis XD! Désolée pour le temps, je changeait de set O.O]

Bah, une fois qu’on a décrété qu’on aime pas quelque chose, on ne l’aime pas jusqu’au bout. C’était tout à fait compréhensible. Akari trouverait cent raison d’aimer les chiens, et Hiroto cent autres de les détester. La vie était faite ainsi, avec ses bons, et ses mauvais côtés. Et c’était bien heureux, sinon qu’est ce qu’on s’ennuierait, n’est ce pas ? Quelque part, Akari se demandait quand même ce qui faisait qu’Hiroto n’aimait pas les chiens. Parce que souvent, il y avait une raison. Nyuuwa s’était faite mordre par le chien d’un voisin, quand ils étaient encore petits. A cette époque, ils vivaient encore avec leurs parents et Akari s’en souvenait comme si c’était hier. Il s’était beaucoup inquiété, et sa petite sœur avait juste dit : « Oh mais tu sais grand frère, je l’ai énervé… c’est ma punition ! » avec un de ces sourires ravageurs. Pourtant, depuis, elle n’aimait pas les chiens. Elle n’en avait pas peur, mais les évitait quand même le plus que possible. Réaction sans doute tout a fait humaine. Bref, Amami elle, n’en avait strictement pas peur. Au contraire elle les adorait ! Et si elle n’en réclamait pas un, c’était bien parce que sa sœur ne les aimait pas. Sinon, le minuscule appartement serait devenue une véritable SPA, je n’en doute pas une seconde.

La demoiselle vint donc vers eux en appelant son frère Oto-chan. Au regard ahurit du jeune homme, Akari eut un léger soupir. Il ne savait plus quoi faire avec ça. Elle avait décrété qu’il était son père et ce même avant la mort du vrai. Il fallait dire que le vrai, notre Cher Père au Paradis, ne l’avait même jamais vraiment tenu dans ses bras. Quoi de plus compréhensible qu’Amami considère Akari comme son paternel ? Seulement, quand il essayait de lui expliquer qu’il était son frère, elle se mettait à hurler et à pleurer en se bouchant les oreilles. Alors il finissait par abandonner. Parfois, il le lui rappelait quand même, et puis il se disait que quand elle serait plus grande, il pourrait lui dire la vérité calmement. Elle comprendrait, et lui dirait quelque chose du genre : d’accord, tu n’es pas mon père, mais pour moi c’est comme si. Là, elle pensait vraiment qu’il l’avait eut avec sa maman. Et c’était embêtant, sauf si la cigogne acceptait l’inceste, mais alors on ne le lui avait pas encore dit o.O. Bref, la question fatale traversa les lèvres de notre pauvre Hiroto qui ne devait décidément pas y comprendre quoi que ce soit. Et c’est tout à fait normal puisque la situation familiale des Ogawa est véritablement chaotique. Bref, il fit non avec la tête en souriant doucement.

« Non, c’est bien ma sœur. Mais elle est absolument persuadée que je suis son père. »

Il passa une main gênée dans ses cheveux, préférant rajouter :

« Nos parents sont décédés, et je m’occupe d’elle depuis. Elle est trop jeune pour comprendre, je pense. »

De peur qu’il ne prenne Amami pour une pauvre enfant complètement folle qui ne savait pas distinguer son père de son frère. Non, quand même pas. Il s’en inquiéterait sinon. Il jetait de temps en temps des regards vers Amami qui jouait toujours avec le chien, et cette fois aussi avec son maître. Puis, vers Nyuuwa, qui semblait s’être faite une amie puisqu’elles jouaient dans le bac à sable. Mon dieu qu’elles allaient être belles dans le centre aéré. Il allait encore s’attirer des regards noirs T—T. Et puis il faudrait laver leurs vêtements, ça allait lui coûter cher tout ça encore. Tant pis, il ne mangerait pas au lycée les trois prochains jours pour faire des économies U__u. Bref, il secoua la tête.

« Bon, on parle trop de moi là o.O ! Tu as des frères et sœurs toi ? »

Invité

[Aucun problème o.o]

Hiroto dut presque s'avouer soulagé d'apprendre qu'elle était réellement sa soeur. Enfin...Soulagé. Disons plutôt que ça rendait le tout plus standard, quoi qu'une soeur appellant son frère Oto-chan....Ah. Parents décédés. Il avait une vie de malheure le pauvre. Et il souriait encore. Enfin, c'était en rencontrant des personnes comme ça qu'on réalisait qu'on avait beaucoup de chance. Et c'était à se demander comment il faisait pour survivre. Allait-il en cours? Travaillait-il? Hey, il avait à peu près son âge, il en était certain. Dire que lui, tout ce qu'il avait comme responsabilité c'était de tondre le gazon et vider les poubelles. En plus qu'il trouvait ça déjà beaucoup... Il osait à peine imaginer ce que devait traverser ce jeune homme là. Deux petites soeurs, pas de parents, un handicape. Incroyable. Et ils avaient tous l'air très bien comme ça. Quoi que Hiroto ne connaissait pas toute l'histoire, alors mieux valait pour lui de ne pas porter de jugement trop rapidement. Toutefois, après de telles déclarations, Hiro' avait de la difficulté à trouver quelque chose à répondre. On dit quoi dans ces moments là? Toutes mes condoléances? Non, c'était ridicule...Je suis désolé peut-être? Non plus, c'était des paroles utilisés en l'air trop souvent. Mais quoi alors? Rien. Il se contenta d'un faible sourire suivit d'un regard vers la petite. Au moins elle avait son grand frère hein.
Avec un léger sourire, il hocha la tête à sa question.

" Deux soeurs aussi. Mais plus âgées..."

Et malgré tout ce qu'elles lui faisaient, il les adorait. Tellement qu'il n'arrivait pas à laisser aucun autre garçon les approcher. C'était tous des sales bêtes, elles méritaient mieux. D'ailleurs, depuis qu'il était haut comme trois pommes qu'il disait à tout le monde qu'un jour il les marierait toutes les deux. Évidemment, aujourd'hui il ne le fait plus, mais il s'arrange toujours tout de même pour sabboter tous leurs rendez-vous. C'était plus fort que lui. Ah tiens. Une question facile pour Akari qui n'allait pas trop loin dans sa vie privée et qui au moins satisferait un peu plus la curiosité d'Hiroto:

" Dis-moi, tu as quel âge exactement? "

Si ça se trouve, il allait peut-être à la même école que lui. Enfin, s'il étudiait toujours, car dans la situation dans laquelle il semblait se trouver, ça ne devait pas être la chose la plus facile que de continuer ses études. Déjà qu'il était très difficile de réussir en ne se concentrant que sur ça, si on avait trop de chose autour....Aw. Pauvre mec. Et pourtant il avait l'air heureux. Ses soeurs aussi d'ailleurs. Mais elles avaient de la chance, sans leur frère, elles se seraient retrouver à l'orphelinat, en famille d'accueil ou un autre truc du genre. Hiroto n'avait aucune idée de ce que c'était, mais d'après ce qu'on en disait, c'était pas la plus vie qu'on pouvait souhaiter à quelqu'un.
Levant les yeux au ciel, Hiroto put remarquer que le ciel commencait à s'ennuager. De gros nuages noirs qui annoncaient une averse. Merde, il était pourtant bien là dehors. Avec une légère moue de déception, il déclara:

" Ça sent la pluie..."

Ah ça ! C’est en rencontrant Akari qu’on se dit qu’on a vraiment une vie tellement heureuse ! Mais ça, c’était une réaction normal et que tout le monde aurait. Et encore, il ne donne jamais les grands détails sinon il allait finir par faire déprimer quelqu’un à sa place. Je dis bien à sa place, parce qu’il n’a jamais réussit à pleurer de tout ça. Comme s’il savait que c’était des épreuves difficiles à vivre, qu’il fallait faire avec et que de toute façon il ne pouvait rien y faire. C’était très réaliste, mais Akari est très réaliste, non ? Et, est-ce vraiment le bon mot ? Disons plutôt qu’il était… implacablement réaliste. C’était horrible. Il ne comprenait pas qu’on puisse être désolé pour lui, de toute façon il n’aimait pas ça. Ce qui est amusant, c’est que quand un ami pleure dans ses bras parce que sa maman l’as privé d’ordinateur, il le console avec tout son cœur, comme si c’était effectivement la chose la plus horrible que l’on puisse faire. Pas le genre à vous balancer dans la figure qu’il y a des gens qui souffrent bien plus que ça ! Pour Akari, les problèmes de la vie sont différents pour tout le monde. Quelqu’un qui a une belle vie va voir le moindre petit détail comme une horreur, c’était tout à fait normal. Il ne pouvait pas en vouloir aux autres pour ce qui lui arrivait à lui, quand même. Ce serait vraiment trop égoïste, et il espérait ne pas être ce genre de personne. Sauf que, chez lui, c’était quand même abusif. Mais que voulez-vous… Il faut de tout pour faire un monde, paraît-il !

Il lui annonça qu’il avait deux sœurs aînées. Il se demandait ce que ça faisait d’être le plus jeune. Où ce que ça faisait d’avoir un frère ou une sœur plus vieux. Question que doivent se poser tous les aînés du monde. Comment ma vie se serait déroulée alors ? Est-ce que la maladie héréditaire qui me cloue dans ce fauteuil serait tombée sur quelqu’un d’autre ? Quelle horreur ! Non, il préférait arrêter de penser à ça. Si jamais une de ses sœurs montrait des symptômes de cette maladie, il se sentirait très mal. Comme si ce serait de sa faute à lui. Mais il se sent tellement facilement responsable d’un peu tout et n’importe quoi aussi ! Ca va être beau, quand les filles seront plus grandes. En parlant de conquête, il ne voulait pas non plus s’imaginer ses sœurs avec d’éventuels copain U__u. Bon, elles pourraient faire leur vie, mais quand même. Ca l’inquiétait. Les hommes sont des enfoirés XD. Il le sait pour diverses raisons U__u. Son père est le premier exemple, et ses éventuels ex le sont aussi. Bref, Hiroto lui demanda l’âge qu’il avait. Au même moment, Amami avait finit de jouer avec le chien et revenait vers eux pour grimper sur les genoux de son frère, s’y asseoir et se blottir contre lui en fermant les yeux.

« J’ai dix-huit ans… Et toi ? »

Il aurait put dire, pourquoi ? D’ailleurs il l’avait pensé fort. Mais bon il ne va pas demander à chaque fois pourquoi on lui pose une question. Il a le droit d’être curieux après tout ! Tant qu’il ne l’est pas trop non plus. Akari était justement en train de se dire qu’Hiroto devait aussi faire des études, peut-être à Ryuuzan ? Qui sait. Et oui, il allait encore à l’école notre petit handicapé. Il le doit bien pour s’assurer un quelconque avenir, non ? Bref, Akari leva les yeux vers le ciel à son tour en entendant la réflexion du jeune homme. Oh, oui en effet il va pleuvoir bientôt, on ne peut pas rester là U__u. Il leva les yeux vers le parc et appela Nyuuwa qui vint vers lui en trottinant. Elle s’arrêta devant Hiroto et lui dit un grand bonjour en souriant avant de se mettre à côté de son frère et de regarder le nuage à son tour annonçant joyeusement : « Oh, Oni-tama, il va pleuvoir ^^ ! ».

« En effet, il va pleuvoir Uu. Et je ne tiens pas à emmener mes sœurs complètement mouillées au centre aéré ^^ ! »

Invité

C'était quelque chose que Hiroto se demandait aussi, ce que ça faisait d'avoir deux soeurs plus jeunes. Alors que lui se fiait toujours sur ses ainées pour à peu près tout, si elles avaient été plus jeune ça aurait été le contraire. Finalement, en y repensant, il était bien das sa situation familial... Quoi que rien n'empêchait Akari de l'être aussi. À sourire comme ça, il devait mener une vie pas trop mal hein. En voyant sa petite soeur revenir vers son grand frère en s'installa sur ses genou. Hiroto pencha légèrement la tête vers la droite avec un léger sourire idiot. Bah, elle semblait adorable elle, ça ne devait pas être trop difficile d'en prendre soin. Quoi que bien souvent, ce qui paraissait être des petits anges s'avèrent à être les pires. C'était ce qu'il en avait conclue au fil des années. Comme lorsque la petite famille Kanzaki partait tous ensemble en vacance, de parfaits inconnus les accostait en les complimentant,comment ils avaient l'air d'une belle petite famille, et que leur deux filles étaient belles et semblaient être des anges. Et lui? Aucun commentaire. De toute façon, ils se trompaient sur toute la ligne, ses soeurs n'étaient pas des anges, bien qu'elles ne soient pas non plus insupportables. Il fallait juste...Beaucoup les aimer.

Dix-huit ans... Si jeune et tant de responsabilité? Il devait avoir de l'aide sans doute. Il vivait peut-être avec ses grands-parents, ou ses tantes et ses oncles. Parce qu'à cet âge on était encore très dépendant de nos parents...non? Comme la question lui revenait, il répondit simplement:

" 16 ans. "

L'âge le plus horrible sur terre. Pas encore assez vieux pour faire si ou ça mais trop vieux pour faire autre chose. Du coup, ses 16 ans, ce serait de tout simplement aller en cours et flaner en ville avec des amis, ou plutot des connaissances. Il y avait les arcades aussi mais encore, on s'en lassait vite de sauter sur des tapis ou de tirer avec des fusils...x.x De plus, ses amis rencontraient des filles en permanence et les invitaient à les suivre. L'horreur. Il y en avait toujours une qui s'en prenait à lui en demandant des Purikura avec sa petite voix aigue stridente. Un cauchemar pour ses 16 ans...

Puis l'autre petite soeur fit son apparition, tout aussi mignonne que l'autrre. Elle aussi semblait avoir remarquer qu'il allait pleuvoir. Le centre aéré? C'était un genre d'endroit ou on laissait nos enfants ça s'il ne se trompait pas. Il se relevant en s'étirant, avec maintenant deux belles tâches vertes sur ses jeans. Magnifique. Les petits plaisir de s'assoir dans l'herbe un peu trop verte.

" Je vous accompagne? "

C'était une proposition, comme ça. Surtout que lui de son côté, il n'avait strictement rien à faire. Alors tant qu'à y être hein.

En effet, on pouvait se dire qu’elles avaient l’air gentilles comme ça mais qu’elles étaient de vrai monstres sinon. Pour Nyuuwa, ce n’était pas le cas, elle était tout à fait adorable en permanence parce qu’elle comprenait bien la situation dans laquelle elle était. Par contre, Amami était parfois un peu plus difficile. C’est un bébé, et elle a besoin de faire ses caprices, de vouloir se sentir comme une princesse. Le peu d’écart de budget que faisait Akari était pour elle. Entre autre pour lui acheter du tissu et lui faire des robes, elle aimait tellement ça ! Et lui, travailler un peu son coup de main de styliste. M’enfin, ça c’était encore un de ces rêves idiots. Mais il aurait bien aimé être styliste quand même. Bref, que de bla-bla pour dire qu’Amami avait des caprices d’enfant, ce qui est absolument normal pour son âge, mais finalement elle était plutôt calme. Akari ne se plaignait pas, il préférait l’avoir avec lui, n’était-ce pas la raison pour laquelle il travaillait si dur depuis qu’il avait 16 ans ? Pour les avoir avec lui.

Et ne jamais s’en séparé plus. Jamais. Bref, il lui donna son âge. Et bien que tu es jeune. Je te donnais plus. En effet, Hiroto donnait l’impression d’être un peu plus vieux, et c’est la raison pour laquelle l’handicapé fut un peu surprit, mais se contenta comme toujours de faire son grand sourire en réponse. Et puis, il se disait que 16 ans, c’était pas si jeune, tout dépendant de la façon dont on vivait. Et de la maturité aussi. Ainsi, Nyuuwa vint à son tour et il fut question d’y aller. Normal, il n’avait pas les moyens de rentrer à la maison, jamais il n’aurait le temps d’aller jusqu’à l’appartement, de retourner au centre puis d’aller au magasin. Ils n’étaient pas spécialement pressé non plus, mais quand même il fallait être un minimum prévoyant. Akari observa le jeune homme qui se redressait et vit les trace d’herbe blanche sur ses genoux oh non O.O

« Oh ! Désolé ! C’est à cause de moi O.O ! Je te paierai le pressing, promis !!! »

Il fit oui avec la tête plusieurs fois l’air absolument désolé, ce qui était le cas. Après tout Hiroto ne se serait pas assit dans l’herbe de cette façon si il n’avait pas été là ! Donc c’était de sa faute. Et comme il n’allait pas nettoyer ça lui-même, il allait lui payer le pressing. Qui irait dire qu’une telle dépense allait lui annuler encore quelques repas de midi ? Personne ! Quand on fait une erreur, on fait une erreur. Bref, il demanda juste ensuite si il les accompagnait. Toujours désolé, Akari se permit quand même un sourire.

« Et bien… oui, si tu veux ^^. »

« Oni-Tama, j’peux te pousser, dis ? »

« Nyuuwa, tu vas te fatigué et après tu ne voudras plus marcher… »

« Alllez !!!!! »

« D’accord, d’accord. »

Il soupira alors que sa petite sœur se plaçait derrière le fauteuil de son aîné en souriant, mais le regard décidé telle une petit maman pleine de responsabilité soudaine. Akari baissa la tête vers sa petite sœur qui regardait devant elle, toujours sur ses genoux, puis observa Hiroto.

« On s’organisera ensuite pour ton pantalon, je ne vais pas te laisser comme ça, promis ! »

Invité

Si Hiroto paraissait plus jeune que son âge, ce devait d'abord et avant tout à cause de son physique. Quoi qu'il savait agir avec maturité par moment. Cela dit, ses vêtements, ses cheveux, tout ça lui donnait l'air d'être plus vieux. Après tout, il ne portait pas des jeans trop grand et troués qui plus est, comme tous les autres garçons de son âge. Et ses cheveux, il avait apprit à les entretenir, quoi que certain matin il lui arrivait de partir en cour sans même prendre le temps de les coiffer. Et ce qu'il dégageait aussi y faisait. Contrairement à tous les autres garçons de son âge, il ne bavait pas comme un con devant un bout de petite culotte apparaissant. Il n'essayait pas non plus d'entrer subtilement dans le vestiaire des filles. Bref, toutes ces petites choses y jouaient beaucoup. C'était d'ailleurs pour cette raison que Hiroto n'avait jamais eut de groupe d'amis fixe, préfèrant passer d'un à l'autre sans trop s'accrocher.
Lorsqu'il se leva, ses yeux se dirigèrent vers les traces vertes. Très...chic. Bah, il se salissait toujours avec tout et rien, alors ça ne changeait en rien ses habitudes. Et puis au fils des années, sa mère avait développé plus d'un truc pour les faire disparaitre, elle était une vraie pro maintenant. Alors en voyant l'air de Akari qui semblait désolé, Hiroto eut un vague sourire en secouant doucement la tête. Hey, c'était rien du tout. Et pas la peine de payer le pressing, c'était inutile.

" Pas besoin voyons. "

Et pûis même encore, ce n'était pas de sa faute si elles étaient là ces tâches. Bien sur, il s'était assit dans l"intention de se mettre à la même hauteur pour facilité la communication, mais rien ne le lui avait obligé. Comme il avait accepté qu'il les accompagne, Hiroto s'apprêtait à proposer de le pousser. Après tout, c'était la moindre des choses qu'il pouvait faire, sachant que ça devait demander un grand effort physique de le tirer soie-même. Sauf bien sur s'il était automatique, mais ça, Hiroto n'avait pas prit la peine de le remarquer. Et puis de toute façon, sa petite soeur se proposait déjà. Trop mignon. Il ne put s'empêcher de sourire comme un idiot en voyant la petite fille se prendre très au sérieux dans son rôle. Il aurait définitivement adoré avoir une petite soeur. Ou plutôt un petit frère. Ça semblait être beaucoup plus agréables que deux grandes qui avaient comme plaisir de vous torturez de toutes les façons possibles et qui pire encore, prenaient toute l'eau chaude avant qu'il ne puisse aller lui même prendre son bain. Comme Akari revenait sur le cas du pantalon, Hiroto secoua la tête en signe de négation en déclarant:

" C'est vraiment pas la peine. C'était pas ta faute, et puis ma mère se fera un plaisir de tout nettoyer. "

Après tout, elle n'avait que ça à faire. Par curiostié, il avait une autre question à lui poser. D'ailleurs il en avait encore beaucoup. C'est que sa situation familial l'intriguait. Sa façon de vivre aussi. Et puis en même temps, ça c'était toujours bon à savoir.

" Tu vas en cours ou bien tu travailles déjà? "

Bien que travailler à 18 ans était plutôt rare, il n'en restait pas moins que c'était possible. Et puis Akari devait avoir besoin d'argent pour survivre et faire vivre ses soeurs. À moins qu'il fasse les deux en même temps, ce qui était fort possible. Ou qu'il ait un certain héritage...Bref, il y avait plus d'une possibilité.

Akari oubliait parfois que les gens ont des maman, qu’elles sont à leurs côtés et s’occupe de toutes ces tâches. Ouais, ça lui sortait de l’esprit surtout que la sienne avait disparût quatre ans plus tôt à la naissance d’Amami. Alors il s’emballait comme ça soudainement pour rien à faire sa petite maman. Et puis, soudainement, il se sentait très mal. Pas à son sujet, il savait que sa mère devait être bien plus heureuse où elle était maintenant que si elle était restée en vie ! mais pour les autres, et allez savoir pourquoi ! Il se sentait simplement soudainement honteux de s’emballer bêtement pour rien . M’enfin, il se contentait de sourire plutôt désolé. Ah non vraiment, quel idiot, bien sur qu’elle pourra faire ça pour lui ! Quoi que ! Il ne voulait pas que la mère d’Hiroto ne se fatigue comme ça à cause de lui. Ah, Akari, tu es vraiment insupportable à ce sujet, quand tu t’y mets. Toujours de ta faute tout le temps. Quoi que cette fois il était plutôt responsable quoi qu’en pense Hiroto et c’était assez pour qu’il ne se pourrisse la vie. Mais histoire de ne pas être absolument lourd, il ne relança pas le sujet.

Ils se mirent donc tous à avancer, Nyuuwa poussant joyeusement sa poussette improvisée. Sans doute qu’elle allait tenir dix minutes avant de s’excuser en disant qu’elle en avait marre. Mais elle continuerait de marcher juste pour prouver à son frère qu’il n’avait pas eut totalement raison non plus. Nyuuwa est comme ça. Elle n’accepte pas facilement lorsqu’elle a tord. Mais son frère est parfois pareil donc il ne dira rien pour la provoquer. Soit, ils étaient maintenant dans la rue en direction du centre. Les filles étaient tellement habituée qu’il n’avait même pas besoin de guider la jeunette. Hiroto lui demanda alors qu’il travaillait ou s’il faisait des études. Akari fit un sourire avant de répondre, bien que de raconter sa vie ne fasse vraiment pas spécialement partie de son loisir préféré ! Ça le gênait, il avait l’impression de… s’imposer. Oui voilà, c’était le bon mot. Mais il n’allait pas laisser Hiroto sur sa faim sans répondre, quand même.

« J’étudie à Ryuuzan en semaine. Je travail le soir et le week-end. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle je les emmène au centre ! »

Sinon, il les garderait en permanence. Des fois quand il travaillait à la supérette le soir et qu’il avait une heure de pose, il se dépêchait d’atteindre son appartement, de trouver la voisine pour voir comment elle dormait bien, puis de retourner travailler sans finalement ne pas s’être reposé une seconde. Il avait tout le temps peur pour elles, c’était absolument horrible mais c’était comme ça. Des fois il perdait des cours entier à regarder par la fenêtre en se demandant comment ça se passait à l’école. Bref, le fauteuil s’arrêta. Bahh tiens, me voilà surprit, il lança un regard à Nyuuwa qui tenait sagement une barre du fauteuil, évitant son frère du regard. Frère qui se contenta de sourire, posant ses mains sur les roues et faisant rouler le fauteuil de lui-même/ L’habitude. Il avait la force dans les bras depuis treize ans assit dans son fauteuil ! Soit, ils arrivèrent face à la porte du centre. Amami descendit des genoux de son frère après lui avoir fait un câlin, et Nyuuwa attrapa le sac où son frère avait rangé leurs affaires. « Oni-Tama, on y va ! Travailles bien !!! A ce soir !!! » Et elle prit sa sœur par la main pour entrer. Akari ne les accompagnait pas à l’intérieur, il y avait des escaliers et depuis une mois, ‘l’ascenseur était en panne.

« Bon… il me reste encore une demi-heure avant de commencer. »

Invité

Personnellement, Hiroto n'avait jamais réalisé la chance qu'il avait d'avoir une maman. Elle était là, tout simplement. Comme son père. Mais il se doutait que sa vision des choses devait être très différente de celle de Akari qui se retrouvait maintenant orphelin. Orphelin avec deux petites soeurs. Lancant un léger coup d'oeil à la plua âgée des deux, il s'amusait à la voir donner autant d'effort. Pas de toute que bien vite elle n'en pourrait plus. Et comme de fait, elle abandonna un moment plus tard, tandis que son frère prenait la relève, habitué sans doute.
Ryuuzan? Alors ils allaient au même lycée. Et il ne l'avait jamais vu? Un gars en chaise roulante ça passait pas toujours inapercu, quoi que bon, Hiroto était loin d'avoir croiser tous les étudiants qui s'y trouvaient. Mais c'était un horaire de fou qu'il avait là! Surpris, Hiroto laissa échapper sans qu'il ne s'en rendre compte:

" Et tu tiens le coup!?"

Déjà que les études en demandait beaucoup... Hiroto se voyait déjà mal avec un petit boulot le week end. Et il n'avait aucun handicape, ni deux petites soeurs dont il devait prendre soin. C'était pas une vie ça...Quoi qu'il était très mal placé pour juger. Enfin, il l'admirait. Vraiment. Il était un...un vrai phénomène en fait. Et il souriait, il avait gardé le sourire depuis qu'il l'avait aidé à récupérer sa feuille. Des personnes totalement normale n'arrivait même pas à faire ce faible effort, de simplement sourire. Le monde était con parfois, et égoiste quand on y pensait. Comme il avait laisser échapper quelque chose de plus ou moins approprié, il se rattrapa rapidement:

"Je veux dire... Ça doit pas être facile, non? "

Ils arrivèrent ensuite au fameux centre aéré, et ce fut là que les deux jeunes filles les quittèrent. Hiroto les regarda partir main dans la main avec un léger sourire. Dans des familles qu'on pourrait catégoriser de normale, il était rare que ce genre de choses se produisent. C'était la preuve que ce n'était pas toujours dans de bonnes familles que sortaient les personnes les plus humaines. Un peu plus et Hiroto serait prêt à les envier, bien qu'il n'ait rien à dire contre la vie de famille qu'il menait depuis toujours.
Son regard se posa ensuite sur Akari. Une demi-heure... Il ne devait pas disposer de beaucoup de temps libre. Enfin bon, quelque part, Hiroto voulait faire quelque chose d'utile, pas grand chose, puisqu'il le connaissait à peine. Juste un petit truc. C'est pour cette raison qu'il proposa:

" Si tu veux, je te pousse jusque là? "

Là, il parlait de l'endroit ou il travaillait, puisqu'il se doutait que c'était là-bas qu'il devait se rendre. Et puis si ça pouvait l'aider, il n'aurait pas à faire l'effort de s'y trainer par lui-même. Quoi que Hiroto n'avait aucune idée si ça demandait ou non un grand effort physique. Bah, au moins il aurait proposé son aide non?

On ne réalise jamais la chance qu’on a d’avoir une maman, malheureusement. Sauf lorsqu’on la perd. Ou lorsqu’on passe une épreuve difficile avec elle. Ou bien lorsqu’on connaît des gens qui souffrent de ne pas en avoir. Mais sinon, on ne réalise jamais. D’ailleurs, c’est bien dommage. Mais c’est ainsi, les enfants sont fait pour ça aussi ! Soit, il lui annonça donc qu’il allait à Ryuuzan. Mais lui aussi ça l’étonnait de le dire. Il avait une bourse de l’état, dut aux efforts qu’il faisait sans aucun doute. Et c’était tant mieux d’ailleurs, sinon il aurait arrêté les études. Même s’il est possible de se demander si les continuer était vraiment une solution, son rythme de vie est infernal après tout ! Vraiment ! D’ailleurs la réaction d’Hiroto était absolument appropriée. Au fond de lui, Akari le savait, qui tiendrait le coup dans une situation pareil ? Il fallait peut-être une force morale intense, mais aussi trois ou quatre grain de folie bien plantés dans le cerveau. Ou alors savoir que si on ne fait pas cet effort, on va perdre ce que l’on a de plus précieux au monde. Là, il est certain que l’on se donne un maximum. Mais on se mettait aussi en danger. Un miracle encore inexpliqué faisait qu’Akari arrivait parfaitement à vivre comme ça. C’était un peu sa chance à lui. Certain on la chance d’avoir une famille, une maison, une vie merveilleuse… Lui, il a la chance de tenir quand d’autre serait déjà mort ou alors à l’hôpital… En asile psychiatrique -_-.

La vie est ainsi, il faut des gens heureux, des gens tristes, des gens tristes d’être heureux et des gens heureux d’être triste. Enfin, ça irait un peu loin. Disons des gens qui se plaignent quand ils sont heureux, et des gens qui sont heureux même s’ils pourraient être triste. Mais il n’était vraiment pas de ceux là, être démotivé ne l’aiderait nullement, ce serait perdre du temps plus qu’autre chose. Et lui perdre du temps ? Ca n’existe pas ! Alors autant sourire de la moindre petite chose si belle de ce monde, autant rire quand on en a envie, et puis quand on ne veut pas rire, on peut quand même continuer à paraître calme et heureux. Il pensait comme ça. Et quand leur situation familiale était encore à peu prêt stable, lorsqu’on lui demandait s’il n’était pas triste de ne pas marcher, il disait qu’il était surtout triste qu’on s’inquiète pour lui. Il allait bien. Anormalement bien. C’est inquiétant d’ailleurs. Mais ça existe, des gens qui sont incapable de déprimer. Il avait essayé hein. Essayé de réaliser qu’il avait une vie difficile. La seule chose qu’il avait put faire c’était éclaté de rire en se disant qu’il était ridicule, et continuer de ranger l’appartement. Voilà, Phénomène Akari, j’écoute ?

« Oh, ce n’est rien, vraiment. Il suffit d’un peu de motivation ! »

Bah tiens. Du genre : ma situation n’est pas horrible pour deux sous, je vais bien je te dis ! Arrête de te faire du souci et de te dire que tu as de la chance. Moi aussi j’en ai, regarde, mes chances se tiennent par la main et vont jouer au centre aéré avec leurs amis. D’ailleurs, en parlant de sourire, doutez bien que le sien était large et éclatant alors qu’il s’apprêtait à repartir au travail, donc à sans doute dire au revoir à Hiroto qui aurait autre chose à faire que d’accompagner un petit pauvre dans sa boutique de vêtement ! Espèce de Japonais va U__U. Ah ça, esprit plus asiatique qu’Akari, parfois je demande à voir ! Autant il est différent sur beaucoup de point, autant sur la politesse et le travail, il a dut se réincarné, et dans une autre vie avoir été le gars qui avait inventé les règles. Bref, le jeune homme lui proposa de le pousser jusqu’à là ? Akari fit un grand sourire, encore U_U.

« Non, ne te fatigues pas, je vais le faire. Mais si tu veux m’accompagner il n’y a pas de problème non plus. Tu n’as rien à faire ? »

Bah, toujours demandé. Après tout Akari se demandait quand même s’il ne s’imposait pas ! Hiroto le suivait depuis tout à l’heure, c’était à se sentir gênant pour lui. Peut-être qu’il n’osait pas dire qu’il voulait partir ? Peut-être qu’il en avait marre ? Peut-être qu’il allait être en colère ? Peut-être que les éléphants dansent la polka avec le roi d’Ecosse ? Akari ! Arrêtes toi de paniquer pour rien en permanennnnnce, j’en ai marre de toi !

Invité

Hiroto était loin de penser de la même façon qu'Akari. Pas parce qu'il n'aurait pas été d'accord avec celle-ci. Mais seulement parce qu'il n'avait jamais féfléchie de cette façon, aussi loin, et du point de vue de quelqu'un qui avait une vie plus ou moins facile. C'était la façon dont chacun avait grandit qui changeait tout. Ils n'avaient pas vécus les mêmes expériences qui plus est. Cela dit, si tout le monde pouvait penser comme ce jeune homme, on n'en serait que mieux. Mais c'était sans doute trop en demander, c'était au même prix que la paix dans le monde.
À la réponse du jeune homme, Hiroto hocha doucement la tête. De la motivation...Était-ce réellement suffisant? Et puis, la motivation c'est bien beau mais ça ne s'acquit pas en claquant des doigts. Et puis encore...Même si Akari était la personne la plus motivé de cette planète, quand on essait de faire quelque chose d'impossible, la motivation est inutile non? Enfin, Hiro' se demandait surtout s'il allait vivre longtemps à ce rythme. Il avait beau être jeune, il atteindrait un jour ses limites. Il en faisait beaucoup trop. Toutefois, il se contenta de garder le silence, de peur qu'en répétant tout haut ses pensées il ne décourage l'autre jeune homme. Quoi que ça semblait lui en prendre plus que ça, mais qui sait.

Aw bon, si l'autre préférait le faire, Hiroto n'insisterait pas. Mais pousser une chaise roulante était loin de le fatiguer. Il savait en supporter plus quand même. Mais il pouvait comprendre, parfois, certaine personne préfèrait tout simplement faire ces choses seules. Et puis il se mettait à la place de Akari, vivre une vie ou les autres sont obligés de toujours nous servir, c'était assez désagréable. Mais s'il pouvait l'accompagner, ce serait déjà ça. À sa question, Hiroto eut un léger rire. Quelque chose à faire...

" Non jamais. "

Et c'était la pure vérité. Personne ne disposait de plus de temps libre que Hiroto lui-même. D'ailleurs, ce serait pas con de se trouver un petit travaille. Il n'avait pas besoin d'argent, ou du moins, pas beaucoup, mais si ça pouvait l'occuper, ce serait déjà ça. Enfin, il imiginait qu'il devait, en quelque sorte, légèrement paraitre chanceux auprès de l'autre jeune homme qui ne semblait pas avoir beaucoup de temps de répis. Sauf bien sur s'il aimait bien le fait d'être autant occupé.
Ah tiens! C'était pas une mauvaise idée ça...Ou peut-être que oui? Enfin bon, il pouvait toujours essayer. Se tournant vers Akari, il hésita un moment avant de demander:

" Je me cherche un travaille, un petit truc qui paye pas beaucoup. Juste pour m'occuper. "

Et si en même temps ça pouvait rendre service à quelqu'un... Il continua donc:

" Si jamais tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit; tes soeurs ou bien faire les courses, des trucs du genre... Je sais que je suis un parfait inconnu, mais je peux bien t'aider quand même. "

Après tout, Hiroto était loin d'être du genre à profiter de ce genre de situation. Il n'était pas pédophile, d'ailleurs il était encore un peu jeune pour l'être, il n'était pas non plus un malhonnête qui volait l'argent des handicapés, ni de qui que ce soit d'ailleurs. Et il ne demandait pas grand chose en retour, d'ailleurs, il ne demandait rien du tout. Mais peu à peu, il commencait à connaitre, si l'on pouvait dire ça de cette façon, Akari et il se doutait bien que s'il acceptait son aide, il lui donnerait quelque chose en retour. Ça semblait être dans sa nature. Mais un petit rien du tout faisait aussi la faire. Quoi que en ce moment, il doutait que l'autre accepte. Ils s'étaient rencontré il y a quoi... 45 minutes gros max? Mais surtout, Hiroto ne voulait pas qu'il le prenne comme de la pitié. Ce serait horrible, car en ce moment, il était loin d'éprouver de la pitié pour ce jeune homme. De la compassion tout au plus mais pas de la pitié.

Si tout le monde pensait comme Akari, la vie serait absolument ennuyante aussi. Imaginez ? Que ce serait calme ! On s’ennuierait ! Et puis il a plein de défaut Akari. Je suis absolument certaine que deux personnes comme lui rendrait fou la moitié de la planète. Parole de conscience ! Et puis, ils mourraient tous les uns après les autres. Bien sur que oui Akari se mettait en danger, mais jusqu’ici il s’arrêtait juste avant de franchir la limite. Mais sera-t-il aussi prudent indéfiniment ? Sans doute. Mine de rien, il sait que mort ou à l’hôpital il ne serait d’aucune aide. Pire encore ce serait une raison pour qu’on lui enlève ses chéries. Ses toutes petites… Il s’était bien trop battu pour elle pour faire cette erreur stupide. N’empêche que, si il se repose trop sur ses lauriers, il va surtout finir à la rue et ce n’était pas mieux. Donc, il était un peu piégé dans la société actuelle. Mais qui ne l’était pas de toute façon ? Bref, Hiroto aurait put lui dire ce qu’il pensait, il ce serait contenté de changer de sujet sans même y réfléchir. C’était tabou quand on essayait de lui faire comprendre qu’il y allait un peu fort. Défaut numéro 1 d’Ogawa Akari ! Et c’est bien dommage, parce que sans cet entêtement, il aurait peut-être put passer comme parfais XD. Mais bon… XD… Personne n’est parfait donc comme ça c’est réglé ! Bref, il lui annonça qu’il n’avait jamais rien à faire, chose à laquelle Akari répondit par un grand sourire.

« Ah vraiment ? C’est étonnant ! »

Bah, un garçon de seize ans voyons, ça doit s’amuser ! Aller partout avec ses amis, passer son temps sur l’ordinateur ! Bosser, sortir ! Du moins, c’est ce qu’il avait crut comprendre en voyant les autres. Toujours à prévoir on ne sait pas quoi à l’autre bout de Tokyo pour dépenser un maximum d’argent et draguer, aussi bien pour les filles que pour les garçons. Alors oui, il était surprit une fois de plus d’entendre ça venant d’Hiroto. Décidément, il n’est pas commun celui-là ! Mais c’était agréable XD. Au moins il était divertissant, et plutôt gentil jusqu’ici. Remarquons qu’il n’a pas dit : chanceux, ou « tu devrais profiter de ton temps libre » ni quoi que ce soit laissant entendre que lui il aurait tout donné pour en avoir aussi. Ja-mais. Non, il disait juste que c’était étonnant et qu’il se l’imaginait bien occupé pour sa part ! Encore plus surprenant, il annonça qu’il cherchait même un petit travail pas trop cher pour s’occuper. Mais où va le monde ? Il y a des gens qui n’en ont pas besoin mais qui veulent quand même travailler ? Quoi que, finalement il ne connaissait pas tant la situation d’Hiroto, mais il se doutait bien qu’il n’avait pas besoin d’un petit travail. Il précisait lui-même que même peu payé, ça l’intéressait. é.è Incroyable.

Akari continuait donc de rouler tout en l’écoutant, absolument absorbé par cette conversation qui avait tourné de manière trop bizarre pour lui XD. Tu es vraiment le phénomène XD. La suite fut encore plus assommante XD. Tellement que je suis en crise de « XD » tu vois ? L’aider, s’occuper des courses ou garder ses sœurs ? Akari fut absolument mortellement gêné. Il en rêvait, de quelqu’un de confiance à qui faire garder ses sœurs le soir, ou quand il devait bosser, ou quelqu’un pour l’aider à faire les courses (avez-vous déjà essayer d’attraper les produits en fauteuil roulant ?) mais… Ca lui reviendrait plus cher, tout ça. Et même si vraiment, c’était une solution qui le rendrait parfaitement heureux, surtout qu’il faisait très vite confiance aux gens qui le méritaient donc il avait bien plus confiance en Hiroto qu’en la voisine… Il ne pouvait pas. Parce que bien sur, au grand jamais il ne paierait moins cher qu’un vrai baby-sitter ou aide de vie ><. Ainsi, il allait devoir refuser. Mais plus horrible encore, refuser quelque chose à quelqu’un lui était fatalement impossible ! Il était donc complètement bloqué, tout en avançant. Comment allait-il faire ? Son visage était toujours aussi calme, pourtant à l’intérieur c’était le volcan ><.

« Euh… et bien… »

Il soupira et fit un sourire désolé.

« Je suis désolé, vraiment, mais je n’aurai jamais les moyens de te payer pour un travail pareil… Mais, si tu veux, je connais des gens qui peuvent chercher des baby-sitter ou des aides… Je leur parlerai de toi ! »

Akari ?regarde moi… *Baffe* U_U. Idiot. Il était insupportablement… idiot, et gentil. Remarquez que d’un coup, il va sans doute aider Hiroto a trouver un petit travail chez des gens sans aucun doute sympa si ils connaissent Akari, et qu’en plus il va aider ces personnes à avoir quelqu’un pour s’occuper de toutes ces choses pour lesquels elles sont dans le besoin. M’enfin, bien moins que lui sans aucun doute. Mais lui, il pouvait pas payer donc c’était absolument clos, comme discussion.

Invité

Étonnant? Pas tant que ça. Probablement que tous les jeunes de son âge répondraient exactement la même chose à sa place. Sauf bien sur s'ils considèraient le fait de trainer en ville, dans les arcades ou à l'école comme étant des occupations super extra méga palpitantes. Ce qui n'était pas le cas d'Hiroto. Bien sur, quelques uns de ses amis, ou plutôt connaissances, travaillaient, ce qui les occupaient mais ils étaient très rares. La plupart préfèrait se fier à leurs parents, tout comme Hiroto d'ailleurs. Mais si au moins ça pouvait lui faire une occupation de plus, il n'était pas contre. Oh, il y avait également la drague bien sûr. Des rendez-vous arragés, karaoké en groupe, ce genre de truc. Mais Hiroto faisait partit de ceux qui ne s'y amusait pas. Se taper la conversation avec une fille fan de Hello Kitty avec des ongles toujours bien fait et leurs manies à la kawaii, non merci. D'abord, les filles n'avaient rien de si intéressant, surtout pas de leur âge. Et s'il y avait quelque chose, les femmes plus mûres étaient beaucoup plus intéressant, ça oui!Mais bon, ça c'était la vision des choses pour Hiroto. Après tout, les garçons de son âge aimait bien faire valoir leur...virilité de machoiste très puissante, donc c'était tout à fait normale pour eux d'adorer ce genre de chose.

Évidemment, il n'y avait pas seulement ceux qui devait travailler qui le faisait. Beaucoup le faisait par envie, car après tout, sans travaille, on se lasse vite de nos journées peu remplies, pleines de temps libre avec lesquels on a jamais rien à faire. Mais iben sur, son cas n'était pas du tout comparable à celui de Akari qui lui travaillait pour son gagne-pain et également celui de deux autres personnes, en plus de faire des études. Apparemment, la proposition que venait de lui faire Hiroto avait créer une réaction peu...prévisible. C'était étrange, il en convenait. Mais il avait envie de travailler, et tant qu'à faire, dans son cas, autant trouvé un truc plaisant. Après tout, il se voyait mal servir des bols de ramen dans un espèce de petit restaurant étrange dans une ruelle perdu au milieu de Roppongi. Tandis que de trainer au parc ou aider deux petite filles qui semblaient totalement sage à faire leur devoir, ça semblait beaucoup plus agréable. Tout comme le fait de faire les courses. Tant qu'à les faire pour sa propre famille, pourquoi pas pour une autre? Mais en même temps, il comprenait très bien la réaction d,Akari, et regretta un moment ce qu'il venait de dire. Il lui rendit son sourire en secouant doucement la tête.

" Pas besoin, je trouverai bien. "

Il n'insisterait pas plus. Bien qu'il ne l'aurait jamais fait payer la même somme que n'importe quelle autre personne demanderait pour un tel travail, il pouvait comprendre que même à petit prix, Akari ne pouvait pas se le permettre. Et même, peut-être n'en avait-il tout simplement pas envie. S'il se mettait à sa place, Hiroto se voyait lui-même incapable d'engager un presque inconnue pour de telles tâches. Bon, changer de sujet avant que ça ne devienne un moment de malaise intense. Après un moment de réflexion, il lanca bêtement:

" On risque de se recroiser un jour comme on va au même lycée. "

Très...banal. Mais c'était déjà mieux que rien.

Et bien pourtant, pour Akari qui n’a pas spécialement connu ça, c’est palpitant. Vraiment, il se l’imagine bien, ça doit être terriblement amusant. Tout comme ce jeu de danser sur des tapis XD. Utiliser ses jambes, entre autre. Il ne se plaindra jamais d’être en fauteuil, il se pleurera jamais de ne pas connaître vraiment la sensation de marcher sur ses deux pieds, mais quand même, il aimerait bien savoir ce que ça donne. Sa mémoire n’était pas spécialement assez performante pour se souvenir de ses cinq ans et des journées entières à courir dans tous les coins. Donc, il se demandait aussi ce que c’était que de sortir avec des amis XD. Non, vraiment, la question était assez intéressante. Mais il aurait l’air trop bizarre de la poser. Imaginez vous : eh, et ça fait quoi de sortir avec des potes ? Non parce que, il s’amuse bien avec ses sœurs, donc il ne va pas demander ce que ça fait de s’amuser. Et puis apparemment ce n’était pas spécialement enrichissant, comme activité. Et aussi, apparemment, tous les jeunes ne le faisaient pas. Mon dieu, Akari… Tu parles comme un vieux qui a tout vu. Bon, tu en as vu beaucoup et tu en vois encore, mais quand même, trop de maturité tue la maturité. Reprend toi ! Soit, passons donc ce moment d’égarement intense dans son esprit de petit vieux qui n’a pas eut d’enfance quand même. Quoi que ? Si, il a eut une enfance ^^.

Des gens qui travaillent par envie. Je crois que si Akari n’avait pas besoin d’argent il travaillerait… Mais gratuitement. Sans aucun doute en fait. Il serait dans trois milles association différentes, à lutter pour tout et n’importe quoi et à mettre son temps au service des autres. Et si aujourd’hui il se fait payer, c’est pour ses sœurs plus qu’autre chose. En gros, Akari Ogawa serait mort depuis longtemps s’il n’y avait pas ses sœurs. Mais est-ce qu’il en était conscient ? Seulement à moitié. Ou pleinement, mais il l’ignorait parfaitement parce qu’il n’aime pas savoir qu’il a tord. Personne n’aime ça. La différence avec lui, c’est qu’il accepte qu’on le lui dise. Mais ça vexe. Soit, il dut donc décliner l’offre d’Hiroto, ne disposant pas de l’argent nécessaire. Mais ça lui aurait bien plut. Peut-être que s’il réorganisait son budget, il ferait tenir le jeune homme à l’intérieur ? il y repenserait sérieusement plus tard, pour l’instant il devait se mettre en condition pour le travail. Akari se retenait de ne pas se jeter aux pieds du garçon pour s’excuser, maintenant. Imaginez-vous le truc, il faudrait retourner dans le fauteuil après et ce serait… embêtant, voilà. C’est le mot. Et très gênant aussi. Donc il ne le ferait pas, histoire d’avoir un minimum de dignité sur cette terre.

Un malaise intense ? Jamais ! Sans doute que l’handicapé se serait remit à parler très prochainement pour un sujet débile mais qui faisait qu’il n’y avait pas de silence. Il n’aime pas spécialement ça, c’est déprimant de ne rien entendre. Akari n’aurai sans doute jamais d’amis muet ><. Bref, Hiroto relança un sujet de lui-même, annonçant qu’ils allaient sans doute se recroiser s’ils étaient au même lycée. Ce qui était absolument vrai, et fit plaisir au brun qui pour changer, eut un sourire absolument resplendissant. Les bonheurs de la vie ressentit par l’idiot le plus joyeux du monde. Akari, nous allons écrire un livre en mémoire de tes crises d’euphorie internes et bizarres.

« En effet ! Ce qui me fera très plaisir ^-^ ! Et puis sinon, tu sais où me trouver, je vais souvent au parc le samedi matin. Bien sur, encore faut-il que tu es envie de me recroiser XD. Je suis facile à éviter de toute façon XD! »

[Oui, le miracle s’est produit, j’ai répondu, WOUHOU XD]

» Quand le vent souffle sur les plaines. . . [Ryu]
» Entre deux cours [PV Tsukiya Hiroto]