La vie d'Oda Nobunaga ? Pas question ! [PV Kanna]

Les heures de cours se voulaient interminablement ennuyante, comme toujours. Il y avait eu une petite bagarre toute simple sur l’heur du midi, mais sans plus. Tout juste avant le dernier cours, durant la récréation il ne pu s’en empêcher... Le jeune homme allait s’éclipser pour le dernier cours. Il dissuada Saito de le suivre en lâchant une excuse bidon comme quoi il ne devait pas faire ça et que ce serai mauvais pour lui. En fait, il ne voulait pas lui dire qu’il fessait une couverture parfaite.

Avec discrétion, le jeune homme quitta les couloirs et les corridors de l’établissement pour se réfugier en hauteur sur le toit. Quand à s’éclipser pour sécher les cours pourquoi rester toujours dans l’enceinte de l’école au lieu d’aller en ville se promener ? En fait, il n’y avait pas vraiment de réponse claire à cette interrogation. Disons simplement que Nobu avait une envie irrésistible du calme et du vent qui se trouvait sur le toit.
Enfin arrivé en haut, il s’approcha du bord puis s’assit près du vide. Tout comme il l’avait prévu, il y avait un vent frais qui parcourait les hauteurs et qui décoiffait doucement ses cheveux. Une sensation terriblement agréable comparée a un cours d’histoire racontant la vie d’Oda Nobunaga. Le lycéen, une fois assit, sorti de son sac son beau lecteur mp3 dernier cris puis son écouteur qu’il enfila après avoir partie la musique.

Un bon morceau d’Aqua Timez* résonnait dans ses oreilles, tandis que son regard se perdait dans l’horizon qui s’offrait gentiment à lui. Vraiment, il n’y avait rien de mieux ! Loin des autres, il n’avait aucune responsabilité envers personne, aucun faux sourire à faire, juste... lui, la musique, le vent et le calme. Machinalement, le jeune homme balançait ses pieds dans le vide, prenant soin de se tenir en cas de gros vent.

~ Oreta... Awai tsubasa... uhm... uhm...

Sur le rythme du morceau, sa tête s’y berçait et sa gorge fredonnait ce qu’il ne savait pas chanter à voix basse. Ses poumons, eux, profitait du bon air tout comme sa chevelure dont il ne se préoccupait pas pour le moment. Pour lui le temps s’était arrêter et il ne voyait plus les minutes s’écouler. Tout ce que fessait Nobu en cet instant était de réfléchir à divers point.

*Peut-être n’aurais-je pas du me servir de Saito pour filer, sa ne doit pas trop le déranger après tout... Ce soir, papa mange avec nous... la conversation risque d’être frigide comme toujours...*

Dans ses penser et dans la musique, il se pencha légèrement vers l’avant afin de voir le sol lointain sous ses pieds. Cet école était véritablement grande... vu d’en haut elle semblait idéal pour les suicidaires ou pour les terribles accidents des adolescents insouciant. À cette penser, il eu un petit sourire puis ramena son regard vers l’avant.


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[HJ :: Erf >.< Gomen, je savais pas trop quoi écrire.]

Il y a des jours où, lorsqu'on ouvre un oeil, on sent qu'il vaudrait mieux ne pas s'aventurer hors du lit. Ce jours là en était un pour Kanna. Vous savez, une journée où tout commence mal et où, à chaque instant on se demande ce qui peut bien arriver de pire juste avant que le pire n'arrive.

Mais la jeune fille commençait à avoir l'habitude de ces journées difficiles et ne s'arrêta pas un instant pour se plaindre. Enchaînant les difficultés sans dire un mot. Elle n'aspirait qu'à une chose, pouvoir se rendre de nouveau sur le toit afin de respirer avant de retourner chez elle, dans cette ambiance étouffante que signifiait son foyer parentale.

Oui mais voilà, avant de pouvoir passer sa dernière heure de la journée dans son petit espace reculé des problèmes, il avait fallu qu'elle affronte chaque instant dans l'école. Elle avait espéré croiser Keiji aujourd'hui mais, une fois de plus elle n'en avait pas eu l'occasion et l'idée de l'attendre à la sortie d'un cours pour lui proposer de faire quelque chose l'a terrorisait.

Enfin son dernier cours venait de sonner, là où d'autre avaient encore une heure à supportait, Kanna pouvait s'éclipser avant la fermeture, juste le temps d'évacuer ses tensions. Comme à son habitude, elle plia ses affaires en silence et quitta la salle sans se retourner. Se retourner sur qui?

Une fois dans les couloirs, elle se dirigea vers la porte qui donnait sur l'escalier du toit. Il ne lui faudrait pas plus de cinq minutes pour s'y rendre, enfin ceci sans compter sur les autres élèves présents autour d'elle. Comme chaque soir, elle longeait les murs, espérant ainsi, ne pas se faire remarquer et éviter les conflits mais comme il a été remarqué plus tôt, aujourd'hui n'était pas un bon jour pour la petite lycéenne.

A peine avait-elle tourné à l'angle d'un mur pour changer d'aile, qu'elle se retrouva coincé par un groupe de trois garçons de la classe D qui, ne la reconnaissant pas comme étant de leur classe, décidèrent de la brutaliser un peu, histoire d'avoir un truc à raconter en entrant en classe. Mais cela n'eut pas le temps durer bien longtemps, pour le plus grand soulagement de Kanna, qui vit bientôt arriver à sa rescousse deux garçons de sa classe qui la reconnurent malgré tout et entrèrent en conflit avec les trois autres.

Elle était la source du conflit mais après s'être dégagée, elle constata qu'en réalité elle n'avait été que l'excuse pour leurs jeux idiots. Une fois de plus désintéressée par les autres, elle se remit en route mais cette fois plus rapidement vers son petit coin de paix.

En arrivant devant la porte, la jeune fille ne fit pas de manière pour l'ouvrir et se précipita à l'intérieur, prenant soin de la refermer derrière elle avant de se lancer à toute vitesse dans l'escalier qui menait au toit. L'effort doublé de l'angoisse qu'elle venait de subir, la forçèrent à se plier en deux arrivée en haut des marches pour reprendre sa respiration un peu bruyament. Après tout qui cela pouvait-il déranger puisqu'elle se croyait enfin seule.

Ce n'est qu'en relevant la tête qu'elle aperçut la silhouette de cette personne déjà présente sur le toit. En prenant conscience qu'elle avait pu le déranger et se rendre une nouvelle fois ridicule devant un parfait inconnu, Kanna sentit ses joues de mettre à rougir violemment et dut baisser la tête pour éviter qu'il s'en aperçoive. Mais il ne semblait pas l'avoir remarqué. Tant mieux d'ailleurs. Cependant, elle ignorait ce qu'elle devait faire. Aller lui dire bonjour, comme toute jeune fille normale l'aurait fait ou bien rejoindre son petit coin tranquille et faire semblant de ne pas l'avoir vu non plus. Elle allait opter pour la deuxième solution, lorsqu'elle buta contre quelque chose qui provoqua un bruit monstrueux et lui arracha un cri de douleur.

Accroupie au sol pour se frotter le mollet meurtri, espérant ainsi faire disparaître la douleur, Kanna retenait les larmes qui semblaient venir à ses yeux. Décidément, elle détestait cette journée, et pour la discrétion c'était rapé. La discrétion? Se souvenant tout à coup de la présence de l'autre personne, la jeune fille tourna la tête dans sa direction avant de se confondre en excuse.



Elle avait penché sa tête si basse pour s'excuser qu'elle ne voyait plus du tout la personne face à elle mais morte de honte elle n'osait pas non plus la regarder en face.



[Pas de soucis, je compatis, c'est toujours dur d'ouvrir un sujet...]

Un soupir d’agacement s’arracha d’entre ses lèvres lorsqu’il senti son portable vibré contre son torse dans la poche de son blouson. Le jeune homme jeta un œil pour connaître l’appelant mais n’y répondit pas, il prit même soin d’éteindre le téléphone. Le temps avait sans doute reprit son cours, ce qui devait –de toute façon- arriver un jour ou l’autre. Replaçant l’appareil dans son blouson, il retira ses écouteurs. Le jeune homme ne remarqua pas un seul instant le fait que entre temps une nouvelle personne était arrivé sur le toit.

Telle fut la surprise qui s’empara de lui lorsqu’un bruit affreusement fort retenti non loin, lui qui se croyait totalement seul venait de se tromper sans détour. Une voix plutôt féminine s’exclama alors en excuse. Aillant sursauté, il prit quelques secondes avant de prendre son sac, le mettre à son épaule et se tourner vers la demoiselle. Le jeune homme fit quelques pas en sa direction puis la regardant de haut, il afficha un petit sourire mi-exaspérer mi-amuser.

~ Tu ne devrais pas t’excuser alors que c’est toi qui t’es blessée.

Contre toute attente, le lycéen s’accroupit à la hauteur de la jeune femme, afin d’apercevoir peut-être son visage.

~ C’est bête, j’imagine que tu voulais m’éviter ?

Si Nobu devait donner sa conclusion cette hypothèse lui semblais la plus réaliste. Comme il ne l’avait pas entendu arriver, et que seul le fait qu’elle ce soit blesser lui avait indiqué sa présence. Il imaginait bien la lycéenne faire silencieusement le tour pour ne pas le croiser puisque après tout le garçon n’était pas n’importe qui. Poussant un petit soupir sec ses lèvres s’étirèrent pour prendre la forme d’un petit sourire taquin.

~ Est-ce que ça va ?

S’occuper d’elle pouvait être une bonne excuse auprès de son père pour justifier son retard mais avant tout, c’était une fille et il se devait d’être tout de même courtois et ce malgré le fait qu’il avait bien rapidement remarqué qu’elle ne fessait pas partie de sa classe. En regardant bien, Nobu avait l’impression d’avoir déjà vu cette fille, ce qui était fort possible puisqu’il avait un bon sens de l’observation. Cependant, comme il ne voyait pas son visage il ne pouvait rien déduire.

Le vent fit subitement basculer sa chevelure et surement aussi celle de son interlocutrice mais ça sa ne me concernait pas. Machinalement, le jeune homme ramena ses mèches de cheveux là où elles devaient l’être avant de poser de nouveau son regard sur la lycéenne ou plus précisément là où elle massait la douleur. En effet, ça avait l’air douloureux... et il en fut quand même bien heureux de ne pas avoir eu la même maladresse en arrivant.

~ À tu besoin d’aide ?

Sa main se tendit subtilement vers la demoiselle comme une sorte de proposition pour l’aider à se relever. Peut-être en aurait-elle besoin si elle devait se rendre à l’infirmerie.

~ Si tu veux je t’accompagne jusqu’à l’infirmerie ?

Ne se montrant en aucun cas hostile ou même méfiant, Nobu espérait faire bonne impression aux yeux de son interlocutrice et si cela ne fonctionnait pas ce n’était pas plus grave que ça. Après tout, elle n’était qu’un prétexte pour arriver en retard au restaurant.

[Désolée, je voulais répondre hier mais j'ai pas eu le temps...><' Fichu costume]


La jeune fille, le bas de la jambe assez douloureux, n'osa pas levait la tête dans la direction du jeune homme lorsqu'elle sentit que celui ci s'approchait d'elle. Comment le pourrait elle, surtout après ce qu'il venait de lui faire remarquer. Bien sur elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle s'excuse pour ça mais depuis petite, elle avait le sentiment de devoir s'excuser d'exister. C'était la sensation que lui donnait sa mère chaque matin dès le réveil et chaque soir en rentrant de l'école. Sentiment que son père ne cessait de lui faire ressentir lui aussi alors le réflexe qu'elle avait eut à l'instant n'était pas si dénué de sens pour elle, mais le jeune homme ne pouvait pas savoir.

Kanna ne se rendit compte de l'identité de son interlocuteur que lorsqu'il se pencha vers elle au moment où, justement elle relevait un peu la tête pour le voir. Il s'agissait d'Andô Nobu, l'un des Obayuns du lycée, celui d'une classe différente de la sienne. D'un petit mouvement de tête accompagné d'un petit "oui", la jeune fille confirma ce qu'il semblait avoir deviné. Il était assez perspicace, ayant compris qu'elle ne voulait pas le déranger ou plutôt qu'elle ne voulait pas qu'il la remarque. Mais c'était évidement raté.

Elle fut surprise de constater qu'il semblait accorder de l'importance à son état. Elle avait imaginé les responsables de discordes au sein du lycée, plutôt froids, imbus de leur personne mais en temps que fille de riche elle était aussi bien placée pour savoir qu'il ne devait pas forcément avoir une vie simple et heureuse... Touchée par son attention, elle essaya de croiser son regard l'espace de quelques secondes.



Enfin ça c'est ce qu'elle prétendait. Sa jambe continuait de l'élancer mais elle n'osait pas se plaindre devant lui et puis elle ne pensait pas non plus s'être fait très mal. Au pire, elle ne pouvait avoir qu'un gros hématome sur le mollet. Elle ne prêta pas attention au vent qui vient lui souffler dans les cheveux et les rabattre un peu sur son visage mais vit tout de même le jeune oyabun remettre sa chevelure en ordre. Elle aurait certainement souri si elle n'avait pas été dans cette situation embarassante.Et son embarras ne fut que plus fort lorsque le jeune homme lui proposa son aide en lui tendant une main généreuse pour l'aider à se relever. Il voulait également l'accompagner à l'infirmerie si elle le désirée.



Elle attrapa tout de même sa main et profitta de son soutien pour se relever. Mais il semblait qu'elle n'avait pas juste un bleu car en prenant appui sur sa jambe, elle ressentit une sorte de brûlure lui remonter tout le long du corps juste avant de s'accroupir et d'attraper sa partie meurtrie à deux mains.

Dans un sourire crispé mais le visage dirigé devant elle, elle ne put s'empêcher de prononcer des petits "itaï" de douleur avant de lancer comme pour elle.



Prenant le risque de dévoiler sa blessure ridicule, Kanna abaissa sa chaussette jusqu'à sa cheville pour pouvoir constater les dégats. La plaie était ouverte mais pas très profonde et saignait un peu. Sans prêter attention à son interlocuteur, la jeune fille chercha du regard son sac à dos dans l'espoir d'y trouver un mouchoir afin de stopper le sang. Mais c'est toujours dans ces moments là que l'élement le plus facile à repérer dans le décors devient soudainement invisible.



Elle ne se souciait plus de son bien être, ce qu'elle redoutaitt le plus, c'était de se salir. Bien sur, vu le niveau de richesse de ses parents, elle ne manquait pas d'uniforme de l'école de rechange mais sa mère ne manquerait pas de lui faire remarquer son manque de respect pour ses affaires. Et elle ne voulait pas lui donner une raison de se disputer avec elle, pas aujourd'hui...

[HJ :: Costume ? Oo ]
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Vraisemblablement, il ne s’était pas tromper, il s’en montrait même très heureux intérieurement mais aussi un peu blasé d’avoir eu raison de nouveau. Quoi qu’il en soit cela lui avait été que trop facile à deviner. Bon peu importe ! La lycéenne lui répondit sur ce qui concernait son état et celons ses dires elle allait bien. ‘Juste trébucher’ un super trébuchement qui rendrait un tremblement de terre jaloux, oui ! Elle ne voulait peut-être pas l’inquiéter ? Qui sait !? Au moins, elle lui jeta un coup d’oeil. Nobu pu constater la beauté de la demoiselle et quasiment se rappeler de son visage en tant qu’ombre passante. ‘Juste un égratignure’ rajouta t’elle alors qu’il se donnait la peine de lui offrir son aide ! Nobu eu comme un petit froid mais sans plus, comment pourrait-il tuer le temps si elle n’avait pas besoin d’aide ?

Pourtant, alors que le jeune homme s’apprêtait à retirer sa main de sa vision il senti celle de la demoiselle dans la sienne. Sur le coup ce fut une petite surprise puisqu’il ne s’y attendait pas vu les fois où elle lui avait dit que tout était correct, il se releva donc un peu par instinct et la soutins plus aisément qu’il ne l’eut cru. Les filles étaient tellement des êtres doux et fragile, enfin... celle-là semblais avoir un corps plutôt mince et léger et de petites épaules comparer aux siennes.

~ ... ?

En moins de temps qu’il n’en faut pour dire ‘ouf’ l’Oyabun vit la lycéenne s’accroupir de nouveau, les mains plaquer contre la douleur. Étant prit entre le rire et le silence, il lui jeta un œil en biais avant de s’accroupir à ses cotés. Son regard était diriger vers la blessure qui venait à peine d’être crée. ‘Bénin’ elle saignait. Sur le coup, il le prit avec son calme naturelle observant les agissements de la jeune femme qui semblait chercher quelque chose pour l’essuyer.

L’Oyabun se pinça légèrement les lèvres puis fit un petit sourire fort amuser de la situation. Prenant l’évènement avec un plus grand calme que la demoiselle, il n’avait aucun problème de réflexion. Aussi avait-il prit son temps pour sortir son mouchoir personnel de sa poche de chemise. Andô tendait devant la fille, le mouchoir immaculé de blanc portant les initiales de son nom, sans cacher son petit air satisfait de sa personne.

~ Tu cherche quelque chose comme ça ?

Désignant le mouchoir de poche, il baissa ses yeux vers la blessure de la demoiselle qui ne souhaitait absolument pas salir sa chaussette puis revint au visage de cette dernière afin de voir sa réaction. Contrairement à ce qu’on pouvait penser d’un riche, il n’était pas dégouter de la vue du sang, il lui était arrivé assez souvent de se blesser pour diverses raisons mais jamais il ne s’était vraiment préoccuper de savoir s’il tâchait ou non ses vêtements. Alors de voir une personne si inquiéter pour ses vêtements lui donnait une impression plutôt mauvaise. Il voyait très bien ses filles superficielles qui ne se préoccupaient que de leurs apparences et de leurs vêtements... Pourtant, cette fille ne semblait pas être ce genre de personne alors pourquoi paniquai t’elle autant ? De toute façon ! Cela ne le regardait pas !

~ Finalement, je crois qu’un tour à l’infirmerie s’impose.

Andô cacha à moitié son sourire satisfait. En fin de compte, elle allait effectivement lui servir de prétexte tout comme il l’avait espérer. Il n’aura même pas à crée un mensonge pour son père, ce qui l’arrangeait bien et lui permettrais d’éviter les problèmes.

~ C’est peut-être petit mais il ne faut pas risquer une infection.

[Fête d'anniversaire déguisée+reine du faire à la dernière minute=Samedi après midi jusqu'à la dernière seconde à finir mon déguisement XD]


Dire que Kanna était dans un état proche de l'hystérie n'était pas réellement loin de la réalité. Elle imaginait s'en mal ce qui risquait de se produire en rentrant chez elle, les réactions démesurées que pouvait avoir sa mère; Elle ne voulait pas terminer sa journée ainsi, elle avait été suffisament difficile comme ça.

Sentant ses larmes venir de plus en plus, Kanna eut une sorte de hoquet étrange en voyant apparaître dans son champs de vision la main du jeune oyabun tenant fermement ce qui devait être son mouchoir personnel frappé de ses initiales. Levant la tête pour croiser son regard, Kanna ne put pas cacher sa reconnaissance qui se lisait sans difficulté sur son visage. Si elle n'avait pas autant de difficulté au contact des autres, elle se serait probablement jetait dans ses bars en pleurant de joie. Cependant elle n'en fit rien.



Elle ne continua pas sa phrase car il semblait inutile de refuser. D'un simple mouvement de tête le jeune homme venait de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à discuter vu l'état de sa jambe.

Prenant délicatement le mouchoir entre dans sa main, elle le dirigea vers sa plaie mais risqua un regard vers le visage de Nobu pour s'assurer qu'elle pouvait réellement se servir de son mouchoir pour éponger son sang.

Posant doucement le mouchoir sur la plaie, elle ne put retenir une grimace au contact du tissu sur sa chair à vif. C'était une façon bien ridicule de finir sa journée au lycée mais en même temps, la journée n'avait été qu'un rassemblement de contrariété. Relevant à nouveau la tête vers le jeune homme, elle retarda le mot qui brûler ses lèvres en appercevant le drôle de sourire qu'il arborait juste après lui avoir dit qu'il vallait mieux faire un détour par l'infirmerie pour ne pas risquer d'infection.



Kanna était une fille solitaire et fragile, elle espérait beaucoup créer des liens avec les autres mais pas s'ils devaient s'intéresser à elle parce qu'elle le provoquait de la pitié. C'est ce qu'elle redouté dans l'intention de Nobu. Elle le trouvait déjà très gentil de lui avoir prêté de quoi nettoyer sa plaie et elle ne voulait pas qu'il s'attarde ici, avec elle, au risque de l'ennuyer.



Remontant sa chaussette sur sa jambe, pour cacher sa blessure mais aussi coincé le mouchoir afin de mieux se mouvoir, la jeune fille se releva non sans grimacer, attrapant son sac retrouvé au passage et de s'incliner face au garçon pour le remercier de son aide déjà si précieuse. Elle ne savait pas vraiment comment elle arriverait à descendre du toit à cloche pied sans tomber.

Il lui semblait très naturelle de la voir se méfier à son égard, même s’il se forçait pour paraître le plus calme et sincère possible afin de lui faire croire qu’elle devait avoir confiance. Peu importe, l’important fut qu’elle accepta le mouchoir de Nobu. De cette façon il avait l’impression qu’il pourra en tirer avantage en tant que redevance, mais il se garda d’en parler bien sur.
Vraiment, cette fille n’avait aucune chance ! Tenter de passer en douce sans se faire remarquer et se blesser à la place n’était pas très glorifiant.

Alors qu’elle lui révéla qu’elle ne voulait pas l’embêter avec ses problèmes et qu’il avait surement mieux à faire, Nobu voulu froncé les sourcils pour montrer que sa l’agaçait, mais pour le besoin de la cause il ne le fit pas. En guise de réponse, il laissa filer un petit soupire juste avant d’ouvrir la bouche afin de se prononcer sur la question.

~ Si tu m’embêtais vraiment, je ne te l’aurais pas proposé.

Contrairement à la lycéenne, l’Oyabun n’utilisait pas le vouvoiement ni les formules de politesse habituelles et lorsqu’il employait le ‘je’ il le disait en utilisant le mot ‘Ore’ et ce sans gêne ni réserve. Nobu s’en donnait tout simplement le droit vis-à-vis les élèves, sauf si bien sur pour certaine raisons il devait se rendre poli. Bien que d’un naturel charmeur, il n’avait pas en tête de faire d’elle l’une de ses conquêtes. Juste quelqu’un d’utile.

Tandis que la jeune demoiselle se relevait, il imita le geste. Sans vouloir la dévisager il ne manqua pas la nouvelle grimace de son interlocutrice. Quelle fille têtue ! Aurait-elle vu clair dans le jeu de Nobu ? Fort peu probable puisqu’il se savait toujours faire de son jeu de carte.

~ Juste au cas où, je vais descendre en même temps que toi.

Puisque de toute façon, il devait partir rejoindre le restaurant... et employer les escaliers pour y parvenir alors elle ne pouvait le contredire et le lui interdire en lui disant qu’il n’avait pas à s’occuper d’elle. Comme pour la rassurer un peu de sa bonne volonté, il n’hésita pas à lui adresser un petit sourire empli de confiance.

~ On ne sait jamais ! Si tu tombe et qu’il t’arrive un accident grave on m’accusera de ne pas avoir insisté. Fit-il en rigolant.

Ce n’était pas si drôle que ça puisque si ça se produisait vraiment sa ne sera pas très bon pour lui de ne pas l’avoir aidé comme le demandais la politesse et le savoir vivre. Aillant préalablement reprit son sac il fit les pas qui les séparaient de la porte avant de l’ouvrir en invitant la demoiselle à passer avant lui.

~ Après toi.

Nobu baissa légèrement la tête puis la releva pour lui signifier qu’il allait en effet passer après elle. Joli manège de galanterie, il l’avait apprit bien jeune d’une des domestiques qui trônait dans sa demeure. Remercions-les pour les bonnes manières qu’Andô avait acquises !

Elle venait de se rendre compte qu'encore une fois, elle venait de repousser l'aide que lui proposait une personne. C'était vraiment frustrant de ne pas faire confiance aux gens même lorsqu'ils montraient la plus grande gentillesse à son égard. C'était stupide de croire qu'elle ne pouvait se fier à personne et ne compter que sur elle même, un peu trop paranoïaque. Mais quand on n'a jamais pu conpter sur ses parents, comment pourrait on compter sur de simples inconnus? Des parents fantômes pour une fille invisible. Et voilà la manière dont elle réagissait, se méfiant de la moindre main tendue, préférant se débrouiller seule pour ne pas qu'on la rejette une fois attachée. Cependant il avait dit que ses paroles n'étaient pas en l'air et que s'il n'avait pas sincèrement voulu l'aidé il ne lui aurait pas proposé. Culpabilité quand tu nous tiens...

Relevant la tête timidement, Kanna apperçut le visage souriant de l'Oyabun tandis qu'il lui expliquait en riant qu'il allait la suivre au cas où elle se ferait à nouveau mal. Face à sa réflexion Kanna ne put s'empêcher de sourire timidement à son tour. Elle avait bien compris son intention véritable et le remerciait intérieurement de rester avec elle et de ne pas la laisser tomber.



Dit-elle en le regardant s'éloigner vers la porte et la lui ouvrir poliment. Elle n'était pas habituée à recevoir autant d'attention de quelqu'un et cela lui donna un peu de courage. Une journée qui avait été tellement difficle et finir ainsi avant de rentrer chez elle lui remonta le moral.

Doucement, elle se mit en marche vers l'escalier, forçant sur sa jambe valide pour ne pas utiliser trop l'autre et risquer de faire saigner encore plus sa plaie, mais cherchant à ne pas trop boiter pour ne pas montrer sa faiblesse. Tandis qu'elle avançait, elle réfléchissait à la manière de descendre sans tomber ou sans paraître trop ridicule. Attitude bizarre qu'avait Kanna de toujours faire attention à chacun de ses mouvement pour ne pas avoir honte mais pas vraiment difficile à comprendre lorsqu'on sait que c'est une fille qui n'a pas confiance en elle.

Arrivait à la hauteur du jeune nippon, elle s'arrêta pour le regarder en souriant et ainsi observer ce qu'elle allait devoir endurer dans sa descente. Kanna était vraiment tétue mais elle était loin d'être bête aussi savait elle que le mieux serait de demander à Nobu de l'aider à descendre mais comment demander à quelqu'un, un garçon et l'un des quatre plus populaires du lycée, de la soutenir pour descendre les marches.

Bizarrement c'est à ce moment là que lui revint les paroles de Keiji. "Ce qu'il te faut, c'est un plus fort caractère et un peu de confiance en toi, sinon, c'est certain, les autres te piétineront sans épprouver le moindre remord" Elle savait bien qu'il avait raison et aurait bien aimé que se soit lui qui soit à côté d'elle, il l'aurait certainement engueulé sans beaucoup la ménager mais elle savait qu'elle n'aurait pas eu besoin de lui demander de l'aider pour qu'il le fasse et l'aurait traîné en bas des marches sans l'écouter. Mais d'un autre côté, tant mieux car il fallait qu'elle se débrouille un peu et qu'elle fasse un effort.

Quittant les marches du regard, elle tourna les yeux vers Nobu et rassembla tout son courage en prenant une grande inspiration avant de lui demander.



Prenant une nouvelle fois une grande inspiration comme si les mots qu'elle voulait dire était difficile à prononcer, avant de baisser la tête et de les dire en chuchotant presque.



Elle n'osait pas croiser son regard tellement elle était rouge de honte. Non seulement elle lui avait demandé de l'aide mais en plus elle avait osé être familière en le tutoyant. Si elle n'était pas blessée, elle aurait certainement fui pour se réfugier dans un trou de souris ou alors était ce la peur qui l'en empêcher.

Alors qu’il entendit son nom de par les lèvres de la lycéenne, il songea au fait que de son coté il ne connaissait pas son nom. D’une part, l’apprendre lui semblait être inutile mais d’un autre coté sa pourrait être plus efficace s’il venait à avoir affaire à elle. Le lycéen attendit qu’elle arrive à sa hauteur pour le lui demander... néanmoins il se retint puisqu’il remarqua que son interlocutrice s’apprêta à parler après avoir inspiré profondément. Dès le début de sa phrase, Andô se senti grimacer intérieurement. Cette fille dont il ne connaissait même pas le nom lui parlait de la même manière famille que lui... et lui demandais –après avoir fait une petite pause- de l’aide.

Le regard fuyant de son interlocutrice l’amusa par moment, il laissa même quelque seconde de silence pour faire durer l’angoisse et le suspense avant de lui répondre simplement.

~ Oui, mais d’abord j’ai une question pour toi.

Nobu fit une petite pause pour qu’elle lui porte son attention puis continua...

~ Comment t’appelles-tu ?

Il lui était bien naturel que les autres connaissent son nom, puisqu’il était l’un des lycéens les plus populaires de tout l’établissement scolaire. Cela créait souvent des situations où il n’avait pas à se présenté mais dans un même cas les autres en oubliait presque de se présenter eux-mêmes.
Afin de ne pas la troublé de par sa question qu’il jugeait plutôt audacieuse, Nobu lui sourit légèrement. En lui aillant demander une telle chose, il était conscient d’avoir fait remarquer cet oublis à la demoiselle et l’avoir mit dans l’embarras.

~ Comment veut-tu que je te tienne ?

Ne voulant pas trop la brusqué ni la tenir d’une manière peu convenable il préférait étirer au maximum son temps en lui posant ce genre de question. En fait, gagner du temps était sa priorité. Se rendre à un diner ennuyeux et très officiel avec son père ne l’intéressait pas vraiment, aillant la tête bien ailleurs il préférait au moins arriver tardivement.

~ À moins que tu veule que je te porte dans mes bras !?

Rien de mieux qu’une petite blague pour détendre l’atmosphère, même sis a blague était plus gênante qu’autre chose... ce n’était pas vraiment voulu.

~ Sans blague, je peux toujours te tenir la main, ou le bras ?

Décidément ce n'était pas encore maintenant que Kanna allait changer : Bien sur elle avait fait l'effort de demander un peu d'aide mais elle n'arrivait pas à regarder Nobu. En réalité ce n'était pas le fait qu'elle lui ai demandé de l'aide mais plutôt la familiarité qu'elle avait employé. Voyant que le garçon mettait du temps à répondre, Kanna commenca à paniquer un peu. Il devait l'avoir mal pris ou peut être était ce autre chose. Contre toute attente, il accepta de l'aider à descendre lui imposant, tout de même une condition. Mais bizarrement il ne lui expliqua pas tout de suite ce qu'il attendait d'elle, un peu inquiète, elle leva les yeux dans sa direction. Peut être était ce qu'il attendait pour continuer car lorsqu'elle croisa son regard il lui annonça enfin ce qu'il voulait en échange. Juste son nom à elle. Comment avait elle pu oublier de se présenter. Quelle nouille!



Une fois de plus elle perdait confiance en elle et se remettait à hésiter lorsqu'elle parlait. Un vraie nouille! Andô senpai devait vraiment la prendre pour une sotte inintéressante. Elle regardait toujours le visage de son interlocuteur, au moins elle gardé courage, et le surpris lui sourire de nouveau. De ce sourire rassurant qui avait le don d'apaiser le doute de Kanna. C'était même une sensation étrange pour la jeune nippone, elle qui ne faisait confiance en personne même pas ses parents, se sentait rassurée juste en voyant le léger sourire de son senpai.

Il ne s'arrêta pas là pour autant. Contrairement à ce qu'elle avait imaginé il ne se contenta pas de son nom, il voulait en plus savoir comment il devait la tenir pour l'aider à descendre. Il lui demanda même si elle désirait qu'il la prenne dans ses bras ce qui eut de la faire rougir outre mesure et baisser de nouveau la tête pour le dissimuler même si elle ne doutait pas qu'il devait l'avoir remarqué à moins qu'il ne l'ait fait exprès. Mais elle en doutait vu la gentillesse qu'il avait eu envers elle depuis le début.



Doucement, Kanna s'approcha seule de l'escalier avant de se retourner de nouveau vers Nobu et de s'incliner une nouvelle fois avant d'ajouter un "arigato gozaimasu" pour le remercier une nouvelle fois.

Elle avait un peu peur de le retenir, c'était un Oyabun après tout, et rester avec elle pour l'aider à descendre un escalier alors que l'heure de fin des cours avait déjà sonnée depuis un moment l'embêter un peu. Bien sur il lui avait dit qu'il ne se forçait pas mais il avait l'air tellement gentil qu'elle se demandait s'il n'avait pas dit cela juste pour ne pas la peiner.

C'était peu être égoïste mais, Kanna était tout de même contente qu'il soit encore là près d'elle. Un sourire se dessina malgré elle sur ses lèvres alors qu'elle imaginait l'expression qu'aurait pu avoir Keiji s'il l'avait vu.

Remarquant bien rapidement le malaise de son interlocutrice, il ne s’était pas trompé sur son compte ; elle se sentait effectivement embarrasser d’avoir oublié de se présenté. Andô ne resta pas bien longtemps sur la question puisque son but n’était certainement pas de la gêner. Quoi qu’il en soit, il nota furtivement le nom de la lycéenne dans son esprit. Ce n’était pas vraiment d’une importance capitale s’il ne s’en souvenait pas, mais il en fit au moins l’effort. Adegawa Kanna... c’est son nom.
Son interlocutrice l’avait prononcé avec si peu d’assurance que Nobu eu la nette impression de l’avoir vraiment embarrassé.

Après qu’elle lui a répondu, il lui fit un petit signe comme quoi il l’avait bien entendu et qu’il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat. Andô lui proposa par la suite plusieurs façon le la prendre, plaisantant même de la prendre entièrement dans ses bras et la soulever le terre. Il ne fut pas sans apercevoir la rougeur de la gêne de son interlocutrice. Dans un sens, il trouva cela fort mignon de rougir aussi rapidement.

Kanna révéla qu’elle préférait qu’il lui tienne le bras ? Sans problème, surtout dit d’une manière si poli. Ces remerciements, lui parurent dits d’une étrange manière, mais il comprit tout de même. La suivant jusqu’au escalier, un nouveau remerciement lui fut offert et la seule réponse qu’elle reçu fut un petit hochement de tête signifiant qu’il acceptait ces nombreux remerciement. Sans empressement, le lycéen s’empara du bras féminin. Tellement délicat, un peu comme les autre en fait mais en prenant celui d’Adegawa, il eu l’impression de ressentir une certaine fragilité chez la demoiselle. Chose dont il ne s’attendait pas vraiment sur le coup. La surprise ne s’installa pas sur son visage, Nobu la ravala assez rapidement puisqu’elle était assez faible.

~ Comme ça ?

La main de l’Oyabun ne serrait pas trop mais juste assez pour la savoir ferme et rassurer son interlocutrice qu’il ne la laisserait pas tomber si elle venait à trébucher.

~ Tu me le dis, si je sers trop.

Sans trop se précipité, il descendit la première marche prenant soin de ne pas laisser Kanna derrière puis fit de même pour les marches suivantes.

~ Pas trop de mal ?

Mieux valais prendre son temps et s’assurer que tout allait bien que de risquer de la blesser d’avantage. Ce genre de geste altruiste n’était pas vraiment dans les habitudes de Nobu, sauf si bien sûr il en retirait quelque chose... Cette fois-ci il y avait deux avantages à aider la jeune demoiselle, enfin peut-être trois ! Le premier étant que cela lui fait gagner du temps, le second cela aide beaucoup son image et la final –bien que son cœur soit déjà pris- il trouvait Kanna assez jolie.

~ Courage plus qu’une vingtaine de marches.

Kanna garda son sourire lorsqu’elle aperçut le hochement de tête de l’Oyabun mais cette fois il lui était véritablement adressé. Non seulement elle le trouvait gentil mais également modeste pour une personne que la plupart du lycée admire. Elle comprenait mieux pourquoi cet engouement et se demandait à présent si tout les autres Oyabun était comme lui, Tanaka Sano mis à part puisqu’elle connaissait très bien le genre de personne qu’il était pour être de la même classe que lui.

Lorsqu’il s’approcha d’elle pour lui saisir délicatement le bras, elle ne put réprimer un sursaut. Elle était si peu habituer à être touchée par les autres, du moins de cette manière car il est vrai qu’il lui arrivait d’être percuté plus souvent qu’elle ne le voudrait. Elle s’imagina qu’il avait vu son attitude, sinon pourquoi lui demanderait-il s’il la tenait bien ? Une personne normale n’aurait pas eu à se poser cette question, d’abord parce qu’elle n’aurait pas eu du mal à être soutenue par lui et ensuite parce qu’il n’y avait rien de bizarre à demander s’il ne se trompait pas. Mais pour Kanna, le simple fait de lui avoir demandé de l’aide était impoli et elle se voyait déjà comme un poids pour le jeune garçon, alors même s’il l’avait attrapé par le col et descendu ainsi, elle ne se serait pas plainte.

Pourtant, lui semblait attentif à ce qu’elle ressentait et elle n’arrivait pas à empêcher ses joues de rougir. Elle n’estimait pas mériter autant d’attention. C’est donc avec des yeux pleins de gratitude qu’elle le regarda avant d’ajouter un autre remerciement à son palmarès.



Doucement, tout en prenant appui sur lui, elle descendit une à une les marches qui s’étendaient devant eux. Ce n’était pas franchement évident et puis, devoir se mouvoir en s’appuyant sur quelqu’un n’était pas vraiment ce qu’il y a de plus facile en réalité surtout lorsqu’on fait tout pour ne pas trop être en contact avec cette personne.

Malgré les efforts qu’elle produisait pour ne pas trop forcer sur sa jambe, Kanna ne pouvait s’empêcher de grimacer à chaque marche descendu ce qui ne dut pas passer inaperçu car son camarade lui demanda si tout allait bien. Un peu prise de court, elle tourna la tête dans sa direction et hocha la tête un peu crispée.



Baissant la tête, elle sourit face à tant d’attention, quoiqu’on puisse lui dire sur l’Oyabun à présent, elle n’y croirait plus car elle avait vu qui il était. Un léger rire franchit ses lèvres à cette pensée. Pourtant elle ne faisait confiance en personne mais lui arrivait à la mettre à l’aise malgré tout même si la méfiance était toujours là, présente et prête à sortir à tout moment.

Mais son sourire s’effaça face au retour à la difficulté. Fronçant les sourcils, elle se concentra pour ne pas trébucher et s’était loin d’être facile. Un pied après l’autre marche par marche. Elle eut tout de même de nouveau le sourire en entendant Nobu l’encourager. Il était vraiment étrange pour elle. Il ne savait rien d’elle et pourtant il agissait comme si elle était une chose fragile. Peut être la voyait il ainsi après tout.

Plongé dans ses réflexions, elle ne fit pas attention à ce qu’elle faisait et finit par manquer une marche. Se sentant tomber en avant, sa main s’agrippa de toutes ses forces au vêtement que portait Nobu sur les épaules. Stupide réflexe. Car si sa chute l’entraînait en bas des marches, elle risquait d’entraîner également et elle ne voulait pas qu’il se blesse à cause d’elle.

Pendant sa chute, elle avait fermé les yeux pour ne pas voir ce qui allait lui arriver, encore un réflexe stupide. Pourtant deux secondes plus tard, elle sentait le sol. Risquant à regarder ce qui leur était arrivé, elle constata qu’ils n’avaient dévalé les marches mais étaient seulement tombés sur une marche. Le seul problème c’est qu’elle était tombée sur l’Oyabun. Prenant conscience de ce qu’il s’était produit, elle se dépêcha de se pousser avant de s’incliner et de se confondre en excuse.



Elle était tellement rouge de honte qu’elle n’osait pas le regarder pour savoir si elle ne l’avait pas blessé et elle avait tellement honte qu’elle ne faisait plus attention à sa jambe non plus.

[HJ :: La mort XD j’adore !]

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Tandis que sa main s’était refermer sur le bras de la lycéenne, il ne pu que ressentir son sursaut. Normalement, en tant que japonais il était totalement naturel d’en être gêner ou même très peu habituer, mais Nobu, lui, n’en fessait pas tout un plat, se disant que sa n’avait finalement pas beaucoup d’importance en ce moment précis. Bien que le lycéen n’y portait pas une très grande attention il reçu tout de même un nouveau remerciement et une phrase pour lui assurer qu’il ne serrait pas trop et qu’il ne lui fessait pas mal. Tant mieux !

L’appui qu’elle prenait sur lui ne le gênait pas le moins du monde, il ne remarqua pas le fait que son interlocutrice tentait d’éviter le plus de contacte possible. Le visage vers l’avant, Nobu fini par jeter un coup d’œil puis la vit en train de grimacer. Il ne retint pas son petit rire amuser. L’offenser n’était encore là pas dans ses buts, en fait, Andô voulait simplement qu’elle le prenne un peu plus avec humour. Il en vint à lui demander par la suite si elle avait mal et la réponse ne fut pas aussi convaincante.

Soupirant, il lui fit un bref signe de tête signifiant qu’il l’avait comprit. L’envie de lui dire clairement que ce qui l’embêtait le plus, étaient le fait qu’elle pensait toujours être un poids lui passa rapidement à l’esprit, il faillit même le dire mais se retint.

Son petit encouragement fut bien accueillit, enfin c’était ce qu’il en déduisait d’après le sourire de la demoiselle. Ensuite, ils gardèrent le silence pendant quelques marches quand soudain, il la senti manquer une marche et s’accrocher à lui. Prit par surprise, ses yeux s’agrandirent rapidement sous la pression. Dans un ultime réflexe, Andô accrocha vivement sa main à la rampe avant de sentir le choc de la marche sous son dos et Kanna par-dessus lui... Le visage encore figé dans la surprise de l’évènement.

L’Oyabun fronça les sourcils, légèrement furieux de n’avoir pas avoir fait attention. Adegawa le ramena à la réalité lorsqu’elle s’écarta pour éclater en excuse. En la voyant ainsi rouge de honte, il lâcha un soupir agacer et soulager. Amusant et fâcheux à la fois, le jeune homme ne savait pas trop comment prendre ce qui venait de se produire. Il ne pouvait s’empêcher de trouver ça drôle puisque ce genre de chose était tellement inattendu mais aussi fâcheux de par le fait que son dos en devenait plutôt douloureux et que Kanna l’ai entraîné dans sa chute.

Une grande inspiration, il lâcha le barreau de la rampe auquel il s’était accroché, et expira lentement afin de se calmer. Toujours coucher, Andô regarda son interlocutrice avant de tenter de se lever. Un petit choc douloureux traversa tout son dos, et son visage en témoigna par une petite grimace. Néanmoins, il se releva et posa sa main gauche au bas de son dos.

~ Uhm... ça va.

Kanna n’avait pas du avoir mal puisqu’elle était tombé sur lui, alors il ne se préoccupa pas vraiment de connaitre l’état de santé de cette dernière, pensant plus à lui dire qu’il allait bien.

~ Au moins, on n’est pas tombé de haut.

Lentement, il étira sa colonne vertébrale en se penchant vers l’arrière. De nouveau, il senti le petit choc électrique et en grimaça comme la première fois avant de se redresser normalement. Tout comme pour la première fois, Andô prit le bras de Kanna et ce, cette fois, sans même le lui demander et ignorant totalement la honte de la demoiselle.

~ Maintenant, ne dis plus que tu m’embête, puisque je vais à l’infirmerie pour moi aussi !

Un rire plutôt amuser jailli d’entre ses lèvres. Il n’en souriait pas, mais en rigolait quand même.

~ Elle ne doit plus être très loin maintenant, cette infirmerie.

Sa voix paraissait légèrement plus agacer que réjoui et il ne s’en rendait même pas compte. De toute façon, ce qui comptait était de s’y rendre peu importe ce que l’avenir leurs préparaient.

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[HJ2:: Je sais pas si sa serait bien de commencer à écrire à l'infirmerie tout de suite, si oui, je te laisse l'honneurs de l'ouvrire ! ]

[Suite à l'infirmerie... C'est plus simple que si on avait dû poster dans les couloirs puis à l'infirmerie ^^ Oups j'allais oublier le lien : HERE >>> TOUCH ME x'D]